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Les modeles de financement du processus d'industrialisation des pays emergents: le cas de la Turquie

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UNIVERSITE DE PARIS III - SORBONNE NOUVELLE

ECOLE DOCTORALE ESPACE EUROPEEN CONTEMPORAIN

UNIVERSITE DE KOCAELİ

INSTITUT DES SCIENCES SOCIALES

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLİQUEMENT PAR

İLHAN GÜLLÜ

LES MODELES DE FINANCEMENT DU PROCESSUS

D’INDUSTRIALISATION DES PAYS EMERGENTS : LE

CAS DE LA TURQUIE

GELİŞMEKTE OLAN ÜLKELERİN SANAYİLEŞME

SÜREÇLERİNİN FİNANSMAN MODELLERİ : TÜRKİYE

ÖRNEĞİ

THESE

POUR LE DOCTORAT EN SCIENCES ECONOMIQUES DE L’UNIVERSITE PARIS III

ET UNIVERSITE DE KOCAELİ

(2)

UNIVERSITE DE PARIS III - SORBONNE NOUVELLE

ECOLE DOCTORALE ESPACE EUROPEEN CONTEMPORAIN

UNIVERSITE DE KOCAELİ

INSTITUT DES SCIENCES SOCIALES

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLİQUEMENT PAR

İLHAN GÜLLÜ

LES MODELES DE FINANCEMENT DU PROCESSUS

D’INDUSTRIALISATION DES PAYS EMERGENTS : LE CAS DE

LA TURQUIE

GELİŞMEKTE OLAN ÜLKELERİN SANAYİLEŞME

SÜREÇLERİNİN FİNANSMAN MODELLERİ : TÜRKİYE ÖRNEĞİ

THESE DİRİGEE PAR M.ALAİN CROCHET ET M.GÜLTEKİN RODOPLU

THESE

POUR LE DOCTORAT EN SCIENCES ECONOMIQUES DE L’UNIVERSITE PARIS III

ET UNIVERSITE DE KOCAELİ

(3)

UNIVERSITE DE PARIS III - SORBONNE NOUVELLE

ECOLE DOCTORALE ESPACE EUROPEEN CONTEMPORAIN

UNIVERSITE DE KOCAELİ

INSTITUT DES SCIENCES SOCIALES

THESE

POUR LE DOCTORAT EN SCIENCES ECONOMIQUES DE L’UNIVERSITE PARIS III

ET UNIVERSITE DE KOCAELİ

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT PAR İLHAN GÜLLÜ

LES MODELES DE FINANCEMENT DU PROCESSUS

D’INDUSTRIALISATION DES PAYS EMERGENTS : LE

CAS DE LA TURQUIE

GELİŞMEKTE OLAN ÜLKELERİN SANAYİLEŞME

SÜREÇLERİNİN FİNANSMAN MODELLERİ :

TÜRKİYE ÖRNEĞİ

Tezin Kabul Edildiği Enstitü Yönetim Kurulu Tarihi ve No:05/11/2008-2008/26

Jury :

M. Jérôme BALLET, Maître de Conférences, Université de Versailles.

M. Alain CROCHET, Maître de Conférences, Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle.

M. Erol EREN, Professeur des Universités, Université de Beykent. M. Vasfi HAFTACI, Professeur des Universités, Université de Kocaeli.

M. Xavier RICHET, Professeur des Universités, Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle.

M.Gültekin RODOPLU, Professeur des Universités, Université de Kocaeli.

(4)

TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX...XI PRINCIPAUX SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

DANS CE TRAVAIL...XVIIII

INTRODUCTION...1

PARTIE I : ECONOMIE DE LA TURQUIE ET SON PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT...5

CHAPITRE I : APPROCHE ECONOMIQUE DU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT...7

1. LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT...7

1.1. LE PERSPECTIVE HISTORIQUE DU DÉVELOPPEMENT...11

1.1.1. LA CRÉATION DES COMMISSION ÉCONOMIQUES PAR L’ONU...12

1.1.2. LA PERSPECTIVE DE CHICAGO...14

1.1.3. LES POLITIQUES STRUCTURALISTES...15

1.1.4. LE CONSENSUS DE WASHINGTON...16

1.1.5. LE COURANT NÉO-STRUCTURALISTE...17

1.1.6. L’APPROCHE ALTERNATIVE DU RÔLE DE L’ETAT...18

1.2. LES TYPOLOGIES DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT...18

1.2.1. LE PAYS “EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT” OU “EN COURS DE DÉVELOPPEMENT”...22

1.2.2. LE PAYS “SOUS-DÉVELOPPÉS”-PAYS “À FAIBLE DEGRÉ D’UTILISATION DES RESSOURCES NATURELLES”...24

1.2.3. LE PAYS “SOUS-DÉVELOPPÉS” - PAYS “AYANT VOCATION AU DÉVELOPPEMENT”...26

1.2.4. LE PAYS “SOUS-DEVELOPPÉS” - PAYS “INCAPABLES DE COUVRIR LES FRAIS FONDAMENTAUX DU STATUT HUMAIN”...28

1.2.5. LE PAYS “SOUS-DEVELOPPÉS” - LE “TIERS-MONDE”...29

1.2.6. LE PAYS “SOUS-DÉVELOPPÉS”-PAYS “PAUVRES”...30

1.3. LE RAPPORT ENTRE LE DÉVELOPPEMENT ET LA CROISSANCE. .34 1.3.1. LES INDICATEURS DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE...37

1.3.1.1. LE PRODUIT NATIONAL BRUT (PNB)...37

1.3.1.2. LE PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (PIB)...39

1.3.1.3. LE COEFFICIENT GINI...40

1.3.2. LES INDICATEURS DU DÉVELOPPEMENT...43

1.3.2.1. LA PART DU PIB DANS LES SECTEURS...44

1.3.2.1.1. LE SECTEUR AGRICOLE...45

1.3.2.1.2. LE SECTEUR DES SERVICES...46

1.3.2.1.3. LE SECTEUR INDUSTRIEL...47

1.3.2.2. PARITÉ DES POUVOIR D’ACHAT (PPA)...49

1.3.2.3. L’INDICATEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)...49

(5)

1.3.2.5. LA TECHNOLOGIE ET LA COMPÉTENCE...51

1.3.2.6. LA STRUCTURE DE PRODUCTION...54

1.4. LA DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT...57

1.5. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE...58

1.5.1. LE LIEN ENTRE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET L’ENVIRONNEMENT...58

1.5.2. LE DÉVELOPPEMENT DÉFINI PAR LES CONCEPTS DE « BESOIN » ET DE « LIMITATION »...60

1.5.3. LA GOUVERNANCE INTERNATIONAL ET L’ENVIRONNEMENT...61

1.5.3.1. LES OBJECTIFS DU GATT ET L’ENVIRONNEMENT 62 1.5.3.2. LES OBJECTIFS DU FMI ET L’ENVIRONNEMENT....63

1.5.3.3. LES OBJECTIFS DE LA BANQUE MONDIALE ET L’ENVIRONNEMENT...63

2. LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE...65

2.1. LES ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SUIVANT ROSTOW...65

2.1.1. LA SOCIÉTÉ TRADITIONNELLE...67

2.1.2. LES CONDITIONS PRÉALABLES DU DÉMARRAGE...68

2.1.3. LE DÉMARRAGE...69

2.1.4. LA MARCHE VERS LA MATURITÉ...70

2.1.5. L’ÈRE DE LA CONSOMMATION DE MASSE...70

2.2. LE RAPPORT ENTRE LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET L’INDUSTRIALISATION...72

2.2.1. LA PREMIÈRE VAGUE DE L’INDUSTRIALISATION...74

2.2.2. LA DEUXIÈME VAGUE DE L’INDUSTRIALISATION...76

2.2.3. LA TROISIÈME VAGUE DE L’INDUSTRIALISATION...78

2.2.4. LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ÉCOLOGIQUEMENT DURABLE...80

2.2.5. LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL AU 20ÈME SIÈCLE...81

2.3. LA THÉORIE DE L’INDUSTRIALISATION...85

2.3.1. LA DÉFINITION DE L'INDUSTRIE...86

2.3.2. LES ÉTAPES LES PLUS IMPORTANTES DU PROCESSUS DE FORMATION DE L’ÉCONOMIE INDUSTRIELLE (EUROPÉENNE) SUIVANT FURTADO...87

2.3.2.1. LA SATURATION DE COMMERCE...87

2.3.2.2. LES POLITIQUES PROTECTIONNISTES...88

2.3.2.3. LES ORGANISATIONS COLLECTIVES DE PRODUCTION...88

2.3.2.4. LA DIVISION DU TRAVAIL...89

2.3.2.5. LA VALORISATION CROISSANTE DES CONNAISSANCES PROGRESSIVES DE LA STRUCTURE DU MONDE PHYSIQUE ET LA VALORISATION CONSÉCUTIVE DES SCIENCES NATURELLES...89

