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Delegations permanentes et Commissions nationales

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(1)

La libre circulation de l'information :

l'application de deux accords Unesco

(2)

"CHRONIQUE DE L'UNESCO"

Rédacteur en chef: Louis Cheissoux

Maison de l'Unesco, place de Fontenoy, Paris 7e

La Chronique de l'Unesco paraît en anglais, arabe, espagnol et

français.

Abonnement annuel (onze numéros)

£BJ

: 10F;

$3.00;

18/-(stg. )

Le numéro:

1F; $0.30; 2/-(stg.)

Les abonnements peuvent être souscrits en monnaie nationale; s ' adres­

ser à l'agent général de l'Unesco dans le pays. En cas de change­

ment d'adresse, renvoyer la dernière bande d'expédition.

Tous les textes publiés dans la Chronique de l'Unesco peuvent être

librement reproduits. Prière d'indiquer Reproduit de la Chronique

de l'Unesco", en précisant la date du numéro, et d'envoyer au

Rédacteur en chef trois exemplaires justificatifs.

(3)

F é v r i e r 1968 V o l. X IV N° 2

chronique de l'unesco

LES MUSEES AU SERVICE DU

DEVELOPPEM ENT (H. de Varine Bohan)... NOUVELLES AMELIORATIONS DE L A LIBRE CIRCULATION DU M A TE RIE L EDUCATIF, SCIENTIFIQUE OU CULTUREL (A. K e t t a n i)... L 'ALPH AB ETISATIO N AU K E N Y A ... NOUVELLES DU SECRETARIAT

Direction générale

Présentation de lettres de créance ... Conventions in tern a tio n ales... Coopération Unesco/UNRWA...

Déplacements du Directeur général a d jo in t ... Education

Deux réunions internationales à H a m b o u r g ... L'enseignem ent de la géographie en Afrique t r o p i c a l e ... "L'éducation sanitaire à l ' é c o l e " ... L e contenu de l'enseignem ent g é n é r a l ... ... Sciences

Recherches sur la zone a r i d e ... L'enseignem ent de la chimie en A s i e ... Conférence intergouvemementale d 'e x p e r ts ... Cours de niveau postuniversitaire patronnés par l 'Unesco . . . . Sciences sociales . sciences humaines et culture

L'U n esco et les politiques c u lt u r e lle s ... Financement de la préservation et de la mise

en valeur des m onum ents... ... Un catalogue de film s sur le ballet et la danse c la s s iq u e ...

43 46 52 56 56 56 57 58 59 60 60 62 62 63 63 64 65 65

(4)

I

I

I

Information

A ctivités du Centre régional de K a r a c h i ... La promotion du liv re en A s ie ... De l 'idéal à la l o i ... Université : un film de. t é lé v is io n ... Une réunion d'experts à C e y la n ... DELEGATIONS PERMANENTES ET COMMISSIONS NATIONALES Changements dans les délégations permanentes :

Ghana, Laos, T c h é c o s lo v a q u ie ... Changements dans les commissions nationales :

L ib y e , N é p a l ... Nouvelles des commissions nationales :

Cameroun, Cuba, Etats-Unis d'A m ériqu e, Gabon, Hongrie, Iran, Japon, Libye, Nouvelle-Zélande, Suisse, Tanzanie, Turquie, RSS d'Ukraine, République du V iê t - n a m ... ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES Fédération mondiale des Associations pour les Nations Unies. . . . Fédération internationale des écoles de parents et d'éducateurs . . Confédération mondiale des organisations de la profession

enseignante... Service volontaire international... Conseil international de la m u s iq u e ...

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73 73 73 74 74 CALENDRIER PROVISOIRE DES CONFERENCES ET REUNIONS Du 1er janvier au 31 décembre 1968 ... 75

(5)

Les musées au service du développement

H. de VARINE BOHAN,

directeur du Conseil international des musées

Le Conseil international des musées (ICOM) a célébré en 1967 son

vingtième anniversaire. Cet événement a été marqué par le lance­

ment de la Seconde campagne internationale des musées solennelle­

ment ouverte, le 1er octobre 1967 à Varsovie, en présence de

nombreuses personnalités du monde des musées. D'ores et déjà,

beaucoup de pays, désireux de profiter de l'occasion qui leur est

ainsi offerte d'affirmer le rôle du musée à l'époque actuelle, ont

annonce leur participation. Rappelons que la première campagne

avait été organisée en 1956 par l'Unesco, avec la coopération de

l'ICOM.

Depuis la dernière guerre mondiale, en effet, le musée comme

tant d'autres institutions, a subi de profondes transformations dans

ses buts et dans ses méthodes. IL a dû - et a su parfois - s'adapter

aux nouveaux besoins de son immense public. Mais, si une telle

mutation est amorcée à l'intérieur même du musée, elle est souvent

mal comprise des personnes qui, dans chaque pays, ont la respon­

sabilité de fournir les moyens indispensables à son aboutissement.

C' est pourquoi cette seconde campagne internationale invite à en

repenser et à en préciser les fonctions. Ce faisant, nous définirons

l'ICOM, sa politique et ses objectifs majeurs.

LE ROLE M ULTIPLE ET VIVANT DU MUSEE

Le musée est-il essentiellement un instrument de conservation, un

lieu de jouissance esthétique, une institution inutile et dépassée à

l'heure de la culture de masse? Certains pays le pensent et préfè­

rent de nouvelles formules: "centres culturels", "maisons de la

culture", etc. . . Mais d'autres, convaincus que les musées sont un

élément indispensable du développement dans tous les domaines,

s'attachent à les multiplier, à les encourager, à les moderniser, à

les rendre attirants.

Le musée n'exige ni l'effo rt que nécessite la lecture ni même

l'aptitude à lire; il a sur la photographie et le cinéma l'avantage de

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présenter les objets réels en trois dimensions. Il a son langage

propre, ou plutôt, il restitue à l'objet son propre langage, le rend

intelligible au visiteur. Enfin, il est souple, varié, universel; il

présente toutes les sciences et tous les aspects de l'activité humaine.

Il est ouvert sur le monde et sur les hommes. Chaque année, les

quinze mille musées du globe reçoivent un demi milliard de v is i­

teurs et le chiffre des entrées connaît une augmentation constante

et très rapide.

Auxiliaire de l'éducation scolaire et extrascolaire, le musée

est une véritable université visuelle qui n'exige ni diplôme, ni exa­

men; il est accessible à tous et agit par osmose sur l'esp rit du

visiteur. Il vivifie les notions les plus abstraites, éveille des voca­

tions, découvre des horizons variés.

Reflet du passé, le musée crée un lien entre des traditions en

voie de disparition et un monde tourné vers l'avenir; par là, il as­

sure le "confort" spirituel de l'homme qui, autrement, se sentirait

isolé dans un univers sans généalogie.

Symbole de la société humaine, le musée resserre les liens

entre les hommes et tout d'abord, entre les membres d'une même

nation. Il met en valeur les ressemblances et explique les diffé­

rences qui unissent ou désunissent les éléments de la communauté

nationale.

M iroir des sciences et des techniques, le musée adapte l'homme

à son avenir, aide à comprendre les besoins du développement maté­

riel, éclaire les mystères de la vie quotidienne. Agissant par l'o b ­

jet réel, animé, commenté, il rejette l'abstraction et se met à la

portée de tous, diplômés comme analphabètes.

Sanctuaire du beau, le musée apporte à l'homme une détente,

un plaisir esthétique de nature à compenser la fatigue, la nervosité,

le dessèchement psychologique d'une vie que dominent les soucis

matériels.

