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Evenements de Marache

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Academic year: 2021

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Evénements de iarache

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A la suite de la relève des troupes Britanniques, les Auto­ rités “illtalres Françaises, enrôlèrent dans la gendarmerie lo­

cale un grand nombre d ’Arméniens, Des patrouilles formées exclu­ sivement de ces derniers, faisaient souvent des rondes dans les quartiers musulmans, où ils se livraient à dessein à de fréquent tes agressions et à des actes de nature à blesser les sentiments de la population rausulmanne. Les Autorités Françaises se sont même vu obligées de aévir & maintes reprises contre les auteurs de ces méfaits. D ’un autre côté, des contingents arméniens se portèrent tant à c r a c h e que dans certains villages de la région,

à toutes aortes de violences et à des crimes contre la popula­ tion rausulmanne, Malgré la pénible impression produite par ces méfaits sur ladite population, celle-ci s ’abstint de toute mani­ festation hostile.

Influencé sans doute par les Arméniens qui lui faisaient accroire que les Turcs méditaient une attaque contre les troupes Françaises ou le massacre des Chrétiens, l ’agent politique fran­ çais crut devoir,-sans q u ’aucun fait de nature à justifier des .soupçons se soit produit,— procéder & l ’arrestation du Gouverneur intérimaire, du Corn andant de la Gendarmerie, du préfet, de

1 ’Ingénieur des Travaux Publics, ainsi que de deux notables de la Ville.

En même temps ledit agent se rendait & la résidence Gou­ vernementale, où il déclarait prendre en mains l'administration

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fcaiû par eea mesure» extraordinaire», u n asaea grandi nombre de Musulmans de ¿arache ayant à leur tête le» c on se il 1er» muni­ cipaux de la ville, «e portèrent à la résidence Gouvernementale pour demander au Gouverneur ranqais de recevoir une délégation désignée par elle, pour lui exposer »e» doléances et ses voeux.

Ces musulmans s ’abstinrent de tout© manifestation hostile ¿4« 1* on eut apparemment se méprendre sur leurs intentions, csr ils lurent à leur arrivée devant la résidence du Gouverneur, accueillis par de nombreux coups ae fusil et de mitrallieu*«, tirés par les Arméniens qui gardaient ladite résidence.

La foule ne riposta pas mais quand elle se vit poursuivie et traquée partout, elle se défendit à coup de pierres, car elle n ’était pas armée. Ce n ’est q\ie plus tard, alors eue les Arméniens (civil» et militaires) attaquèrent la population iâusulmane dans la ville et tirèrent A bout portant sur elle, sans épargner les fera ©a et les enfant», que de» , usulraans

poussée par l 1instinct de la conservation, commencèrent 4 ré­ pondre par les armes au feu dirigé contre eue.

Kai» alors, les canons et le» mitrailleuses placés dan» la ville ouvrirent 1m. édiateamnt le feu sur les quartiers habités par les musulmans. Plusieurs de ces quartiers furent

consumés et les usulmans pris entre l ’incendie de leur»

maisons et le feu de l'artillerie furent fauchés par centaine», t ntretea^s on ce battait dans les mies. Le fait que ces cor»- bats eurent exclusive-aat c amas t. hé être vies quartier« habitas par les ¡nuaulasans prouve que ces dernier« n'étslent pas lea

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-assaillants*

Cependant, la nouvelle du massacre des Musulmans de f/larache par les Arméniens s*étant répandue dans le pays, des nomades Kurdes et Arabes ainsi qu'un petit nombre de Turcs, accoururent au secours de leurs coréllgionnaires.

Au cours des combats et du tumulte qui s'ensuivirent, il y eut inévitablement parmi les non-combattants, tant Chrétiens que musulmans, une ou deux centaines de tuéB et de blessés. Mais il ne s'agit nullement là d'un massacre organisé, l'unique but poursuivi par des tribus accourus au secours de la place, étant de délivrer leurs coréllgionnaires, La chose est tellement

vraie, qu'aprôs l'évacuation définitive de la ville, le calme fut rétabli dans la cité où les Arméniens jouirent de la pro­ tection de ceux-là mômes qu'ils avaient attaqués avec tant de haine*

Les Français et les Arméniens retirés aux environs de

Marache et ayant reçu des renforts suffisants reprirent le bonv* bardement de la ville dont les deux tiers furent détruits.C'est par l'effet de ce bombardement que quelques quartiers chrétiens furent également brûlés.