(6)

2.3.2.6. L’ÉCONOMIE INDUSTRIELLE DE

LIBRE-ENTREPRISE...90 2.3.2.7. LE DÉVELOPPEMENT DES

MARCHÉS DE CAPITAUX...90 2.4. LA DIFFÉRENTIATION ENTRE L’ÉCONOMIE COMMERCIALE ET

L’ÉCONOMIE INDUSTRIELLE...90 2.4.1. LA NAISSANCE DE L’ÉCONOMIE INDUSTRIELLE...91 2.4.2. LA DÉFINITION DE L’ÉCONOMIE INDUSTRIELLE...93 CHAPITRE II : ECONOMIE DE LA TURQUIE ET SON PROCESSUS

D’INDUSTRIALISATION...97 1. LA PLACE DE LA TURQUIE PAR RAPPORT AUX PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT...97

1.1. LE CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT ET SES PÉRIODES : LE CAS DE LA TURQUIE...98 1.2. UN PAYS DÉFINI PAR LES CRITÈRES D’EMERGENCE...100 1.2.1. UN NIVEAU DE REVENU FAIBLE ET SA CROISSANCE NON

RÉGULIÈRE...100 1.2.2. UN POTENTIEL D’ARTICULATION ENCORE CONSIDÉRABLE

ENTRE LES SECTEURS...102 1.2.3. UN NIVEAU MOYEN

DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)...104 1.3. UNE TYPOLOGIE DES PAYS ÉMERGENTS………...106 1.4. UN NIVEAU D’INDUSTRIALISATION EN ÉVOLUTION………..110 1.5. UN DEGRÉ D’INDUSTRIALISATION ÉMERGENTE……….111 2. LES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION...119

2.1. LES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION DE SUBSTITUTION D’IMPORTATION...122

2.1.1. LES OBJECTIFS DES PAYS À TRAVERS DES POLITIQUES DE SUBSTITUTION D’IMPORTATION...124 2.1.2. LES ÉTAPES DE POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION DE

SUBSTITUTION...125 2.1.2.2. L’ÉTAPE COMPLEXE : LA SUBSTITUTION DES

BIENS INTERMÉDIAIRES ET CAPITAUX...127 2.2. LE PARADIGME DES INDUSTRIES INDUSTRIALISANTES...128 2.3. LES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION

POUR L’EXPORTATION...129 3. LES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION APPLIQUEES EN TURQUIE 131 3.1. LES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION AVANT 1980………….132

3.1.1. UNE STRUCTURE ÉCONOMIQUE TOURNÉE VERS

L’INTÉRIEUR...132 3.1.2. UNE POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION TOURNÉE VERS

L’INTÉRIEUR...134 3.1.3. UNE STRUCTURE ÉCONOMIQUE CONTRÔLÉE PLUTÔT PAR

L’ETAT...135 3.2. LES DÉTERMINANTS DES POLITIQUES INDUSTRIELLES DANS LES ANNÉES 1980...136

(7)

3.2.1. LA STABILISATION DE L’ÉCONOMIE...136

3.2.2. L’OUVERTURE INDUSTRIELLE VERS L’EXTÉRIEUR...137

4. LES INDICATEURS DE LA STRUCTURE INDUSTRIELLE APRES 1980...141

4.1. LA CROISSANCE INDUSTRIELLE NON RÉGULIÈRE...141

4.2. L’OUVERTURE INTENSIVE VERS L’EXTÉRIEUR...143

4.3. LA CROISSANCE PAR LE SECTEUR PRIVÉ...147

5. LES CONSEQUENCES DES POLITIQUES D’INDUSTRIALISATION DEPUIS 1980 OBSERVEES DANS LES ANNEES 2000...148

5.1. UNE APPLICATION SUR LA PRODUCTION INTÉRIEURE DE LA TURQUIE VIS À VIS DE L’IMPORTATION...151

5.2. UNE PRODUCTION INDUSTRIELLE DE PLUS EN PLUS DÉPENDANTE DE L’IMPORTATION...151

CHAPITRE III : TRANSFORMATION DE L’ECONOMIE TURQUE DANS LE PROCESSUS DE LA MONDIALISATION ET DE LA REGIONALISATION. . .158

1. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LE PROCESSUS DE LA MONDIALISATION...158

1.1. LA DÉFINITION DE LA MONDIALISATION...158

1.2. LES ÉTAPES DE LA MONDIALISATION...160

1.2.1. AVANT L’INDUSTRIALISATION (DE L’ANTIQUITÉ AU MOYEN-ÂGE)...161

1.2.2. LA PREMIÈRE ÉTAPE DE LA MONDIALISATION (1850-1914) ...162

1.2.3. LA DEUXIÈME ÉTAPE DE LA MONDIALISATION (FIN DU 20ÈME SICLE)...163

2. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL DANS LE PROCESSUS DE LA MONDIALISATION...166

2.1. L’EVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL DES MARCHANDISES...176

2.2. L’EVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL DES SERVICES ...179

3. L’INTEGRATION REGIONALE DANS LE PROCESSUS DE LA MONDIALISATION...180

3.1. LES ACCORDS MULTILATÉRAUX...185

3.2. LES ACCORDS PRÉFÉRENTIELS...186

4. LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE EXTERIEUR DE LA TURQUIE DANS LE CADRE DU PROCESSUS D’INTEGRATION REGIONALE...191

4.1. LA COOPERATION ECONOMIQUE DE LA MER NOIRE...191

4.2. L’ORGANISATION DE LA COOPERATION ECONOMIQUE...196

4.3. L’UNION EUROPEENNE...197

4.3.1. L’HISTORIQUE DE LA CANDIDATURE DE LA TURQUIE À L’UNION EUROPÉENNE...198

4.3.2. LA THÈORIE DE L’INTÉGRATION ET LE CAS DE LA TURQUIE...201

4.3.3. L’ARTICULATION DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA TURQUIE À L’UE...208

(8)

4.3.3.1. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA

TURQUIE AVEC L’UE...209

4.3.3.2. L’EFFET DE L’ARTICULATION ÉCONOMIQUE À L’UE SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA TURQUIE...210

4.3.3.2.1. LE SOUTIEN FINANCIER EUROPÉEN POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA TURQUIE...211

4.3.3.2.2. L’OUVERTURE COMMERCIALE DE L’ÉCONOMIE TURQUE...213

4.3.3.3. L’EFFET DE L’INTEGRATION SUR L’OUVERTURE COMMERCIALE...223

PARTIE II : MODELES DE FINANCEMENT DU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION DE LA TURQUIE...228

CHAPITRE I: EPARGNE DANS LE FINANCEMENT INTERIEUR...230

1. LE RAPPORT DU CONCEPT DE FINANCEMENT AVEC LE PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION...230

2. LE ROLE DE L’EPARGNE DANS LE FINANCEMENT INTERIEUR...232

2.1. L’ÉPARGNE DANS LA THÉORIE CLASSIQUE...233

2.2. L’ÉPARGNE DANS LA THÉORIE KEYNÉSIENNE...235

2.2.1. LA FONCTION D’ÉPARGNE DANS LA THÉORIE DE KEYNES...235

2.2.2. LA FONCTION DE L’INVESTISSEMENT...237

2.3. L’ÉPARGNE DANS L’ÉCONOMIE DE LA TURQUIE...238

2.3.1. L’ÉPARGNE PRIVÉE...240

2.3.1.1. LE REVENU NATIONAL EN TURQUIE...240

2.3.1.2. LES INVESTISSEMENTS EN TURQUIE...266

2.3.1.3. LA SITUATION MONÉTAIRE...251

2.3.2. L’ÉPARGNE PUBLIQUE...253

2.3.2.1. L’IMPÔT...254

2.3.2.2. L’ÉVOLUTION DU SYTÈME FISCAL EN TURQUIE 255 2.3.2.2.1. LA NATURE DU SYSTÈME FISCAL TURC 256 2.3.2.2.2. LE REVENU FISCAL COMME UNE RESSOURCE FINANCIÈRE...258

2.3.2.2.3. L’ÉPARGNE FORCÉE (L’INFLATION)...262

2.3.2.2.4. LES PRINCIPALES FORMES D’INFLATION VUES DANS L’ÉCONOMIE TURQUE...265

2.3.2.2.2. LES INDICES DE L’INFLATION...266

2.3.2.2.3. L’ÉVOLUTION DE L’INFLATION EN TURQUIE...268

2.3.2.2.4. L’EFFET NÉGATIF DE L’INFLATION SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE...270

3. LE FINANCEMENT INTERIEUR PAR DES MARCHES DES CAPITAUX. 273 3.1. LA NÉCESSITÉ DU MARCHÉ DES CAPITAUX...273

(9)