“Bien qu' elles attirent moins 1' attention du grand public, les

autres fonctions du musée ne sont pas pour autant négligeables.

Celui-ci ne remplira son rôle éducatif, ne contribuera au dévelop­

pement matériel et spirituel de l'homme, que s 'il a d'abord consti­

tué des collections et assuré leur conservation et leur étude dans

les meilleures conditions. Car il n'est pas seulement un hall d'ex­

position; il se compose aussi de bureaux, de laboratoires, d'ate­

liers, de réserves dont la préoccupation du visiteur oriente toutes

les activités. Chaque objet doit être recueilli, étudié, identifié,

catalogué, traité, soigné, classé et enfin, s 'il fait partie d'un pro­

gramme d'exposition, présenté. C'est aussi dans l'intérêt du public

que le musée doit être une institution scientifique de conservation

du patrimoine de l'humanité; ce patrimoine est vaste, il englobe

toute la nature qui entoure l'homme, toute l'évolution de l'homme,

toutes les réalisations de l'homme depuis ses origines, de la roue

à la machine à vapeur et aux fusées, de l'outil en silex aux créations

de 1' art moderne, de la légende mythologique aux symboles des

structures sociales actuelles.

(7)

C'est ainsi qu'au delà des services qu'il rend à nos contempo­

rains, le musée pourra, dans de nombreuses années, ressusciter

pour nos descendants leur passé le plus proche et le plus reculé,

malgré toutes les destructions causées par la civilisation indus­

trielle, les guerres et 1' ignorance. C est ainsi également que le

musée est et restera pour les savants un lieu privilégié de recher­

che, qui corrige par un apport concret l'abstraction des déductions,

qui permet de vérifier des hypothèses, qui constitue une mine

d'exemples.

Le musée, jusque dans ses fonctions généralement inconnues,

contribue au développement.

Ce n' est pas seulement une vitrine

bien arrangée. C'est une institution complexe qui, bien conçue et

bien administrée, répond à de nombreux besoins modernes. Il serait

absurde de l'oublier ou de le reléguer au rang de vestige plus ou

moins fossilisé. Il faudrait, pour éviter cela, qu'un certain public,

qui se contente de reproductions photographiques ou de descriptions

littéraires, cesse de le bouder; que tous les conservateurs prennent

conscience de leur mission de vulgarisateurs;

que les autorités

responsables ne voient pas simplement dans le musée une attraction

touristique supplémentaire au risque de négliger l'effo rt financier

indispensable à sa modernisation.

PERSPECTIVES D'AVENIR

La Seconde campagne internationale des musées a notamment pour

buts de faire connaître ces idées qui sont au centre des préoccupa­

tions de l'ICOM et que depuis vingt ans cette Organisation travaille

à mettre en pratique, de concert avec l'Unesco. Malgré des moyens

réduits, malgré des difficultés liées à la nature même du musée -

vocable qui recouvre des institutions très diverses -, malgré aussi

le préjugé qui s'attache à un mot devenu symbole d'esprit "conser­

vateur", l'ICOM a déjà obtenu, sur le plan professionnel, des résul­

tats positifs. D' autre part, qu'il s'agisse d'informations, d'expé­

riences, de personnes, d'expositions, de collections, les échanges

entre musées se multiplient. Les rencontres entre professionnels à

tous les niveaux étant de plus en plus nombreuses, l'isolement, obs­

tacle majeur à tout progrès, se trouve rompu.

Enfin la muséologie est devenue une discipline internationale

dont les principaux représentants ne sont plus seulement originaires

des pays où le musée est né voici deux siècles. Au contraire, ils

surgissent de plus en plus dans des régions où le musée, parce que

son histoire y est récente, a le plus de chance de trouver sa vraie

voie, adaptée au monde moderne.

Il faut espérer que l'avenir justifiera ces efforts et cet espoir

dans une institution qui, seule, sur le plan international, a pour

mission de préserver l'héritage visible de l'homme, en vue non d'une

réflexion morose sur les civilisations disparues mais d'un dévelop­

pement harmonieux, aussi bien matériel que spirituel, de l'individu

et de la société.

(8)

Nouvelles améliorations de la libre circulation

du matériel éducatif, scientifique ou culturel

Ahmed KETTANI,

Office de la libre circulation de l'information

et des échanges internationaux

La réunion intergouvemementale qui s'e s t tenue à Genève, du 20 au

29 novembre dernier, au sujet des deux accords de l 'Unesco rela ­

tifs aux importations de matériel éducatif, scientifique ou culturel -

l'A cco rd visant à faciliter la circulation internationale du matériel

visuel et auditif de caractère éducatif, scientifique et culturel et

l'A cco rd pour l'importation d'objets de caractère éducatif, scien­

tifique ou culturel - devait examiner l'application que donnent en

pratique les Etats contractants aux dispositions de ces instruments

internationaux et les mesures propres à encourager de nouveaux

Etats à y adhérer.

Cette réunion a marqué une importante étape dans la voie d'une

plus grande libéralisation de la circulation internationale des liv r e s ,

des films et du matériel scientifique.

AVANTAGES PREVUS PAR LES ACCORDS

Le premier de ces accords, qui a été adopté par la Conférence gé­

nérale à Beyrouth, en 1948, et qui compte actuellement 19 Etats

contractants, exempte des droits de douane et de toutes restrictions

quantitatives le matériel audio-visuel, c'est-à -d ire les film s, films

fixes, m icrofilm s, enregistrements du son, diapositives, maquettes

et modèles mécaniques, tableaux muraux, cartes et affiches.

Il

prévoit, en outre, une obligation de délivrance de devises en vue de

l'achat de ce matériel qui, pour bénéficier de ces avantages, doit

cependant remplir des conditions établissant son caractère éducatif,

scientifique ou culturel.

L'autre accord, que la Conférence générale a adopté à Florence,

en 1950, et qui est en vigueur dans 53 pays, prévoit une exemption

des droits de douane pour un ensemble beaucoup plus vaste d'objets

* Voir Chronique de l 'Unesco, Vol. XIII (1967), n° 6, p. 266 et Vol.

XIII (1967), n° 12, p. 478 et p. 505.

(9)

à savoir, notamment, les livres, journaux et périodiques; le ma­

tériel visuel et auditif et les oeuvres d 'art et objets de collection de

caractère éducatif, scientifique ou culturel; l'équipement scienti­

fique; les objets pour aveugles et le matériel de musée. Toutefois,

les Etats contractants ne s'engagent, aux termes de cet accord, à

accorder les devises et/ou les licences nécessaires à l'importation

de ces objets que "dans la mesure du possible", sauf en ce qui con­

cerne principalement les livres destinés aux bibliothèques et aux

aveugles, lesquels bénéficient obligatoirement de ces avantages.

D'autre part, l'A ccord de Beyrouth dispose que son bénéfice est

accordé sur la base d'un certificat attestant le caractère éducatif,

scientifique ou culturel du matériel en cause, alors que les avan­

tages de l'A ccord de Florence se limitent au matériel destiné à une

institution ou organisation agréée, L'Unesco avait déjà convoqué

une réunion, à Genève, en 1957, pour examiner l'application pra­

tique de ce second accord, tandis que celle de 1967 était la première

à étudier celle de l'A ccord de Beyrouth.