D'autre part, certain nombre de villages musulmans soup­ çonnés de connivence avec les défenseurs de Marache, furent cernés et devinrent l'objet de toutes sortes de violences et de cruautés de la part des Arméniens, ceux-ci y commirent des

massacres sans épargner les femmes et les enfants.

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toutes parts et coupas de toutes c

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cations eurent & souffrit? des affres de la fala et un asses grand nombre d*entre eux péri­ rent, faute de nourriture.

Il est à relever que sur les £0.000 Arméniens qui peuplaient la région, plua de la moitié évacua le pays à la suite de» troupe» Françaises ou quitta ultérieurement la ville pour ae rendre à

Zéitun, Ielahié etc... de aorte qu*ll est faux d*attribuer la

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diminution de leur nombre à u n .'nassacre de la part des Musulmans. four mettre la vérité a u grand jour, le Gouvernement Ottoman a demandé qu * une enquête minutieuse fut effectué sur les lieux par une cojnmiselon mixte.

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D'après les Informations reçues de source sûre, la démis­ sion du Cabinet Ali Rira Pacha doit-être attribuée aux conti­ nuelles immixtions des représentants alliés dans les affaires

intérieures de la Turquie.

La dernière offensive prise par l'armée Héllênique consi­ dérablement renforcée dans ces derniers temps avait déjà bien ébranlé la situation d u cabinet. Par suite, la sommation du G é ­ néral Anglais Miln relatif au retrait de trois kilomètres de

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la limite spérative f&xée par la décision de la Conférence su­ prême et par conséquent livrer entre les mains des Grecs des centaines de villages Turcs avec des milliers d'habitants et f a ­ ciliter ainsi la répétition des massacres des populations inno­ centes ainsi que cela s'était produit à S m y m e ne pouvait cer­ tainement pas être acceptée par ledit Gouvernement, qui faisant ressortir tous ces dangers, avait vainement essayé d'insister auprès du Général Anglais à renoncer à ce projet.

D'autre part, pour influencer le conseil suprême les Grecs ainsi que les Arméniens poursuivirent une affreuse propagande de ftaine et de mensonge sous les rubriques de nouveaux massacres des Chrétiens par les Turcs.

La censure interalliée empêche systématiquement toute mesu­ re ou tentative du Gouvernement afin de réfuter ces calomnies criminelles. Par contre le style impertinent et outrageant des presses Grecques et Arméniennes de Constantinople contre le G o u ­ vernement et le peuple Turc se volt encouragé ouvertement même

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par Celle-ci. Devant cet état de chose il est évidemment bien im­ possible de démontrer aux peuples de l'Occident la réalité des faits. C'est une des causes parmi tant d'autres qui a provoqué bik

la démission du Cabinet.

Quant aux faits de Marach, ils sont plutôt dûs aux agres­ sions des arméniens habillés en soldat français

Malgré la présence des preuves palpables relatives à ces incidents provoqués par les Arméniens le Sénat Ottoman a invité le Cabinet d'assurer l'ouverture d'une enquête interalliée afin de chercher les béritables coupables et les punir en conséquence

Les conditions de l'armistice ne donnent aucun droit aux alliés d'intervenir sans cesse dans les affaires intérieures de la Turquie.

Et surtout priver

un peuple de l'usage de son droit le plus sacré qui est celui de se défendre contre de fausses et crimi­

nelles calomnies et ce, au moment ou sa destinée est en danger est certainement contraire aux principes de tous les droits existants au monde.

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A u jao»»mt où les destinées de la Turquie sont e n di*cus*ian,' certain» »illeux malveillante» répandent de»

nouvelles tendancieuse» dans le but de rendre la nation Turque odieuse aux yeux de l ’Europe et d'influencer défavorablement 1©* décisions do la Conférence de la Paix.

A en croire ce» nouvelles i’O.OOO Arméniens auraient été massacré» en Anatolie. Or, aucune agression n'a été commise

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contre la population Chrétienne e n Aaie- iineure depuis 1* Armis­ tice, en dehors doe eallir.jiior.» qui a© sont produits dans la région de iarsche. D'après les renseignements recueillis par le Gouvernement Impérial, ce» collision» ont e u lieu dans le» ciroonstanees suivante«*

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