3.1.1. LA DÉTÉRMINATION DU SYTÈME FINANCIER TURC SUR LE

MARCHÉ DES CAPITAUX...276

3.1.2. LA PLACE DU MARCHÉ DES CAPITAUX TURQUES DANS LE SYSTÈME FINANCIER...280

3.2. LES INTERMÉDIAIRES FINANCIÈRS...285

3.2.1. LES INSTITUTIONS ET ÉTAPLISSEMENTS FINANCIÈRES..285

3.2.2. LES ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF...288

3.2.3. LES FONDS D’INVESTISSEMENT...289

3.2.4. LES AUTRES INSTITUTIONS AUTORISÉES...290

3.2.4.1. LE SECTEUR DU CRÉDIT-BAIL...290

3.2.4.2. LE SECTEUR DU FACTORING...292

3.3. L’ORGANISATION DU MARCHÉ BOURSIER EN TURQUIE...293

3.3.1. LA BOURSE DES VALEURS MOBILIÈRES D’ISTANBUL...293

3.3.2. LES NOMBRE DES ACTEURS DE LA BOURSE DES VALEURS MOBILIÈRES D’ISTANBUL (IMKB)...295

3.4. LE RÔLE DU SECTEUR BANCAIRE DANS LE SYTÈME FINANCIER...298

3.4.1. LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU SECTEUR BANCAIRE ACTUEL...299

3.4.1.1. LE NOMBRE D’AGENCE ET DE PERSONNEL...302

3.4.1.2. LE NOMBRE DE MAISON DE CRÉDIT...304

3.4.2. L’ÉVOLUTION DU SECTEUR BANCAIRE...305

3.4.2.1. LA RÉSTRUCTURATION DU SYSTÈME BANCAIRE ...306

3.4.2.2. LES FUSIONS ET ACQUISITIONS...308

3.4.3. LES INDICATEURS GÉNÉRAUX DANS LE SECTEUR BANCAIRE...310

3.4.3.1. LA CONCENTRATION DES ACTIFS DANS LE SECTEUR...311

3.4.3.2. LA CONCENTRATION DES PORTFEUILLES DES VALEURS MOBILIÈRES...314

3.4.3.3. L’ÉVOLUTION DES CRÉDITS...315

3.4.3.4. LA CONCENTRATION DES ÉPARGNES BANCAIRES...317

3.4.3.5. LA CONCENTRATION DES RESSOURCES PROPRES...318

3.4.4. L’ÉVOLUTION DES CRÉDITS BANCAIRES...320

3.4.4.1. L’ÉVOLUTITON DES CRÉDITS COMMERCIAUX. . .320

3.4.4.2. L’ÉVOLUTION DES CRÉDITS AUX PARTICULIERS ...321

3.4.4.2.1. LES CRÉDITS DE CONSOMMATION...322

3.4.4.2.2. LES CRÉDITS IMMOBILIERS...323

3.4.4.2.3. LES CARTES DE CRÉDITS...325

CHAPITRE II: FINANCEMENT DU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION PAR LES MOYENS EXTERIEURS...327

(10)

1. LE ROLE DE LA DETTE EXTERIEURE DANS LE FINANCEMENT DES

PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT...327

1.1. LA FONCTION DE LA DETTE EXTÉRIEURE DANS LE CAS DE LA TURQUIE...330

1.1.1. LES RAISONS DE FAIRE RECOURS AUX DETTES EXTÉRIEURES JUSQU’À 1980...331

1.1.2. LES RAISONS POUR FAIRE RECOURS AUX DETTES EXTÉRIEURES DEPUIS 1980...332

1.1.2.1. LE FINANCEMENT DES DÉPENSES EXTRAORDINAIRES...332

1.1.2.2. LE FINANCEMENT DES DÉFICITS BUDGÉTAIRES 332 1.1.2.3. LE FINANCEMENT DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX...333

1.1.2.4. LE REFINANCEMENT DES DETTES EXTÉRIEURES ...333

1.1.2.5. LE FINANCEMENT DU PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT...334

1.2. L’ÉVOLUTION DES DETTES EXTÉRIEURES DE LA TURQUIE...337

1.2.1. L’ÉVOLUTION DE STOCK DES DETTES EXTÉRIEURES...338

1.2.2. LES INDICATEURS DES DETTES EXTÉRIEURES DE LA TURQUIE...341

2. LES INVESTISSEMENS DIRECTS ETRANGERS...344

2.1. LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ET LES ÉCHANGES EXTÉRIEURS SUIVANT FRANÇOIS PERROUX...346

2.1.1. L’INVESTISSEMENT (IE)...347

2.1.1.1. L’EXTENSION D’UNE FIRME EXISTANTE...348

2.1.1.2. LA CRÉATION D’UNE FIRME NOUVELLE...348

2.1.1.3. LA CRÉATION D’UN COMPLEXE DE FIRMES...349

2.1.2. LE COEFFICIENT DE PRODUCTIVITÉ (Σ)...349

2.2. LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS (IDE) EN TURQUIE ...350

2.2.1. L’ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS EN TURQUIE...351

2.2.1.1. L’ÉVOLUTION DES IDE SUR LA PÉRIODE 1980-1990...352

2.2.1.2. L’ÉVOLUTION DES IDE SUR LA PÉRIODE 1990-2000...354

2.2.1.3. L’ÉVOLUTION DES IDE DEPUIS 2000...354

2.2.2. L’ÉVOLUTION SECTORELLE DES IDE...355

2.2.3. LA RÉPARTITION SPÉCIFIQUE DES IDE...357

3. LE FINANCEMENT DE L’INDUSTRIALISATION PAR LE COMMERCE EXTERIEUR...359

3.1. L’ÉCHANGE EXTÉRIEUR ET LE DÉVELOPPEMENT...359

3.2. L’ÉCHANGE EXTÉRIEUR DU POINT DE VUE DE DÉVELOPPEMENT DE TURQUIE...362

3.2.1. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA TURQUIE...362

(11)

3.2.1.1. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR AVANT

1980...363

3.2.1.2. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR DEPUIS 1980...368

3.2.2. L’ÉVOLUTION SECTORIELLE DU COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA TURQUIE...372

3.2.2.1. LA PART DU SECTEUR AGRICOLE DANS LE COMMERCE EXTÉRIEUR...374

3.2.2.2. LA PART DU SECTEUR INDUSTRIEL DANS LE COMMERCE EXTÉRIEUR...376

3.2.3. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR SELON LES PAYS...380

4. LE ROLE DU SECTEUR DE TOURISME DANS LE FINANCEMENT DE L’INDUSTRIALISATION...383

4.1. L’ÉVOLUTION DU SECTEUR DE TOURISME...383

4.2. LE CONTENU GÉNÉRAL DU SECTEUR DE TOURISME DANS L’ÉCONOMIE TURQUE...389

CHAPITRE III : POLITIQUES DE FINANCEMENT DU PROCESSUS D'INDUSTRIALISATION DE LA TURQUIE...392

1. LES POLITIQUE DE FINANCEMENT AVANT 1980...392

1.1. LES POLITIQUES DE FINANCEMENT DANS LA PÉRIODE DE 1923-1929...393

1.2. LES POLITIQUES DE FINANCEMENT DANS LA PÉRIODE DE 1930-1946...395

1.3. LES POLITIQUES DE FINANCEMENT DANS LA PÉRIODE DE 1946-1960...396

1.4. LE PREMIER PLAN QUINQUENNAL (1963-1967)...398

1.5. LE DEUXIÈME PLAN QUINQUENNAL (1968-1972)...399

1.6. LE TROISIÈME PLAN QUINQUENNAL (1973-1977)...400

1.7. LE QUATRIÈME PLAN QUINQUENNAL (1979-1983)...402

2. TRANSFORMATION DE L’ECONOMIE DE TURQUIE DEPUIS 1980...403

2.1. L’ARTICULATION DE L’ÉCONOMIE TURQUE AVEC LE MONDE DANS LE PROCESSUS DE LA MONDIALISATION (1980-1989)...405

2.1.1. POLITIQUES MONÉTAIRES: TAUX D’INTÉRÊT ÉLEVÉ-TAUX DE CHANGE RÉDUIT (1980-1983)...410

2.1.2. POLITIQUES MONÉTAIRES: LA LIBÉRALISATION DE L’IMPORTATION (1984-1989)...413

2.2. LA DÉPENDANCE VIS-À-VIS DES CAPITAUX INTERNATIONAUX (1990-1998)...418

2.2.1. LA TRANSITION DES POLITIQUES MONÉTAIRES VERS LES POLITIQUES KEYNESIENNES (1990-1994)...418

2.2.2. POLITIQUES MIXTES; POLITIQUES MONÉTAIRES ET KEYNESIENNES (1995-1998)...421

2.3. LES POLITIQUES MONÉTAIRES (1990-2006)...424

2.3.1. LE PROGRAMME DE LUTTE CONTRE L’INFLATION (2000-2002)...427

(12)