COMMUNICATIONS DES BENEFICIAIRES

ET PARTICIPATION

La décision de convoquer une telle réunion a suscité un très vif in­

térêt dans les milieux concernés du livre, de la presse, du cinéma,

de la radio et de la télévision. Beaucoup d'organisations, non gou­

vernementales notamment, ont fait parvenir des communications

exprimant leur point de vue sur la mise en oeuvre pratique des ac­

cords. Ces communications ont servi de documents de travail à la

réunion qui les a étudiées avec soin et en a largement tenu compte

dans l'élaboration de ses recommandations.

La réunion, que présidait M. Georges Roisin , administrateur

des douanes (France), et qui a élu comme vice-présidents les délé­

gués d 'E l Salvador, du Nigeria et de la Yougoslavie et comme rap­

porteurs ceux des Etats-Unis et de l'Ira n , a rassemblé les experts

gouvernementaux de 65 Etats; certains n'étaient pas encore parties

aux accords; toutefoiè leurs représentants ont pu prendre part aux

discussions et aux décisions sur un pied d'égalité avec les autres et

plusieurs ont fait savoir que leurs gouvernements respectifs envi­

sagent leur adhésion prochaine.

CONTEXTE DES TRAVAUX

Les participants ont procédé à l'examen de l'application des ac­

cords à la lumière des profonds changements que le monde a connus

depuis la rédaction de leurs textes. Deux facteurs importants leur

ont servi à orienter la conduite des débats. Le premier est l 'e x ­

plosion des connaissances scientifiques et technologiques, affectant

presque toutes les catégories d'objets visés par les accords, qui a

(10)

eu pour conséquence un énorme accroissement du volume de pro­

duction et de vente de ces objets et une transformation quasi radi­

cale des modalités de la transmission internationale des idées par

les télécommunications électroniques.

La réunion a pris parfaitement conscience du fait que ces pro­

grès soulevaient la question de l'adaptation des règlements tari-

aires et commerciaux au volume considérablement accru du com­

merce international et celle du rapport entre la réglementation en

vigueur et les nouvelles techniques de télécommunications

Le second facteur est la tendance à libéraliser les échanges in­

ternationaux qui se manifeste de nos jours sous diverses formes

notamment dans le développement d'accords relatifs à des marchés

communs et a des unions douanières, tels le Marché commun euro-

p éen .l Association européenne de libre échange, ou encore le "Ken­

nedy Round . organisé sous les auspices du G ATT. Le principal

souci des participants a donc été de rechercher des moyens d'adap-

ter les termes des accords à cette évolution.

MESURES RECOMMANDEES

Accord de Florence

Dans son examen de l'application de l'A ccord de Florence, la réu­

nion a accordé une attention toute spéciale au problème de l'im p o r­

tation des films et à celui de l'équipement scientifique.

Films. En ce qui concerne le premier de ces problèmes, les

participants ont discuté la question fondamentale de savoir si les

films, la télévision et d'autres formes d'expression visuelle ou au­

ditive doivent être considérés comme ayant intrinsèquement un ca­

ractère éducatif, scientifique ou culturel et bénéficier, en consé­

quence, des avantages que l'accord reconnaît aux livres et autre

matériel imprimé, comme le suggéraient certaines organisations,

notamment le Conseil international du cinéma et de la télévision.

On a fait remarquer à cet égard que la perception de droits de doua­

ne sur les films constitue une anomalie à une époque où les pro­

grammes radiodiffusés sont quotidiennement retransmis au-delà des

frontières et que l'utilisation de satellites de relais rend cette s i­

tuation encore plus anachronique.

Les délégués des six Etats membres des Communautés euro­

péennes ont, pour leur part, déclaré que les films, à l'exception

des films publicitaires, peuvent être considérés, au sens de l 'a c ­

cord, comme des moyens de diffusion des idées et des connaissan­

ces , sous réserve de mesures qui pourraient être prises par les

pays intéressés visant à protéger leurs industries techniques ciné­

matographiques. Ils ont fait savoir que leurs gouvernements re s ­

pectifs comptent entreprendre une étude approfondie des incidences

économiques et juridiques de la question en vue de faciliter l 'i m ­

portation des films sur leur territoire. En conclusion, sur ce point

(11)

très important, les participants, ayant généralement reconnu que la

circulation internationale des films devrait bénéficier de facilités

plus grandes que celles qui sont actuellement prévues, ont invité

les Etats membres de l 'Unesco à reconsidérer leur politique en la

matière. En ce qui concerne les enregistrements destinés, notam­

ment, à la radiodiffusion, la réunion a recommandé que le bénéfice

de l'accord soit étendu à toutes les formes d'enregistrements,

quelle que soit la méthode utilisée (bande magnétique, disque, etc.).

Equipement scientifique. La réunion a particulièrement insisté

sur la libre circulation du matériel scientifique. Relevant le nom­

bre croissant des projets internationaux de recherches scientifiques

que patronnent l'Unesco ou d'autres organisations internationales,

tels les projets concernant l'exploration océanographique ou les

terres arides, la Décennie hydrologique internationale, les projets

relatifs aux sciences de l'espace ou à la séismologie, elle a r e ­

commandé que l'équipement scientifique nécessaire à l'exécution

de projets de ce genre reçoive toutes facilités pour pouvoir circuler

sans entraves d'un pays à l'au tre. Elle a recommandé parallèle­

ment une interprétation extensive des différentes conditions posées

par l'accord pour 1 ' importation en franchise de matériel scienti­

fique. Aux termes de l'accord , ce matériel doit être destiné à la

recherche scientifique pure et il ne doit pas exister dans le pays

d'importation un matériel d'une valeur scientifique équivalant à

celle du matériel qu'on désire importer.

La réunion a souligné que l'interprétation de ces conditions doit

s'adapter au développement technique et à la nécessité d'un ac­

croissement des importations qui soit en rapport avec l'e s s o r ac­

tuel de la recherche scientifique. Elle a estimé que toute liste de

catégories de matériel scientifique qui pourrait être établie serait

sujette à révision, étant donné le constant développement des be­

soins de cette recherche et qu'en conséquence une telle liste ne

devrait jamais donner lieu à une interprétation restrictive. La r é ­

union a d'autre part noté l'existence d'un projet de Convention doua­

nière internationale relative à l'importation temporaire de maté­

rie l scientifique, actuellement préparé par le Conseil de coopéra­

tion douanière, en consultation avec l'Unesco. Elle a estimé que

cette convention, qui sera probablement adoptée dans un proche

avenir, offrirait d'importantes dispositions pour renforcer la libre

circulation internationale du matériel scientifique.

Livres et objets pour aveugles. La réunion a recommandé une

application libérale de presque toutes les autres dispositions de

l'Accord de Florence. En ce qui concerne le livre, elle a été saisie

d'une demande de l'Union internationale des éditeurs tendant à faire

reconnaître à celui-ci un statut spécial, qui l'exonérait non seule­

ment des droits de douane, mais de toutes taxes et autres imposi­

tions intérieures.

Ne se jugeant pas habilitée à recommander

1 ' adoption par les gouvernements d'un tel statut, la réunion a ce­

pendant invité les Etats à envisager la possibilité d'exonérer les

livres de taxes intérieures et, en tout cas, à appliquer l'accord le

(12)

plus litéralement possible en les soustrayant, par exemple, aux re s ­

trictions quantitatives et en les faisant bénéficier de plus grandes

facilités de dédouanement. Elle a aussi recommandé l'application

de l'accord , notamment, à tous les livres, quelle que soit la langue

dans laquelle ils sont imprimés, y compris les éditions de luxe.

