— Paul Delaroche. — Du serment. — Le jardinage il la maison. — Types et physionomies de l’armée de Crimée. — Les trois pommes d’or, «nnte. — Chronique musicale. — Lilliput. Voyage à Monaco. •— Curiosités littéraires. — Revue scientifique. — Fête à la manufacture de Sèvres. — Variétés.
Cravnres: Rechid-Pa'-ha, portrait. — Paul Delaroche. — TTorace Vernet.
— Tombeau de la famille Delaroche. — L’album de M. D urand-Bra- ger : Convoi de blessés ; soldat
du train et corvée du pain ; les prolonges;la hnlte.— Monaco ; Roquebrune ; le pont Saint- Louis près de Menton ; vue de Menton. — Banquet à la m a nufacture de Sèvres. — Mé daillé de Béranger, -r- Rébus.
grande habileté et d’un sincère désir de conserver il la Tur quie les sympathies de tous ses alliés, sans distinction. ' La tftche de Itéchid n’est pas sans difficulté. — On voit A regret l’hésitation de la llussie A exécuter rigoureusement les clauses du traité du .30 mars. — Les alliés de la
Tur-plus propre A lever les obstacles qui surgissent. — Le grand esprit de Iléchid-Pacha, son long séjour en France, et, quoi qu’en disent ses détracteurs, ses sympathies sé rieuses pour tout ce qui est Français, avec l’habitude du pouvoir, le prestige de respect dont son nom jouit en Tur
quie, le mettront A
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'H i s t o ir e île l a s e m n ln e .
La promotion de Réchid- ’aclia à la dignité de grand vizir a été le thème de Itenucoup de suppositions Rl de «onlradictions sur les influences qui l’ont fait succéder à Aali-Pacha, — (juoi qu’il en soit de ces Influences, dont les effets sentie seul intérêt qui nous importe, nous publions la noie suivante, jointe A l’en voi d’un excellent portrait du grand-vizir, et qui est l’expression de l’opinion publique A Constantinople.
Vers la fin d’octobre 18A6, dans notre n" l!)l, il y a juste dix ans, nous avons donné une première fols le portrait, d’après Da vid, de cet homme illustre cl nous annoncions sa no mination au grand-vizirat, en disant que cet événe ment était accepté avec joie en Europe, le nom de Iléchid-Pacha étant inti mement lié à toutes les idées généreuses et de pro grès qui ont signalé le rè gne de S. M. le sultan Ab- dul-Medjid.
Nous offrons à nos lec teurs aujourd’hui la re production nouvelle des traits de ce ministre si connu et si populaire, ren voyant A d’autres sources pour l’histoire de ses ser vices et des embarras po litiques qu’il a été si sou vent appelé A surmonter, p Le souverain de cet em pire régénéré, ce souve rain qui est parvenu, par des mesures civilisatrices et par la glorieuse lutte soutenue sur le Danube, à
faire, par le traité de Pa- Réchid-Pacha, grand-vizir de la Sublime Porte.
me de surmonter les dif ficultés du moment; et nous sommes persuadés que tout le monde approu vera le nouveau choix du Sultan.
Jusqu’à nouvelles com plications , l’alliance est plus inlirpe que jamais a- vec l’Angleterre. C’est dn moins ce que répètent A ¡’envi presque toutes les feuilles anglaises obéissant A un mot d’ordre commun. Les deux questions impor tantes au sujet desquelles desdissentiments s’étaient élevés paraissent enfin sur ie point d’ftre résolues. La Russie demanderait main tenant qu’il'fûl établi dans l’iie des Serpents une es pèce de commissariat mix te, relevant de toutes les puissances qui sont enga gées dans la question, et elle abandonnerait com plètement ses prétentions sur Bolgrad. Si ces nou velles sont vraies, les jour naux anglais seront obli gés de renoncer A leurs objurgations quotidiennes sur l’astuce et la mauvaise, foi du cabinet russe. De plus, l'Angleterre n'aurait plus aucun motif de lais ser sa flotte dans la mer Noire, et l’Autriche se ver rait obligée, A son grand regret, d’évacuer les Prin cipautés, qu’elle considère à peu près comme son bien. Enfin, les cabinets de Lon dres et de Vienne n’au raient plus aucun prétexte de s’opposer A la réunion du congrès réclamé par la France et la Russie.
En attendant, les trou pes autrichiennes conti nuent d’occuper les Prin cipautés, et les Anglais la mer Noire. Le nouveau cabinet ottoman , formé d’éléments trop divers pour être durable, est pour le moment, dit-on, dévoué aux intérêts de Londres et devienne; on peut donc
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Taha Toros Arşivi