2.3.2. LE PROGRAMME DE TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE

FORTE (2002-2004)...429

CONCLUSION...437

BIBLIOGRAPHIE...443

ANNEXE I:...465

TABLEAU 1: STATISTIQUES DE BASE : COMPARAISONS INTERNATIONALES...465

TABLEAU 2: STATISTIQUES DE BASE : COMPARAISONS INTERNATIONALES...467

ANNEXE II:...469

TABLEAU 1: PREMIERES 50 FIRMES EXPORTATRICES...469

ANNEXE III:...470

(13)
(14)

LISTE DES TABLEAUX

Schéma 1: Effectif de population et valeur du PNB par tête en 1970--- 23

Schéma 2: Cercle vicieux de la pauvreté--- 25

Schéma 3: Fonctionnement du modèle dualiste--- 27

Tableau 4: Développement durable: à la confluence de trois préoccupations--- 61

Tableau 5: Les rôles des institutions pour le développement durable--- 64

Schéma 6: Etapes du développement économique pour certains pays--- 66

Tableau 7: Croissance économique des principaux pays industrialisés (PIB)--- 77

Tableau 8 : Croissance de la production industrielle dans les pays en voie de développement au 20ème siècle--- 82

Tableau 9: Points de retournement des pays en voie de développelent--- 83

Tableau 10: Points de retours de la Turquie (1924-2000)--- 99

Tableau 11: Evolution du revenu par tête en Turquie (aux prix courants)--- 101

Tableau 12 : Niveaux d’augmentation du revenu par habitant--- 102

Tableau 13: Part des secteurs dans la PIB--- 103

Tableau 14: Émissions de CO2 dûes à la combustion d'énergie en 2003--- 105

Tableau 15: Répartition des pays/territoires en développement par groupes de revenu--- 107

Schéma 16: Branches de l’Industrie de Turquie--- 110

Schema 17: Degre d’industrialisation de la production et de l’exportation--- 113

Schéma 18: Degré d’industrialisation de la production et de l’exportation--- 116

Tableau 19: Calcul du degré d’industrialisation (1955-1984)--- 117

Tableau 20: Types de politiques industrielles--- 121

Tableau 21: Niveau de croissance industrielle après 1980 (avec des prix fixes)-- 142

Tablo 22: Part des produits industriels dans le commerce extérieur--- 144

Tableau 23: Exportation des produits industriels (millions de dollars)--- 145

Tableau 24: Composition du commerce extérieur en fonction des matières (%)- 146 Tableau 25: Entrée de capital étranger entre 1990-2000 (Millions de dollars)---- 147

Tableau 26: La part des secteurs privé et public dans les investissements (%)--- 147

Tableau 27: Commerce extérieur de la Turquie selon les groupes de biens--- 149

Tableau 28: Commerce extérieur de la Turquie selon les groupes de biens--- 150

Schéma 29: Coefficients de dépendance vers l’achat extérieur--- 153

Tableau 30: Sous-secteurs ayant le coefficient plus haut que les autres--- 154

Tableau 31: Données calculées par intermédiaire de méthode d’achat extérieur des inputs intermédiaires--- 155

Tableau 32: Historique des institutions internationales--- 165

Carte 33: 500 premières firmes multinationales en 2005--- 168

Schéma 34: Diagramme des groupes d’entreprises internationales--- 169

Schéma 35: Diagramme des groupes d’entreprises turques--- 170

Tableau 36: Quatorze firmes turques présentées parmi les cinq cents premières--- firmes européennes--- 174

Carte 37: Commerce mondial de marchandise--- 175

(15)

Schéma 39: Exportation mondiale des marchandises par groupe de produits en

2004---178

Tableau 40: Exportations mondiales en marchandises 2000-2004--- 179

Tableau 41: Exportations mondiales en services 2000-2004--- 180

Tableau 42: Répartition des pays/Territoires par groupements commerciaux---- 182

Carte 43: Principaux processus d’intégration régionale en 2005--- 184

Tableau 44: Accords signés par la Turquie dans le cadre de l’union douanière- 187 Tableau 45: Commerce extérieur de la Turquie avec les pays dans le cadre de l’accord préférentiel signé (2000/2006)--- 189

Tableau 46: Commerce avec les pays avec lesquels la Turquie est en train de négocier dans le cadre de l’accord préférentiel--- 189

Tableau 47: Commerce avec l’Union européenne (25)--- 190

Tableau 47: Commerce avec l’Union européenne (25)--- 192

Tableau 49: Exportation de la Turquie avec les pays de la Coopération économique de la mer noire --- 194

Tableau 50: Importation de Turquie avec les pays de Coopération économique de la mer noire --- 195

Tableau 52: Intégration européenne et Accord d’association--- 203

Tableau 53: Répartition géographique du commerce extérieur de Turquie en 2005 ---210 Tableau 54: Echanges commerciaux de la Turquie avec l’UE --- 211

Tableau 55: Cadre financier pour la période 2007-2009 --- 213

Tableau 56: Exportation en fonction des groupes de pays --- 215

Tableau 57: Importation en fonction des groupes de pays --- 216

Tableau 58: Commerce extérieur de la Turquie avec l’UE --- 224

Tableau 59 : Contenu de l’exportation et l’importation de la Turquie de l’UE-- 226

Tableau 60: Part de l’épargne dans le PNB --- 239

Tableau 61: PNB par tête en Turquie (1980-2004)--- 241

Tableau 62: Statistiques de base : Comparaisons internationales--- 243

Tableau 63: Revenu consomable selon les tranches en pour centage--- 244

Tableau 64: Investissements du secteur public et privé en Turquie (1980- 1994)--- 246

Tableau 65: Investissements du secteur public et privé en Turquie (1995- 2004)--- 247

(16)

Tableau 66: Investissements privés par secteurs (1980-

1993)--- 249

Tableau 67: Investissements privés par secteurs (1994- 2004)--- 250

Tableau 68: Evolution des indicateurs monnètaires --- 252

Tableau 69: Part des revenus fiscaux (1) dans la PNB et PIB durant la période 1968-2005--- 259

Tableau 70: Evolution des impôts directs et indirects (1980-2005)--- 260

Tableau 71: Part des revenus fiscaux dans la PIB aux prix courants (Pays OCDE)--- 262

Tableau 72: Effet des groupes principaux de consommation sur le changement de l’indice général (2003=100)--- 267

Tableau 73: Evolution des indices des prix à la consommation (TUFE) et des prix de détail (TEFE)--- 269

Tableau 74: Croissance du PIB et inflation en Turquie--- 271

Schèma 75: Evolution de l’inflation et de la croissance économique--- 272

Tableau 76 a): Equilibre de l’économie générale (1988-1997)--- 278

Tableau 76 b): Equilibre de l’économie générale (1998-2003)--- 279

Schèma 77: Fonctions des systèmes financiers--- 281

Taleau 78: Actifs du secteur financier--- 283

Tableau 79: Indicateurs sur les marchés des capitaux--- 284

Tableau 80: Evolution des institutions financières depuis 1997--- 285

Tableau 81: 20 premières institutions intermédiaires financières dans le marché des actions en 2006--- 286

Schèma 82: Part des institutions intermédiaires financiers dans le marché d’action ---287 Schèma 83: Part des institutions intermédiaires financières dans le marché d’obligation / bon --- 288

Tableau 84: Valeur totale des participations d’investissement--- 289

Tableau 85: Valeurs nets des actifs des fonds d’investissement--- 290

Tableau 86: Concentration des actifs en total des sociétés de crédit-bail--- 291

Tableau 87: Concentration du volume des crédits au total (venture capital)--- 291

Tableau 88: Concentration des actifs au total des sociétés de factoring--- 293

Tableau 89: Acteurs de la bourse des valeurs mobilières d’Istanbul--- 295

Tableau 90: Opérations faites par les étrangers sur les actions --- 296

Schèma 91: Intérêt de bon et opération totale de marhé--- 296

Tableau 92: Investissements directs et indirects des étrangers--- 297

Schèma 93: EMBI Turquie et EMBI + Indice général--- 298

Tableau 94: Banques en activité en Turquie (Avril 2007)--- 300

Tableau 95: Evolution du nombre des banques en Turquie--- 301

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Tableau 97: Nombre des maisons de crédit et des agences en Turquie et certains pays

de l’UE--- 304

Tableau 98: Coût total de la réstructuration du secteur bancaire--- 308

Tableau 99: Fusions dans le secteur bancaire--- 309

Tableau 100: Acquisitions dans le secteur bancaire--- 309

Tableau 101: Concentration des actifs--- 311

Schèma 102: Concentration des actifs et distribution fonctionelle--- 312

Tableau 103: Concentration de dix premières banques dans les actifs--- 312

Tableau 104: Comparaison des actifs total entre la Turquie et certains pays de l’UE--- 314 Tableau 105: Indicateurs de la concentration des valeurs mobilières--- 315