D'autre part, la réunion a été informée par l'Organisation mondiale

de la protection sociale des aveugles qu'une enquête entreprise dans

une cinquantaine de pays établit que l'A ccord de Florence s'est r é ­

vélé un instrument extrêmement profitable aux aveugles. La réu­

nion a invité les gouvernements à exonérer des droits de douane

quelques articles pour aveugles encore soumis à ces droits dans

certains pays.

Accord de Beyrouth

Les participants ont mis l'accent sur le fait que, par-dessus tout,

cet accord permet d'élim iner les obstacles résultant non seulement

des droits de douane, comme l'A ccord de Florence,. mais aussi de

toutes les restrictions quantitatives et des mesures de contrôle de

change. Ils ont généralement admis qu'à cet égard les deux ac­

cords de l 'Unesco se complètent. Dans ces conditions, la réunion

a recommandé que les gouvernements appliquent les dispositions de

1 Accord de Beyrouth dans le sens le plus large pour permettre le

maximum d'échanges de matériel audio-visuel sous le bénéfice de

cet accord.

NOUVELLES ADHESIONS

Examinant les mesures propres à encourager l'adhésion de nou­

veaux Etats, la réunion a pris acte des difficultés que rencontrent

les pays en voie de développement pour devenir parties aux accords

en raison, surtout, de l'engagement qu'ils doivent souscrire de

fournir des devises pour l'achat de certaines catégories de maté­

riels ainsi couverts. On a fait remarquer que les parties contrac­

tantes sont, en très forte majorité, des pays développés et indus­

trialisés. Ces pays, principaux exportateurs de toutes les catégo­

ries de matériel considérées, trouveraient plus d'avantages à y

adhérer que les pays en voie de développement lesquels, s 'ils ont

le plus grand besoin d'équipement de caractère éducatif, scienti­

fique ou culturel veulent, d'autre part, protéger leurs jeunes indus­

tries nationales. De plus, le renoncement de ces pays à certains

droits de douane constituerait un facteur économique très important.

lous les participants ont été d'avis qu'il faudrait étudier ces

problèmes avec le plus grand soin en vue de trouver des solutions

permettant à ces pays, qui groupent la majeure partie de la popula­

tion mondiale, d'adhérer en plus grand nombre aux accords. A cet

égard, la réunion a été informée des dispositions que l 'Unesco a

adoptées, dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le

(13)

commerce et le développement (UNCTAD), pour encourager des

mesures telles que les prêts à long term e, assortis de faibles taux

d'intérêt, et les programmes de financement compensatoires, qui

pourraient aider les pays en voie de développement à se procurer le

matériel dont ils ont besoin pour leur développement éducatif et so­

cial.

MISE EN OEUVRE DES RECOMMANDATIONS

En définitive, les débats ont généralement fait ressortir que les

deux accords se sont révélés des instruments souples et efficaces.

Dans le cadre de leurs dispositions et des recommandations de la

réunion, les gouvernements pourront eux-mêmes concevoir d'au­

tres types ou modalités de collaboration et adopter des mesures

peut-être plus libérales encore que celles qui ont été prévues jus­

qu'à présent. A ce propos, la réunion a invité le Directeur général

de l 'Unesco à transmettre le rapport final qu'elle a adopté aux

Etats membres et membres associés de l'Organisation, en leur de­

mandant de l'in form er de toutes mesures qu'ils décideraient de

prendre pour donner suite aux suggestions et conclusions de la réu­

nion, et de communiquer ensuite ces informations à tous ces Etats.

Les participants ont été d'avis qu'une nouvelle réunion pourrait

être convoquée par l 'Unesco d 'ic i à cinq ans. Ils ont estimé que

des changements importants - par exemple l'adhésion de nouveaux

Etats aux deux accords - qui pourraient se produire d 'ic i là, justi­

fieraient la convocation d'une telle réunion.

Il y a lieu de rappeler en conclusion que la réunion de Genève a

souligné à maintes reprises que, si les accords dont elle a examiné

l'application constituent bien des instruments internationaux à ca­

ractère tarifaire et commercial, il n'en reste pas moins qu'ils so»:t

aussi - et là réside leur valeur essentielle - des auxiliaires pré­

cieux au service des objectifs de libre diffusion des idées dont fait

état l'A c te constitutif de l 'Unesco.

(14)

L’alphabétisation au Kenya*

Au Kenya, l'alphabétisation subit depuis plusieurs mois une profonde

metamorphose dans tous les domaines: programme, financement,

recrutement et formation du personnel, coordination des activités,

mise à la disposition des nouveaux alphabètes de textes de lecture

complementaires. Cette orientation nouvelle qui remonte au milieu

del'annee 1966n'a cessé de s'accentuer depuis et nous allons essayer

d'en analyser ici les principaux aspects.

Programme

Dans la période qui va de l'accession à l'indépendance au mois de

juin 1966, le programme d'alphabétisation se limitait à l'enseigne­

ment des trois matières de base: lecture, écriture et calcul. Les

cours, dont la plupart avaient une existence fort brève, débutaient

et se terminaient de façon anarchique: ni plan d'ensemble, ni con­

trôle, ni souci de la qualité de l'enseignement. On n'avait rien à

proposer aux anciens illettrés désireux d'afferm ir et de parfaire

leurs connaissances, qui, victimes de cette lacune, retombaient

fréquemment dans leur état initial.

Aujourd hui, en plus des trois disciplines fondamentales, le

programme comprend, suivant le cas, des notions de géographie et

d'histoire, d'instruction civique, d'agriculture, de puériculture,

d enseignement ménager, d'éducation sanitaire, etc. Dans chaque

district,^ le fonctionnaire responsable et les maîtres chargés de

1 alphabétisation invitent le personnel des centres de formation pour

le développement communautaire, les professeurs d'établissements

* Cet article s'inspire d'un rapport établi, au milieu de l'année 1967,

par M. Anibal Buitron, que l'Unesco, après lui avoir confié de

nombreuses missions, a nommé conseiller principal pour l'édu­

cation des adultes au Centre est-africain d'alphabétisation de

Nairobi où il a exercé ses fonctions du 4 octobre 1965 au 21 mai

(15)

du second degré et d'écoles normales, les membres des conseils

de comté et de diverses organisations bénévoles à faire des cause­

ries et des démonstrations pratiques qui donnent au programme

plus d'intérêt et de portée.

En outre, un projet de campagne de post-alphabétisation com­

portant un enseignement du premier degré pour adultes et une fo r­

mation professionnelle est déjà établi. Il doit permettre aux nou­

veaux alphabètes qui le peuvent ou le désirent de se perfectionner en

suivant des cours spéciaux accélérés. Pour les autres, sont prévus

des cours pratiques relatifs à diverses activités artisanales.

Les classes d'alphabétisation fonctionnent maintenant de façon

rationnelle et permanente sur une base sélective. C'est ainsi que,

pendant la première année, l'application du programme a été lim i­

tée à dix districts et, dans chacun d'eux, à certaines catégories

professionnelles - agriculteurs, ouvriers d'usines et de plantations,

employés du secteur public ou pEivé - qui, mieux que d'autres,

peuvent tirer un profit immédiat des connaissances acquises et contri­

buer efficacement à l'essor du pays. Cette alphabétisation fonction­

nelle entre ainsi dans le cadre plus vaste des autres programmes

de développement.

Financement

Avant juin 1966, aucun crédit n'était inscrit au budget de l'Etat pour

ce domaine d'activité, même si la division du développement com­

munautaire au ministère de coopératives et des services sociaux

lui consacrait incidemment de modestes sommes.