Tableau 106: Indicateurs de la concentration de capacité de crédit--- 316

Tableau 107: Concentration des crédits dans les cinq et dix premières banques- 317 Tableau 108: Concentration des épargnes bancaires--- 318

(18)

Tableau 109: Concentration des ressources propres--- 319

Tableau 110: Dix premières banques dans la concentration des capitaux propre 320 Tableau 111: Concentration des crédits commerciaux--- 321

Tableau 112: Concentration des crédits particuliers--- 322

Tableau 113: Concentration des crédits de consommation--- 323

Tableau 114: Concentration des crédits immobiliers--- 324

Tableau 115: Comparaison entre la Turquie et l’UE dans les crédits immobiliers 325 Tableau 116: Concentration des carte de crédit--- 326

Tableau 117: Part des ressources extérieures dans l’équilibre général de l’économie (aux prix courants en milliards YTL)--- 329

Tableau 118: Profil du stock de dette extérieur (nouvelle série)--- 339

Tableau 119: Dispersion sectorielle des dettes extérieures --- 340

Tableau 120: Composition de la dette extérieure en devises (%)--- 340

Tableau 121: Ratios concernanats les dettes extérieures de la Turquie--- 341

Tableau 122: Evolution des capitaux étrangers depuis 1980--- 353

Tableau 123: Evolution sectuerielle des IDE autorisés --- 356

Tableau 124: Principaux pays d’origine des IDE autorisés--- 358

Tableau 125: Commerce extérieur 1923-2006 (000 dollars)--- 364

Tableau 126: Commerce extérieur 1923-2006 (000 dollars)--- 365

Tableau 127: Commerce extérieur 1923-2006 (000 dollars)--- 366

Tableau 128 : Commerce extérieur 1980-2006 (000 dollars)--- 369

Tableau 129: Commerce extérieur 1996-2006 (000 dollars)--- 370

Tableau 130: Evolution du commerce extérieur en fonction des groupes de produit--- 373

Tableau 131 : Part des produits agricoles dans l’exportation en 1980--- 374

Tableau 132 : Evolution des produits du secteur agricole dans les exportation -- 375

Tableau 133: Indices de concentration dans l’exportation en 1982--- 376

Tableau 134 : Evolution des produits du secteur industriel dans l’exportation--- 378

Tableau 135 : Evolution des produits du secteur industriel dans l’exportation -- 371

Tableau 136: Répartition géographique du commerce extérieur de Turquie en 2006--- 381

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Tableau 137: 20 premiers pays dans le commerce extérieurs de la Turquie en

2006--- 382

Tableau 138: Nombre des touristes et leurs dépenses (1980-1999)--- 384 Tableau 139: Evolution du revenu dans le secteur de tourisme (2000-2005)--- 385 Tableau 140: Répartition des touristes par rapport aux pays d’origine (2000-

2006)--- 387

Tableau 141: Répartition des touristes par rapport aux pays d’origine (2000-

2006)--- 388

Tableau 142: PNB dans la période de 1923-1929--- 394 Tableau 143: Commerce extérieur de la Turquie dans la période de 1923-1929- 394 Tableau 144: Commerce extérieur de la Turquie dans la période de 1950-1960- 397 Tableau 145: Part des secteurs dans le revenu national intérieur net--- 399 Tableau 146: Composition de l’industrie manufacturière (%)--- 400 Tableau 147: Evolution de la croissance de PNB et des valeurs ajoutéess sectorielles (aux prix constants)--- 401 Tableau 148: Part des investissements directs dans le PNB--- 401 Tableau 149 : Niveau de réalisation du Quatrième plan quinquennal (en %)---- 402 Tableau 150: Mouvements des capitaux nets et équilibre des opérations courantes dans les pays émergents--- 404 Schéma 151: Politiques de substitution de l’importation avant 1980--- 407 Schéma 152: Politiques monétaires: taux d’intérêt élevé-taux de change réduit (1980-1983)--- 411 Tableau 153: Indicateurs macro-économiques (1978/79-1985)--- 414 Schéma 154: Politiques monétaires (1984-1989)--- 417 Schéma 155: Transition des politiques monétaires vers les politiques Keynesiennes (1990-1994)--- 419 Schéma 156: Politiques mixtes (politiques monétaires et Keynesiennes entre1995-1998)--- 423 Schéma 157: Politiques monétaires (1999-2006)--- 425 Tableau 158: Certains indicateurs économiques sur la période de 2000-2004--- 431

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LES PRINCIPAUX SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES DANS CE TRAVAIL

A.C.R : Accords commerciaux régionaux

A.P.D : Aide Publique au Développement B.C.T : (en turc) Banque Centrale de Turquie

B.I.R.D : Banque International de Reconstruction et de Développement

B.I.S :Banque des Réglements Internationaux (Bank for International Settlements en anglais)

B.D.D.K : (en turc) Autorité de Régulation et de Contrôle (BRSA anglais)

C.E.E : Communauté Economique Européenne

C.E.I. : Communauté d’États indépendants

C.E.P.A.L : Commission Economique des Nations Unies pour l’Amérique latine C.H.P : (en turc) Parti Populaire de République

C.I.R : Code de l’impôt sur le revenu C.I.S : Code de l’impôt sur les sociétés

C.N.U.C.E.D : Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (U.N.C.T.A.D)

C.P.F : Code des procédures fiscales

D.I.E : (en turc) Institut Statistique de l’Etat

D.P.T : (en turc) Organisation de Planification de l’Etat D.T.M : (en turc) Sous-secrétariat du Commerce Extérieur E.M.P : (en turc) Programme pour la Réduction de l’Inflation F.M.I : Fonds Monétaire Internationale

F.D : Finances et Développement (Publication trimestrielle du F.M.I. et de la Banque Mondiale)

G.A.T.T : General Agreement for Tarifs and Trade (Accord Général sur les Droits de Douane et le Commerce)

G.E.G.P : Programme de Transition vers une Economie Forte G.I.B : (en turc) Direction d’Impôt

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I.D.H : Indicateur du Développement Humain I.H.H : Indice de Herfindahl-Hirschman

I.M.K.B : (en turc) Bourse des Valeurs Mobilières d’Istanbul I.P.A : Instrument de pré-adhésion

I.S.I : Industrialisation par Substitution des Importations I.S.O : (en turc) Chambre d’Industrie d’Istanbul

I.T.O : (en turc) Chambre de Commerce d’Istanbul

O.C.D.E : Organisation de Coopération et de Développement Economique

O.M.C : Organisation Mondiale du Commerce

O.N.U : Organisation des Nations Unis

ONUDI : Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel O.S.C.O : Organisation Internationale des Instituts des Valeures Mobilières

P.A.C : Politique Agricole Commune

P.D : Pays Développés

P.E.D : Pays En Développement

P.I.B : Produit Intérieur Brut P.N.B : Produit National Brut

PNUE : Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement

P.N.U.D : Programme des Nations Unis pour le Développement

R.N : Revenu National

S.E.C : Securities and Exchange Commission (Commission des titres financiers et des bourses)

S.P.K : (en turc) Etablissement des Marchés de Capitaux T.C.M.B : (en turc) Banque Centrale de la République de Turquie T.I.K : (en turc) Organisation de Planification de l’Etat

T.M.S.F : (en turc) Fonds d’Assurance des Comptes d’Epargne (anglais SDIF) T.O.B.B : (en turc) Union des Chambres et des Bourses de Turquie

T.U.R.S.A.B : (en turc) Association des Agences de Voyages Turques

T.U.S.I.A.D : (en turc) Association des Industriels et des Hommes d’Affaires de Turquie

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INTRODUCTION

Le débat autour des concepts primordiaux de sous-développement, de l’industrialisation et de l’endettement etc., qui commence dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale n’est pas achevé. Le sous-développement considéré comme un problème à résoudre est impliqué dans un processus de la mondialisation qui rend le monde « un village planétaire » dans un premier quart du 21em siècle.

Une grande partie de la population mondiale souffre de la pauvreté malgré les politiques de développement, et cela met en débat le rôle de certaines institutions qui visent à erradiquer la pauvreté. Aujourd’hui, selon les World Development Reports récents, les Etats Unis, l’UE et le Japon représentent 15% de la population mondiale. Cependant, ils représentent 84% du revenu mondial. D’une façon générale, 2,8 milliards de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour, alors que les sept plus grosses fortunes du monde possèdent à eux seuls réunis plus que le PIB total de l’ensemble des 49 pays les moins avancés dans lesquels vivent 650 millions d’individus. La PNUD considère qu’au rythme actuel, il faudrait 130 ans pour éliminer la faim dans le monde.

Les problèmes actuels générés par le développement sont multipliés et les moyens proposés pour les résoudre ne sont pas les mêmes dans la deuxième étape de la mondialisation. La protection de l’environnement est une préoccupation qui devient de plus en plus importante.

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Sachant que les pays émergents, ayant suivi un processus de développement tardif par rapport aux pays industrialisés, doivent actuellement faire face aux difficultés multiples. Leurs potentielles de développement sont limités par une infrastructure financière présentant des risques, la dette extérieure, un haut niveau d’inflation etc. Ils ont des structures économiques non stables qui ne permettent pas de financer leurs processus de développement.

L’industrialisation qui est considérée par les pays comme étape ultime du processus de développement exige d’avoir une capacité de paiement, c’est-à-dire de la meilleure utilisation possible des divers moyens financiers fournis par l’intérieur comme de l’extérieur sous diverses formes. Les pays émergents ont plus ou moins du mal à s’adapter au processus d’industrialisation équilibré du point de vue du financement. Dans les décennies précédents, nous avons été témoins des crises financières qui avaient touché les économies émergentes.

En ce qui concerne le processus d’industrialisation de la Turquie et ses modèles de financement, celle-ci présente une situation délicate entre sa tendance d’articulation aux marchés internationaux ainsi que celui de l’Union européenne et la dépendance financière et industrielle vis-à-vis de l’extérieur. De plus, en tant que pays ayant raté la révolution industrielle, et n’ayant pas les possibilités financières qui conviennent à son processus suivi, elle doit faire face aux mêmes difficultés économiques que les autres pays émergents.

La situation économique actuelle ne peut pas être séparée sans doute de son processus d’industrialisation et ses moyens de financements du passé. De nombreuses recherches ainsi que des thèses faites qui concernent le cadre du développement économique de la Turquie jusqu’en 1980 soulignent la profondeur des handicapes structurels de cette période. Certaines d’entre elles, celle de Korkmaz sur « le financement du développement économique en Turquie depuis 1950 » (Korkmaz Cemil, 1978), et celle de Dura sur « le commerce extérieur et freinage du

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développement économique en Turquie » (Dura Cihan, 1975) mettent en évidence les liens inévitables entre ces périodes d’industrialisation de la Turquie, et celle de 1980-2006 sur laquelle l’objectif de notre étude sera portée.

Depuis la présentation de ces thèses, l’économie de la Turquie a évolué : les potentiels de ses moyens financiers, ses limites d’expansion etc., présentent beaucoup plus de risques et d’atouts qu’auparavant. Aujourd’hui, les investissements directs étrangers jouent un rôle capital dans le financement de l’économie alors que les rentrées de devises étrangères par les émigrants turcs, étaient considérés comme un moyen important dans les années 70. Les années 1980 marquaient le début d’une nouvelle ère en Turquie comme dans le monde après l’inefficacité des politiques Keynésiennes vers la fin des années 1970. Les pays émergents sous l’influence des politiques monétaristes étaient les témoins de l’élan de certains telles la Corée du Sud dans les années 1980, l’Irlande dans les années 2000, et l’Inde et la Chine actuellement. La Turquie qui était considérée comme un pays exemplaire pour illustrer l’efficacité des politiques des institutions internationales dans les années 1980, est un pays qui assume une période d’une vingtaine d’années marquées par les crises financières, et se trouve surtout depuis les annés 1990 dans un cercle vicieux : instabilité-crise-croissance-instabilité. C’est un pays ayant un PIB de 6.439 dollars par tête en 2004, avec un niveau de croissance de 3,9 % depuis les cinq dernières années, un pays mis sous surveillance par les institutions financières tel que le FMI.

Notre analyse portera sur la période de 1980-2006, c'est-à-dire depuis les décisions du 24 janvier 1980 jusqu’en 2006, la période à laquelle l’ouverture économique de la Turquie est en cours. Nous allons essayer de répondre aux questions suivantes durant cette thèse pour pouvoir arriver à la conclusion permettant de déterminer d’une part, quel est le processus d’industrialisation de la Turquie et d’autre part quels sont ses modèles de financement :

- est ce que ce processus de transformation depuis les années 1980 qui a permis à certains pays de passer d’un niveau de développement à un autre, a été opérationnel sur l’évolution de la Turquie et à quelle niveaux?

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- est ce que sa place géopolitique dans le processus de la régionalisation et de la mondialisation représente-t-elle un avantage de terrain qui facilite son intégration à l’économie internationale ? Quel est le rôle de l’Union européenne considérée comme bloc économique le plus fort dans le monde, dans l’évolution de la Turquie ?

- quels sont les modèles de financement qui conviennent au processus d’industrialisation de la Turquie ? Les divers moyens de financements intérieurs et extérieurs peuvent représenter un obstacle ou une occasion pour la continuité du développement économique de la Turquie ?

L’objectif de notre étude est d’explorer les différentes sources de financement, leurs mobilisations en vue du développement économique et les conséquences des divers politiques de financement sur l’accumulation du capital.

Notre tentative consiste à combiner essentiellement deux domaines de l’analyse économique à savoir le processus d’industrialisation des pays émergents tels que la Turquie d’une part, et leurs modèles de financement, tout en tenant compte de son expérience industrielle et son potentiel financier d’autre part.

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PARTIE I : ECONOMIE DE LA TURQUIE ET SON PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

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CHAPITRE I : APPROCHE ECONOMIQUE DU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

1. Le Concept de développement

Le développement est un phénomène complexe qui nous évoque principalement la relation réciproque entre certains aspects : le capitalisme – le socialisme, l’impérialisme – l’indépendance, le Tiers-monde – le sous-développement, et la découverte du nouveau Monde – la colonisation, etc. En fait, le concept de développement implique toutes ces notions de manière plus ou moins concrètement. Celles-ci et leurs liaisons sont très généralement connues et admises.

Nous utilisons aujourd’hui les mots « développement », « development », « desarollo » etc., dans la littérature anglo-saxonne pour exprimer le processus de croissance ou de progrès d’une certaine structure, en général dans le sens positif. Dans la constitution du Groupe des Nations, les mots “ développement ” et “ underdevelopment ” sont utilisés en même temps en indiquant le sens plutôt socio - culturel qu’économique.1

D’un point de vue anthropologique et philosophique, l’idée de développement se trouve au centre de la vision du monde qui prévaut en notre époque. L’homme est considéré ainsi comme un facteur de transformation du monde et par conséquent d’affirmation de lui-même, de réalisation des virtualités et potentialités humaines.2 Cependant, la théorie générale de l’homme considère également que celui-ci n’est 1 Groupe des Nations est considéré comme la précédentdes Nations Unis, et qui étaient créées avant Deuxième Guerre Mondiale en 1919.

2 L’homme a tendance de s’exprimer par l’influence de la rarté universelle des moyens économiques d’une part et la détermination des besoins par des conditions non économiques d’autre part (Voir Bonté Pierre, Izard Michel., 1992, p. 216).

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pas en harmonie avec son milieu, c'est-à-dire qu’il lui faut le transformer pour se réaliser individuellement ou collectivement. L’homme qui veut réaliser ses potentialités transforme le monde et génère le développement (Furtado Celso, 1970, p.93). Cependant, le développement n’apparaît pas toujours de la même façon. Ce point de vue nous montre l’existence des conditions du développement qui est liée à certains facteurs comme la technologie, les ressources naturelles, etc. En fait, les points de vues anthropologique et philosophique s’appuient sur la réalisation des potentialités humaines pour le développement, car « l’origine de l’idée de développement ou d’industrialisation est le potentiel intellectuel de l’homme. C'est-à-dire que son potentiel consiste à acquérir l’ensemble des savoir-faire, et à réaliser une certaine technique à sa façon » (Landes 1980, p. 109).

Un certain nombre d’éléments montrent que l’invention culturelle (de partout, dans l’espace et dans le temps) tend à s’ordonner autour de deux axes ; l’action de l’homme et les fins que l’homme assigne à sa propre existence. L’invention directement liée à l’action suppose l’existence d’objectifs ou des fins antérieurement définis, elle nous donne la technique. L’invention liée aux fins nous donne les valeurs, lesquelles peuvent être de diverses natures : morales, religieuses, esthétiques, etc. Cependant selon Furtado, l’innovation, autrement dit le progrès technique possède un pouvoir de diffusion beaucoup plus important que la création de valeurs. Les techniques sont plus universelles que les valeurs mais dans la civilisation industrielle, la capacité inventive de l’homme a été progressivement canalisée vers la création technologique, ce qui explique la formidable force expansive la caractérisant. En réalité, l’idée de développement possède au moins trois dimensions :

-celle de l’accroissement de l’efficacité du système social de production, -celle de la satisfaction des besoins élémentaires de la population,

-celle de la réalisation d’objectifs auxquels aspirent les groupes dominants d’une société et qui rivalisent dans l’utilisation de ressources rares.