En revanche,

dans l'exercice 1966-1967, le gouvernement a prévu l'équivalent de

20. 000 livres sterling pour l'alphabétisation, sans parler du léger

supplément provenant des droits de scolarité. Ces 20. 000 livras -

tout en représentant moins de la moitié du montant qui serait néces­

saire - ont servi à payer les traitements des responsables de la

campagne à l'échelon national et, dans chaque district, de leur per­

sonnel et des 323 enseignants. Ces crédits couvraient également

les frais de formation des fonctionnaires responsables d'achat

de livres de lecture élémentaires ou complémentaires et d'autre

matériel.

Personnel

•*

.

Alors qu'autrefois il n'y avait pas un seul responsable officiel de

1' alphabétisation, aujourd'hui chaque district choisi est doté d'un

fonctionnaire à plein temps qui a pour mission d'assurer la forma­

tion des maîtres, d'organiser les cours, de contrôler le déroulement

de toutes les activités en ce domaine. Nommés et entraînés pour

s'acquitter de ces tâches, ces fonctionnaires savent que le succès

ou l'échec de la campagne dans leur secteur dépend essentiellement

de leur compétence, de leur esprit d'initiative et de leur dévouement.

C'est peut-être d'ailleurs cet accroissement des responsabilités qui

(16)

a attiré beaucoup d'entre eux, déjà en service, vers le secteur de

l ’ alphabétisation où ils perçoivent un traitement sensiblement équi­

valent, Ils sont appelés à se déplacer constamment, à inspecter

les cours, à étudier avec les maîtres et les dirigeants locaux les

problèmes et les besoins et les meilleures solutions à y apporter.

Outre le stage initial auquel ils avaient participé avant d'entrer

en fonctions, les dix responsables de district ont été convoqués du

12 au 14 avril 1967 à Nairobi pour suivre à l'Institut d'administra­

tion du Kenya des cours de mise à jour. A cette occasion, des

membres de différents services officiels, d'organisations bénévoles

et du Centre Unesco est-africain d'alphabétisation ont eu avec eux

d'utiles conversations et ont pu leur suggérer des mesures effica­

ces. De retour dans leurs districts, les participants au stage de

Nairobi ont a leur tour organisé des séminaires à l'intention des

maîtres.

Autrefois les cours d'alphabétisation étaient confiés, en général,

à d anciens eleves de l'enseignement primaire payés irrégu lière­

ment à l'aide de droits de scolarité, ignorant pratiquement les ins­

pections, ne sachant à qui demander conseil. Aujourd'hui 70^» de

ceux oui font les cours sont des maîtres d'écoles qu'inspecte, aide

et conseille très régulièrement le responsable du district et qui

touchent chaque mois un traitement fixe.

Droits de scolarité

Au début, le montant des droits variait dans des proportions impor­

tantes suivant les lieux - de 5 à 15 shillings par mois - et les ma-

nue s, cahiers, crayons, etc. étaient à la charge des élèves. Main-

tenant, le taux est unifié à 2 shillings par mois et le matériel est

ourni. D ou un accroissement considérable des inscrits qui, en

certains endroits, atteignent le chiffre de 100.

Aussi a-t-on dû

parfois scinder les effectifs en deux ou trois groupes.

Certains

responsables de districts ont reçu 1' autorisation de recruter des

maîtres supplémentaires pour que les cours soient suivis par un

maximum de 40 élèves.

Textes de lecture complémentair es

Les ouvrages se limitaient, à l'origine, aux livres de lecture élé­

mentaires et à un ou deux ouvrages dans chaque grande langue v e r­

naculaire. Les nouveaux alphabètes avaient donc rapidement épuisé

es ressources disponibles car leurs aptitudes n'étaient pas assez

eve oppees pour qu'ils puissent s'intéresser aux quotidiens, pério-

îques et volumes qu'on se procure dans les librairies et autres

£™lnV\d e,yente- MaintenanL le journal en langue swahili de Nairobi,

laifaleo .publie chaque semaine à l'intention de cette catégorie de

lecteurs des pages spéciales. Ces pages, au nombre de deux, de

mars 1966 a fin février 1967, au nombre de quatre, depuis cette

date, paraissent en anglais sous le titre "Learn and progress" et en

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swahili sous le titre "Jifunze na Uendelee". Rédigés à 1' aide dé

termes courants et en phrases courtes, ces textes abordent une

grande variété de sujets - éducation, santé et hygiène, agriculture,

promotion féminine, mouvement coopératif, etc. - en s' efforçant

toujours de fournir aux nouveaux alphabètes des informations et de

les fam iliariser avec des notions ayant un caractère pratique. Ils

sont en outre diffusés par la Voix du Kenya. Ce même journal publie

également chaque semaine une leçon de swahili et un bulletin d'in­

formation. Ces initiatives connaissent un vif succès, si l'on en juge

par 1' augmentation de 20% de la vente des éditions spéciales de

"Taifaleo".

D'autre part, le Centre est-africain d'alphabétisation s'occupe

d'un programme de publication de textes de lecture complémentaires

rédigés en anglais et en swahili et d'un prix très peu élevé.

Collaboration et coordination

Afin de remédier à une situation anarchique, une loi de mars 1966

a créé un Conseil d'éducation des adultes pour "conseiller le minis­

tre sur toute question intéressant cette éducation; assurer à cet

égard la coordination entre les ministres, services officiels et o r ­

ganisations privées, déterminer les besoins d'innovations et stimu­

ler les activités dans ce domaine, faire un rapport annuel au minis­

tre sur les progrès enregistrés".

Le Conseil est déjà parvenu à réaliser des accords de collabo­

ration avec certains services gouvernementaux et organismes pri­

vés. C'est ainsi que des responsables d'usines et de plantations

ont accepté de fournir des salles de classe et de prendre en charge

les traitements des maîtres. Le Christian Council du Kenya a bien

voulu laisser certains de ses inspecteurs de l'alphabétisation tra­

vailler dans le cadre de la Campagne officielle tout en continuant à

verser leurs traitements. A Kajiado, une répartition des tâches

est intervenue entre le Christian Council qui inculque aux Masaf

des notions d1

agriculture et d'élevage et les fonctionnaires du

gouvernement qui leur enseignent la lecture et l'écriture dans le

cadre de la campagne.

En conclusion, le programme d'alphabétisation au Kenya, appelé à

connaître encore des développements intéressants et une plus large

extension est d'ores et déjà bien organisé et structuré. Appliqué

par un personnel entraîné et de plus en plus conscient de ses re s ­

ponsabilités, il se caractérise par la continuité et la stabilité, con­

ditions d'efficacité indispensables.

(18)

Nouvelles du Secrétariat

DIRECTION GENERALE

PRESENTATION DE LETTRES DE CREANCE

Le Directeur général a reçu, le 4 décembre 1967, S.E . M. Bonifacio Lastra, ambassadeur, qui lui a rem is ses lettres de créance en qualité de délégué permanent de la République argentine auprès de l ' Unesco.

Il a reçu, le 29 décembre, S.E . M. Epiphan Patrick M. Seddoh, ambassadeur du Ghana en France, qui lui a présenté ses lettres de créance en tant que dé­ légué permanent de son pays auprès de l'Organisation.

CONVENTIONS INTERNATIONALES

S.E . M. A l-B a ssam , ambassadeur, délégué permanent de l'Ir a k auprès de l 'U nesco, a présenté le 21 décembre 1967 au Directeur général l'instrument de ratification par son pays de la Convention pour la protection des biens cul­ turels en cas de conflit armé.