La conception de développement d’une société exige une structure sociale permettant la formulation d’une politique de développement et sa mise en œuvre.

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Elle exige également une préparation idéologique. « Le point de départ de la réflexion sur le développement est l’appréhension de la réalité sociale, plus exactement l’identification des entités qui assument les nouvelles formes. Cette réalité est appréhendée, d’un coté, comme quelque chose de structuré et, de l’autre, se dédoublant dans le temps, c'est-à-dire, comme un processus. ».

« L’idée de structure est le point de départ pour l’appréhension d’un tout ou totalité, dont la forme peut être décrite suivant les règles qui traduisent les relations entre les parties de ce tout. » (Furtado Celso, 1989, pp. 8, 24, 45). Il s’agit d’une structure instable dans le temps et dont les éléments sont dynamiques. Une structure instable parce que « l’optique moderne reconnaît le changement, admet que nous pouvons agir individuellement et collectivement afin, par exemple, de réduire la mortalité infantile, d’augmenter l’espérance de vie et d’accroître la productivité » (Stiglitz Joseph, 2000, p.6). Ce système implique des éléments dynamiques parce que « la clés de ces changements est l’évolution vers des modes de pensée scientifique, repérant les variables qui influent de façon déterminante sur la production, s’efforçant de faire des déductions fondées sur des données fiables et sachant reconnaître ce qu’on sait et ce qu’on ne sais pas. » (Stiglitz Joseph, 2000, p.6). Le développement signifie la modernisation d’une structure ou bien une transformation de la société, le passage de relations traditionnelles ou de modes de pensées traditionnels. De ce point de vue, le progrès industriel peut avoir un sens transformateur qui occupe une place remarquable dans le développement socio-économique de l’Europe occidentale depuis la révolution industrielle. La structure de développement est décrite comme un ensemble cohérent des relations stables entre tous les éléments. Il est habituel que de telles relations soient formalisées en un système d’équations, comme c’est le cas de la matrice d’input-output. Ainsi, l’ensemble des relations stables entre un vecteur de moyens de production et un autre de produits finals (ensemble de coefficients techniques) est la structure la plus simple (Furtado Celso, 1989, p.46).

Le processus de développement est continu dans le temps, même s’il y a des reprises perpétuelles. “Le changement n’est pas une fin en soi mais un moyen pour atteindre d’autres objectifs. Les changements associés au développement permettent

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aux personnes et aux sociétés de mieux maitriser leur propre destin. Le développement enrichit la vie de chacun en élargissant son horizon et, en faisant qu’il se sente moins isolé, réduit les détresses provoquées par la maladie et la pauvreté, non seulement en augmentant l’espérance de vie mais en améliorant la qualité de la vie”. (Stiglitz Joseph, 2000, p.7).

Le développement économique signifie un niveau de performance fait par les individus, les institutions, les pays afin de poursuivre les changements socio-économiques dans un processus. C’est-à-dire que le processus de développement est l’ensemble des changements sociaux et mentaux dans la société qui permettent de dégager le produit mis en cause, de façon pertinente et simultanée. Par exemple dans la société traditionnelle, l’augmentation des terrains cultivables, l’introduction de certaines techniques dans l’agriculture et le commerce, la découverte d’un nouveau produit, etc., provoquent la productivité. Ceci se présente dans la production accroissante de la société, d’un passage d’un niveau à l’autre plus productif. De ce point de vue le développement est un changement technique, et institutionnel relationnel dans la structure de production et dans les relations extérieures d’une société.

Parfois, c’est le changement du monde extérieur qui conduit les acteurs vers le processus de développement. Dans l’histoire, les sociétés traditionnelles ont eu des changements sous l’influence des facteurs extérieurs, et pas à l’intérieur comme par exemple, le renversement ou la déstructuration des sociétés sous-développées par l’influence des sociétés avancées (Rostow W.W, 1962, p. 19). Comme le contact avec une nouvelle culture, une nouvelle condition de vie qui signifie une forme de transformation pour une société, un contact avec un nouveau mode de production représente également le même processus de transformation pour une entreprise. L’influence du développement industriel du Japon sur les nouveaux pays industrialisés de sa région peut être considérée dans ce sens. Du point de vue historique de développement, l’accélération de la culture industrielle, où toutes les structures en contact avec elle se détruisent, est aussi un bon exemple du changement forcé de l’extérieur. La culture de l’industrialisation force également toutes les idées, les techniques et modèles liés à un rythme précis. Quant aux effets intérieurs, Marx

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considère l’évolution des sociétés comme le résultat de leurs contradictions intérieures ; le passage des sociétés d’une étape à l’autre est indépendant de la conscience humaine (H.W. Arndt, 1982).

Dans le processus d’évolution d’un pays, le concept de développement représente un caractère progressif, comme l’augmentation de la production nationale et du revenu par habitant, du changement structurel du cadre socio-économique et culturel. Autrement dit, le progrès dans ce contexte signifie l’amélioration quantitative et qualitative en économie. Il s’agit d’une amélioration qui permettra un accroissement à la suite du développement qui prévoit l’apparition d’un nouveau monde. C’est la raison pour laquelle ce concept a un sens et n’est pas immobile. Cela cessera d’être considéré comme un progrès quand apparaîtra une nouvelle idée. C’est pourquoi le développement dépasse la limite d’un simple progrès économique, c’est-à-dire qu’il s’agit non seulement d’un accroissement quantitatif à la suite d’une croissance, mais aussi d’un changement approfondi sur la structure économique et sociale.

Comme l’indique Austruy, le développement est « le mouvement qui bouleverse fondamentalement une société pour permettre l’apparition, la poursuite et l’orientation de la croissance vers une signification humaine » (Austruy, 1972, p.103).

1.1. Le perspective historique du développement

Ce concept qui a son sens économique depuis la Deuxième Guerre mondiale, est utilisé depuis le 17e et le 18e siècle. Depuis A. Smith, les économistes classiques ont porté leur attention sur les questions de croissance et de développement.3 Ils étaient orientés vers les problèmes d’équilibre plutôt que de changement. Avec des exceptions notables cependant, au cœur de la pensée néo-classique : Alfred Marshall, Joseph Schumpeter. Alfred Marshall parle de « L’ancienne génération d’économistes, qui arrive à la fin de son activité, laisse place à la génération 3 Adam Smith, dans son ouvrage intitulé “Une anquete sur la nature et les causes de la richesse des nations”, voyait une méthode pour développer la prospérité et faire progresser simultanément l’équité dans la distribution des richesses (Cotta Alain, 1967, p. 25).

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suivante », dans son article intitulé « L’ancienne génération d’économistes du développement et la nouvelle » (Marshall Alfred, 1897, p.115). La pensée Keynésienne ne s’intéresse pas initialement au développement, cependant les fondements de la pensée néo-classique et Keynésienne se retrouvent ultérieurement dans certaines analyses du développement. Nous avons une littérature spécifique sur le développement après la Seconde Guerre mondiale (Guillaumont Patrick, 1985, p.36).

Après la Seconde Guerre mondiale, les économistes se sont confrontés à la question du développement des nouveaux pays indépendants. En fait, l’évolution socio-économique de l’Amérique latine au début du 19e siècle a déjà donné lieu au débat sur le développement, même si cela est apparu comme une nouvelle branche de la science économique dans les années 1940 et 1950. A la fin des années 1950, les économistes formulaient de grands modèles de stratégie de développement. Les travaux des auteurs de la première génération s’appuyaient sur le concept d’accumulation du capital : le degré de croissance de Rostow, la croissance équilibrée de Nurkse, les économies externes et le « big push » de Rosenstein-Rodan, le modèle d’offre illimité de main-d’œuvre à double secteur de Lewis, les hypothèses de Prebisch-Myrdal-Singer sur les termes de l’échange et la substitution à l’import, la thèse de l’ « offre minimum critique » de Leibenstein, et le « modèle à double déficit » de Cherney (Meier Gerald M, 2002, p.13-49).

1.1.1. La création des commission économiques par l’ONU

En 1947, le Comité économique et sociale de l’ONU avait crée quatre commissions économiques régionales qui ont été chargées d’étudier les problèmes économiques dans certaines zones du monde :4

4

Commission économique pour l’Afrique, Etat de l’intégration régionale, 2006. Henri Bourguinat., Simples esquisses de coopération régionale en Asie du Sud-Est, 1968. De Lucien de Sainte-Lorette., L’intégration économique de l’Europe, PUF 1953. Nana-Sinkam C. Samuel., Pays candidats au processus de développement, Mouton, 1975.

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-Commission économique de l’Afrique,

-Commission économique de l’Asie du Sud-Est, -Commission économique de l’Europe,

-Commission économique de l’Amérique Latine.