Sont actuellement parties .à cette convention 57 Etats parmi lesquels , au Moyen-Orient, l'Ir a k , Isra ël, la Jordanie, le Liban, la République arabe unie et la Syrie.

COOPERATION UNESCO/UNRWA

La coopération de l 'Unesco et de l'O ffic e de secours et de travaux des Na­ tions Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait l'o b je t d 'en tre­ tiens entre M. Laurence M ichelm ore, Commissaire général de l 'UNRWA, et M. René Maheu, directeur général de l'Organisation, le 3 janvier 1968, à P a ris , au Siège de l 'Unesco.

Cette coopération s 'e x e rc e notamment dans le fonctionnement de 440 écoles UNRWA-Unesco où, actuellement, environ 176.000 enfants de réfugiés arabes de Palestine reçoivent un enseignement.

Les conversations ont porté sur diverses questions concernant l'éd u ca ­ tion des réfugiés et notamment sur la mise en oeuvre, par le Directeur géné­ ral de l'U n esco, de la résolution que le Conseil exécutif de l'Organisation a

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adoptée à ce sujet lors de sa 77e session, en octobre-novembre 1967, et où sont définis les principes qui doivent guider la coopération de l 'Unesco avec l'U N R W A dans le domaine de l'éducation, partout où se trouvent des établis­ sements d'éducation de l'U N R W A .

A l'occasion de cette rencontre, MM. Michelmore et Maheu ont signé un accord, déjà approuvé par le gouvernement de la Confédération suisse, con­ cernant l'Institut d'éducation UNRWA-Unesco établi à Beyrouth. L e gouver­ nement suisse, qui avait versé une prem ière contribution de 1.600.000 francs suisses pour le fonctionnement de cet institut, a décidé d'accord er une aide supplémentaire de 800.000 francs suisses.

L'Institut de Beyrouth a pour but principal d'am éliorer les connaissances professionnelles des maîtres de l'enseignement prim aire et de l'en seign e­ ment secondaire (prem ier cycle), d'origin e palestinienne, chargés d'éduquer les enfants des réfugiés, grâce à l'introduction de méthodes et de techniques pédagogiques modernes.

Au cours des entretiens, le Commissaire général de l'U N R W A a rendu hommage aux généreuses initiatives prises tant par des gouvernements que par des organisations privées dans de nombreuses régions du monde pour r é ­ pondre aux besoins accrus résultant des récentes hostilités au Moyen-Orient. L e NEED (Near East Emergency Donations), organisation des Etats-Unis d'Am ériqu e, dont le président d'honneur est l'ancien Président des Etats- Unis, Dwight D. Eisenhower, s 'e s t montrée particulièrement généreuse. Elle a déjà versé 3.500.000 dollars qui seront suivis d'autres contributions, la plus grande partie de ces sommes devant être affectée à l'extension des possibilités d'éducation et de formation offertes aux réfugiés de Palestine. DEPLACEMENTS DU DIRECTEUR GENERAL ADJOINT

L e Directeur général adjoint a assisté au jubilé de 1 'Indian Economic A sso­ ciation qui a eu lieu récemment à Madras. A cette occasion, il a prononcé, le 27 décembre 1967, un discours: "Pour un jubilé: quelques pensées et souvenirs concernant l'écon om ie du monde et celle de l'In d e ". Il a notam­ ment dressé un bilan de la Décennie des Nations Unies pour le développement, sept ans après son inauguration. Après en avoir analysé les résultats, sou­ vent inférieurs aux espérances , et dégagé certaines tendances préoccupantes en ce qui concerne les rapports entre pays développés et pays en voie de dé­ veloppement, il a poursuivi en ces termes : "Cet exposé objectif est plutôt un appel à la réflexion, à une révision de nos conceptions et à un renouvellement de notre action. Aussi bien, des progrès importants ont été accomplis pen­ dant cette prem ière moitié de la Décennie et l'expérien ce acquise est riche d'utiles enseignements". Puis il a exposé ces progrès - réalisations écono­ miques importantes dans certains pays, développement de la planification appliquée aux politiques et aux programmes gouvernementaux - forte expan­ sion de l'éducation, constitution de quatre grands instruments de développe­ ment, décisions récentes adoptées à Rio de Janeiro par le Fonds monétaire international, "pour conclure que ce bilan donne quelques raisons d 'esp érer une amélioration".

Le 3 janvier, le Directeur général adjoint a assisté à la séance d 'ou ver­ ture de la Conférence internationale d'études tamoules qui a eu lieu en p ré­ sence du Président de la République de l'In d e. Il a prononcé à cette occasion une allocution sur "L 'U n esco et la culture tamoule".

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EDUCATION

DEUX REUNIONS INTERNATIONALES A HAMBOURG

Deux réunions internationales consacrées a des problèmes d' enseignement ont ete organisées par l'Institut de l'Unesco pour l'éducation de Hambourg. La prem ière (18-21 octobre 1967) groupait douze participants de six pays. E lle avait pour objectif la production d'un ouvrage intitulé: "Dénuement culturel et frustration scolaire: nature du phénomène et ses manifestations" qui permettrait aux planificateurs, aux administrateurs et aux enseignants de résoudre moins empiriquement le problème de l'enfance culturellement dému­ nie, ou scolairement frustrée. Les participants ont d'abord tenté une analyse de ces deux formes d'inadaptation, le dénuement culturel résultant d'un milieu caractérisé par des conditions essentiellement défavorables au développement harmonieux de l'enfant - formation insuffisante des parents, manque d'hy­ giène, pauvreté des moyens d'expression, tabous sociaux ou religieux, etc. - et la frustration scolaire affectant plutôt des enfants qui, suffisamment doués et encourages sont cependant prives d'épanouissement physique, intellectuel et moral par suite notamment du sous-équipement des écoles et de la pénurie de maîtres qualifiés. Cette analyse a fait ressortir le danger qu'il y aurait à négliger ces groupes défavorisés et à ne pas élaborer et appliquer à leur in­ tention des méthodes et des techniques d'enseignement appropriées. Exami­ nant ensuite 1' extension géographique du phénomène, les participants ont conclu qu'il serait pratiquement impossible, dans l'im m édiat, de traiter en un seul ouvrage des pays développés (où dénuement et frustration concernent essentiellement des individus isolés ou des groupes m inoritaires) et des pays en voie de développement (où ce double phénomène affecte, à des degrés divers, la quasi totalité de la population). Ils ont décidé que les pays d'Eu­ rope et d'Amérique du Nord, ayant été les seuls à fournir des éléments d'in­ formation, c'est sur eux essentiellement que porterait cette prem ière étude qui abordera les problèmes suivants: identification et définition des groupes à aider; nature des programmes, des méthodes et des techniques à mettre en oeuvre à cet effet; travaux de recherche et d'évaluation à entreprendre pour am éliorer les moyens dont on dispose. La version anglaise de cet ou­ vrage, dont la rédaction définitive a été confiée au professeur A. Henry Passow, du Teachers' College de l'U niversité Columbia (New York), paraîtra au cours du second sem estre de 1968 et une traduction française est prévue pour le second semestre de 1969. En attendant, un compte rendu succinct des travaux et des conclusions de la réunion d'experts d'octobre 1967 sera publié, en anglais et en français, dans le prem ier sem estre de 1968.

„ deuxième réunion (2 et 3 novembre 1967) avait pour thème "Les écoles communautaires dans les pays en voie de développement". Six consul­ tants ont préparé une rencontre d'experts qui, en septembre 1968, étudieront la possibilité d'expérimenter un mode original d'éducation tenant compte des conditions économiques, politiques, sociales et culturelles propres aux pays considérés et organisant les programmes en fonction des caractéristiques du milieu où ils feron t appliqués, l'id ée directrice étant que dans les pays du tiers monde notamment l'é co le doit donner aux élèves une formation géné­ rale etpratique qui leur permette de s'insérer sans difficulté dans leur milieu naturel, et d'y constituer l'elem ent dynamique indispensable à la promotion de son développement économique et social, n semble en effet que l'é co le de type communautaire répond le mieux à la nécessité d'associer la communauté à la vie de l'é co le et d'assurer entre l'une et l'autre un échange continu d'in- ormations et de services. En s'intéressant à ses travaux et en participant

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activement à certaines activités extrascolaires ou périscolaires, les adultes bénéficieront eux-mêmes de ses enseignements et pourront suivre de plus près les études de leurs enfants et créer un milieu plus favorable à leur plein épanouissement. L ' expérience des écoles communautaires se développera dans le cadre du Program m e expérimental mondial d'alphabétisation récem ­ ment lancé sous les auspices de l'Unesco, en coopération avec les diverses organisations du système des Nations Unies et avec d'autres organisations intergouvemementales ou non gouvernementales ainsi qu' avec le concours des Etats membres intéressés. De telles écoles seraient bien placées pour prolonger les effets de l'alphabétisation fonctionnelle en offrant, au sein de chaque communauté, un foyer culturel particulièrement bien adapté aux ex i­ gences et aux possibilités locales. La généralisation de la formule ainsi ex­ périmentée devrait perm ettre aux pays en voie de développement d'échapper progressivem ent au cercle vicieux du dénuement culturel et de la frustration scolaire qui paralyse actuellement leurs divers systèmes d'enseignement. L'ENSEIGNEM ENT DE L A GEOGRAPHIE

EN AFRIQUE TROPICALE

Du 4 au 13 septembre 1967 a eu lieu à Accra, au Centre régional pour l'in ­ formation et la recherche pédagogiques en Afrique, une réunion d'experts organisée, dans le cadre du programme d'assistance technique, par l'Unesco avec le concours de la Commission de l'enseignement de la géographie de l'Union géographique internationale. Son but était de formuler des recomman­ dations et des suggestions pratiques touchant l'enseignement de cette disci­ pline sur le continent africain. A cet effet, les experts ont examiné les pro­ blèmes que soulèvent les objectifs à atteindre, les programmes scolaires, les manuels et autres auxiliaires pédagogiques ainsi que la formation des m aîtres. D 'ailleurs, la réunion d 'A c cra prolongeait plusieurs autres ren­ contres consacrées à l'enseignement africain du second degré et notamment celle des géographes que, au titre du programme de participation aux a ctivi­ tés des Etats membres, le gouvernement éthiopien avait, conjointement avec l'Unesco, convoquées à Addis-Abéba en décembre 1965.

Les participants à la réunion d'Accra ont pris conscience de la nécessité d'élever le niveau de l'enseignement de la géographie et sont tombés d'accord sur l'opportunité de réviser les programmes des écoles du prem ier et du second degré de manière qu'ils reflètent les réalités africaines dans les do­ maines politique, économique et social. Ils ont élaboré dans ce sens deux projets correspondant à chaque niveau et assez souples pour s'adapter aux diversités nationales tant sur le plan scolaire que sur un plan plus général. Ces programmes prévoient, en gros, le passage, dans les études géogra­ phiques, de l'environnement immédiat au village, à la communauté, à la r é ­ gion, puis à la nation et au continent, avant d 'éla rgir l'horizon à l'éch elle mondiale. Ils visent à réagir contre un excès d'abstraction en réservant une large place aux travaux pratiques, à l'observation directe, à l'utilisation de la télévision, voire aux expériences de laboratoire ainsi qu'à associer à l'e n ­ seignement purement scolaire les activités menées hors de la classe. Les experts ont également mis l'accent sur la nécessité d'un équipement de base et de manuels, rédigés de préférence par des auteurs africains, répondant aux besoins de l'A friqu e et donnant un aperçu exact des conditions de vie de ce continent.

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Les versions espagnole et française de cet ouvrage, sorti en anglais fin 1966, ont récemment parm La publication de cette étude dans la collection Unesco: "Program m es et méthodes d'enseignement" marque une étape dans la co­ opération permanente que pratiquent l'Unesco et l'OMS en vue d'am éliorer l ' éducation sanitaire dans les écoles et dans les établissements de formation pédagogique. Elle est fondée sur un avant projet en anglais, français et espa­ gnol envoyé par la prem ière de ces institutions aux m inistères de l'éducation et par l'autre aux m inistères de la santé publique, sur les visites faites dans plusieurs Etats membres, sur les suggestions et les publications adressées à l'Unesco de même que sur la vaste expérience en m atière d'éducation sani­ taire de l'auteur, le professeur C .E . Turner.

Comme l'indique la préface, ce liv r e "se présente sous la form e d'un ordre^du jour annoté à l'usage des groupes de planification ou des comités charges des programmes scolaires. Il expose les problèmes importants et indique certaines des solutions qui leur ont été apportées. Il ne propose aucun programme-type; les autorités nationales, régionales et locales, en élaborant leurs propres programmes, auront toute liberté pour choisir, parmi les nombreuses possibilités énumérées, celles qui leur conviennent le mieux et leur paraissent les plus pratiques".

L ouvrage comprend, après une introduction, quatre chapitres - Infor­ mations générales prélim inaires; L'éducation sanitaire dans les classes p ri­ m aires; L'éducation sanitaire dans les écoles secondaires; La santé des élèves-m aîtres et l'éducation sanitaire dans les écoles normales - que com ­ plètent trois appendices et une bibliographie.

" L 'E D U C A T IO N S A N IT A IR E A L 'E C O L E "

LE CONTENU DE L'ENSEIGNEMENT GENERAL

Une réunion d'experts sur le contenu de l'enseignement général a été organi­ sée par l'Unesco du 16 au 23 janvier 1968, à Moscou, sur l'invitation du ministère de l ' éducation et de l'Académ ie des sciences pédagogiques de l'URSS et avec la coopération de la Commission nationale de l'URSS pour l'Unesco.

Ont participé à cette réunion 18 experts de 16 pays (A lgé rie, Australie, Ceylan, Chili, Colombie, Etats-Unis d'Am érique, France, Hongrie, Inde Kenya, République arabe unie, Royaume-Uni, Suède, Tanzanie, Tchécoslo­ vaquie, URSS) ainsi que les observateurs de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, de l'Organisation mondiale de la santé, du Programm e des Nations Unies pour le développement et de plusieurs o r ­ ganisations non gouvernementales. L e Directeur général de l'Unesco été r e ­ présente d'abord par M. H. Dieuzeide, directeur de la Division des méthodes et techniques nouvelles d'éducation, puis par M. J. McDougall, directeur par interim du Departement des méthodes et techniques pédagogiques et de la formation des m aîtres.

La réunion a été ouverte par M. M. A. Prokofiev, m inistre de l'éducation de l'URSS. M. Dieuzeide a ensuite défini l'objet de la rencontre: "L'U nesco, a -t-il dit, a toujours considéré que l'orientation comme le contenu des sys­ tèmes de chaque Etat membre sont placés sous la responsabilité exclusive des autorités educatives nationales. Mais en même temps l'U n esco a toujours estime que la mise en commun des expériences nationales doit perm ettre aux systèmes éducatifs de gagner en efficacité". l i a donc convié les experts à etudier les solutions possibles au malaise actuel de 1' enseignement, dû à l'afflux des élèves, à l'extension de la scolarité, à l'accélération du mouve­ ment des connaissances, au décalage entre les programmes traditionnels et

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les exigences nouvelles de la société, à la concurrence des moyens audio­ visuels d'inform ation, et, plus généralement, à la difficulté "d'adapter les valeurs et les pratiques pédagogiques à ces situations évolutives".

L e bureau de la réunion était composé comme suit: Président: profes­ seur A. I. Markouchevitch (URSS); vice-présidents: M. M. A. Boudjakdji (A lgérie) et Dr B. Bloom (Etats-Unis d'Am érique); rapporteur: M. Jinpala A iles (Ceylan). Deux comités de travail, présidés respectivement par M. Bloom et M. M orris (Royaume-Uni) ont en outre été constitués, ainsi qu'un comité de rédaction.

Dans le rapport qu'ils ont adopté, les experts s'attachent d'abord à pré­ ciser les objectifs correspondant respectivement à la prem ière phase (6 à 10 ans) et à la deuxième phase de l'enseignement général.

Dans la prem ière phase, l'é lè v e doit:

Apprendre à apprendre - c'es t-à -d ire à observer, à se souvenir, à r a i­ sonner, à s'inform er, à se servir des liv re s , à agir et à travailler par lui- même ou en groupe;

Apprendre à communiquer avec les autres par la lecture, l'écritu re, la parole; à développer ses facultés d'attention, de compréhension et d'expres­ sion;

S'initier aux valeurs de la société dont il fait partie; coopérer avec les membres de son groupe; se fam iliariser avec les différents rôles sociaux; apprendre la tolérance et le respect des autres;

Apprendre à développer sa personnalité propre;

Acquérir une formation générale en m atière d'hygiène, d'alimentation, de culture physique, d'esthétique, de connaissance de la nature, etc.;

Se préparer à la poursuite de ses études.

La seconde phase commence lorsque l'instruction est dispensée par plu­ sieurs m aîtres, chacun enseignant une discipline. Plusieurs dangers mena­ cent ici: la fragmentation par discipline; la surcharge des programmes et la tendance à l'encyclopédisme; surtout, la spécialisation prématurée. Des mesures doivent être prises pour les éviter. Dans cette phase, une attention particulière doit être apportée au perfectionnement des techniques de commu­ nication; au développement des connaissances concernant le monde et la so­ ciété, y compris la société internationale; à l'apprentissage des méthodes de la pensée logique et scientifique; à la préparation générale pour la vie: santé, vie économique, vie fam iliale, loisirs, coopération sociale. La grande préoccupation des autorités scolaires et des enseignants doit être de dévelop­ per l'éducabilité: de donner aux élèves les moyens et le désir de continuer d'apprendre, leur vie durant. Seule l'éducation permanente permet au spécia­ liste de ne pas être dépassé par le progrès scientifique et à tout homme, quel qu'il soit, de suivre l'évolution du monde et de la société.

Les experts ont également adopté une série de principes et de critères techniques à appliquer dans la révision et l'évaluation des programmes sco­ laires. Ils ont formulé des propositions, à l'adresse des autorités nationales et des organisations internationales compétentes, concernant l'action future à entreprendre dans ce domaine. Enfin, ils ont établi une liste de questions exigeant des études plus approfondies.

Au cours de leur séjour à Moscou, les participants ont eu l'occasion de visiter l'U niversité d'Etat Lomonossov, des écoles donnant un enseignement en langue étrangère, le Palais de la jeunesse et des pionniers. Ils ont été reçus au présidium de l'Académ ie des sciences pédagogiques de l'URSS par le président, le professeur Khvostov, qui leur a exposé l'organisation et les activités de l'Académ ie.

(24)

SCIENCES

RECHERCHES SUR L A ZONE ARIDE

Dans une étude en anglais intitulée "Physical principles of water percolation and seepage" l'Unesco vient de faire le point des connaissances actuelles en m atière de percolation et d'infiltration, deux facteurs essentiels de la pénurie d'eau qui s'ajoutent à l'évaporation, phénomène déjà analysé dans cette même série des "Recherches sur la zone aride".

L e présent ouvrage constitue une évaluation et une synthèse de divers travaux consacres à ces processus qui intéressent non seulement les agricul­ teurs, les ingénieurs, les hommes de science et les urbanistes mais aussi l'industrie - pétrolière et chimique notamment - du fait que d'autres fluides ont un comportement voisin de celui de l'eau.

Les auteurs de ce volume, J. Bear, D. Zaslavsky et S. Irmay, tous de la Faculté de génie civ il, de l'Institut de technologie d'Israël, à Haïfa, étudient l'écoulement de l'e a u à travers le sol et celui d'autres fluides en milieux poreux à la lumière de l'hydrodynamique, la thermodynamique et la physique moderne des sols, insistant sur les principes fondamentaux, la méthodologie et les résultats récents de recherches effectuées dans ces domaines.

L'ENSEIGNEMENT DE L A CHIMIE EN ASIE

Pour réa liser une réform e substantielle des programmes de chimie, il faut donner à 1' enseignement des sciences une orientation nouvelle en insistant sur l'acquisition active de connaissances importantes par l'é lè v e à l'issu e d'une série de démarches personnelles, plutôt que sur la transmission passive de ces connaissances dans des cours et par l'étude de manuels; refondre et moderniser la teneur des programmes de chimie; produire des auxiliaires d'enseignement correspondant à ces nouveaux programmes et utilisant les techniques nouvelles (film s, diapositives, trousses de m atériel, enseignement programme, radio et télévision); enfin, assurer le recyclage des professeurs pour qu'ils soient en mesure d'enseigner les nouveaux programmes.

Afin d'aider les responsables de l'enseignement scientifique en A sie à mener à bien une réform e de l'enseignement de la chimie conçue dans cet es­ prit, l'Unesco a mis sur pied un projet-pilote. Les activités qu'il prévoit se répartissent en deux grandes catégories distinctes mais coordonnées: m oder­ nisation des programmes de chimie et mise au point du m atériel d'enseigne­ ment nouveau, ce qui est la tâche essentielle du Centre expérimental d'ensei­ gnement de la chimie installé à Bangkok (Thaïlande) dans les laboratoires de l'U niversité Chulalongkorn; aide à la formation et au perfectionnement des m aîtres, études et rassemblement de données sur l'am élioration des examens et des manuels et sur l'utilisation des méthodes d'enseignement les plus r é ­ centes, autrement dit application au travail scolaire des recherches fonda­ mentales effectuées au Centre de Bangkok.

L'Unesco a invité les spécialistes de l'enseignement scientifique de tous les pays d'Asie à organiser à l'échelon national un "groupe d'étude pour l'a m é­ lioration de l'enseignement des sciences", qui peut s'associer au projet-pilote afin de bénéficier de son concours. De tels groupes fonctionnent actuellement dans les pays suivants: Afghanistan, Birmanie, Ceylan, République de Chine, Corée, Inde, Iran, Israël, Japon, Malaisie, Népal, Pakistan, Philippines et Thaïlande. L'Unesco les aide de diverses façons: elle leur fournit du maté­ r ie l expérimental d'enseignement mis au point par le Centre de Bangkok afin

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