En 1960, l’ONU a déclaré la décennie 1960-1970 comme décennie de développement et en 1964, elle organise la première conférence sur le commerce et le développement à Genève. Les pays en voie de développement ont mis daccord sur la coopération économique, régionale pour favoriser leur développement et créer de petits marchés régionaux.

En Amérique latine, la CEPAL (la Commission économique pour l’Amérique latine, organisme des Nations Unies à Santiago du Chili) a formulé et essayé de mettre en pratique les thèses de développement qui visent à une industrialisation nationale.5 En fait, les économistes de gauche et de droite sont entrés dans le débat pour trouver quels étaient les meilleurs moyens à mettre en œuvre pour améliorer la répartition des ressources et sur le rôle joué par le gouvernement. Selon la théorie du sous-développement proposée par les économistes de la CEPAL, en matière de politique économique, l’Etat devait intervenir afin d’encourager le processus d’industrialisation. « Il doit planifier le développement, en particulier fixer des critères d’allocation de ressources entre la production pour les exportations et celle destinée au marché intérieur, distribuer les ressources entre les différents secteurs et branches d’activité dans le cadre d’une planification indicative plus proche du modèle français que soviétique. » (Romo Guillen Hektor, 1994, p. 909). Cependant, ce courant a été remis en cause à partir de la fin des années 1960. Les critiques s’appuyaient sur deux aspects principaux ; tout d’abord, la stratégie de développement proposée par les structuralistes n’avait pas permis à la périphérie de retrouver des rythmes élevés de croissance, et elle avait aggravé les déficits externes des économies sous-développées ; ensuite, les propositions structuralistes ne peuvent conduire qu’à l’aggravation du sous-développement et le développement de la périphérie exige une rupture radicale avec l’économie mondiale (Ben Hammouda 5 CEPAL était à Santiago, parcequ’un économiste d’origine argentine, Paul Presbich avait défini le modèle théorique de la croissance par l’industrialisation et le protectionnisme dans les années 1960.

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Hakim, 2000, p.56). Vers le début des années 1960, une série de données montre que les pays ayant suivi la stratégie d’industrialisation par substitution d’importation étaient caractérisés par la tendance à la stagnation, le chômage et le sous-emploi, le niveau de vie très bas de la majorité de la population etc. Selon Prebish et d’autres théoriciens de la CEPAL, il fallait donc élaborer un nouveau système d’idées capable de faire face à ces obstacles en respectant l’approche originale de la CEPAL.6

1.1.2. La perspective de Chicago

Les économistes de Chicago ont élaboré des politiques protectionnistes et un développement fondé sur une forte planification. Jacob Viner (1953) et d’autres économistes de Chicago comme Milton Friedman (1964), Arnold Harberger (1972), Harry G. Johnson (1967), et George Stigler (1952), se sont intéressés d’une manière ou d’une autre au problème du développement. Ils ont insisté sur les nombreuses barrières qui s’opposent à la croissance dans les économies arriérées. Les pays sous développés ont besoin d’un marché capitaliste vigoureux et libre. Harry G. Johnson (1967) affirme que « les intellectuels migrants tels que Kurt Mandelbaum (1955), Nicholas Kaldor (1967) et Thomas Balogh (1971) étaient responsables d’une infiltration d’idées venant d’Europe centrale dans la tradition anglo-saxonne et avaient favorisé l’habitude de penser aussi bien en termes nationalistes que cosmopolites » (Romo Guillen Hektor, 1994, p.911). Au milieu des années 1950, les premiers démarches ont été fait pour des actions concrètes, afin de faire face au modèle théorique de la croissance protectionniste, au sein du Département d’économie de l’Université de Chicago. Le néo-libéralisme de Chicago est apparu comme la solution aux politiques inspirées par le CEPAL (cepalienne) quand des problèmes économiques et sociaux ont commencé à se poser dans certains pays d’Amérique latine. Les programmes économiques d’ordre monétariste qui suivent de manière très stricte le schéma orthodoxe, commencent à s’appliquer en Amérique latine à la fin des années 1950.

6 Paul Prebisch a joué dans l’économie du Tiers-Monde un role équivalent à celui de Keynes pour les nations industrialisées (Cotta Alain, 1967, p. 27).

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1.1.3. Les politiques structuralistes

Dans les années 1960 et 1970, l’idée que le sous-développement est la conséquence de la domination des pays capitalistes développés sur les pays de Tiers-monde est adoptée par le mouvement tiers-mondiste. Ce mouvement avance l’idée que cette domination rend tout rattrapage impossible pour les pays du Tiers-Monde. Nous pouvons citer P. Baran (1957), A. G. Frank (1970), C. Furtado (1966), S. Amin (1970) et A. Emmanuel (1969) parmi les représentants de ce courant. Les problèmes rencontrés dans les années 1970, comme la crise de la dette largement provoquée par le retournement des politiques monétaires, a mis en évidence les approches hétérodoxes du développement.

Les travaux dans ce domaine ont évolué dans deux directions : certains auteurs comme W.W.Rostow, R. Nurskse et A. Lewis ont considéré que le sous-développement était un retard de sous-développement caractérisant la dualité de l’économie. L’hypothèse soutenue par les économistes de droite était que le problème découlait de l’Etat. Une fois que l’Etat se serait mis en retrait, les marchés conduiraient tous seuls à une affectation efficace des ressources. D’autres, comme Paul Prebisch (1950), Furtado (1970) en Amérique latine, H. Singer (1950), François Perroux (1965a, 1965b), Gunnar Myrdal (1959) en Europe, Albert Hirschman (1964) aux Etats-Unis qui sont structuralistes, ont pris le développement comme un phénomène historique lié à la désarticulation des structures productives. Les solutions préconisées par le second courant étaient plutôt interventionnistes et fondaient les projets de développement autocentrés qui se basaient sur les stratégies de substitutions aux importations. Ce modèle de programmation du développement était influencé par le Keynésianisme et il défendait l’idée d’une intervention de l’Etat. Selon cette idée, l’Etat devait remplacer les marchés inexistants ou imparfaits pour guider l’économie vers une allocation de ressources plus efficace.7

7 Selon les structuralistes l’économie mondiale se compose de deux pôles et chacun d’eux a une structure de production différente. Les pays de Sud ont des structures de production hétérogene, c’est-à-dire elles comprennent des secteurs traditionnels à faible productivité et des secteurs modernes avec productivité élevée. Ces structures sont spécialisées dans une série de produits primaires exportés vers les pays développés. Les pays du Nord ont des structures de production homogène. C’est-à-dire l’ensemble des secteurs utilisent les mêmes techniques de production. Pour une étude plus détaillée de l’évolution du courant structuraliste (voir Oman P. Charles et Wignaraja Ganeshan., L’évolution de la pensée économique sur le développement depuis 1945, Centre de développement, OCDE, Paris).

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Les économistes de cette époque de droite, comme de gauche, étaient d’accord sur le fait que le problème de développement était d’amélioration de l’allocation des ressources. « Ils avaient simplement des stratégies différentes pour y parvenir. Les uns voulaient utiliser le gouvernement pour suppléer les marchés. Les autres cherchaient à réduire son rôle et le considéraient comme faisant partie du problème plus que de la solution… » (Stiglitz Joseph, 2000, p.10).

1.1.4. Le consensus de Washington

Au début des années 1980, le consensus de Washington avait pour objectif d’intégrer les pays en voie développement au sein du marché mondial en construction, sous couvert de résolution de la crise de la dette. Pourtant, les conséquences de cette mise en ordre étaient désastreuses pour les pays les plus pauvres. (Berr Eric et Harribey Jean-Marie, 2005, p.463). Toutes ces formes d’interventionnismes étatiques dans le fonctionnement des économies du développement par le consensus de Washington ont été critiquées sévèrement dans les années 1980. En effet, « …les objectifs de développement sont plus larges que ceux repris dans ce consensus, les politiques qu’il préconise sont insuffisantes et, dans les faits, certains des acteurs du développement ayant eu le plus de succès ont fait peu de cas de ses propositions » (Stiglitz Joseph, 2000, p.6). Stiglitz souligne les voies dans lesquelles le consensus de Washington s’est égaré :

-la confusion entre les moyens et les fins, c'est-à-dire la considération de la privatisation et de la libéralisation des échanges comme des fins en soi, au lieu de les prendre comme des moyens d’une croissance plus durable, équitable et démocratique,

-la focalisation sur la stabilité des prix plutôt que sur la croissance et la stabilité de la production,

-l’absence du renforcement des institutions financières qui est aussi importante pour la stabilité économique que la maîtrise des déficits budgétaires et de la masse monétaire,

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-la concentration sur les privatisations sans attachement à l’infrastructure institutionnelle qui est nécessaire au bon fonctionnement des marchés et à la concurrence.

En fait, dans les années 1980, les économistes se sont concentrés sur les problèmes macroéconomiques, sur l’ajustement, sur les déséquilibres budgétaires et les politiques monétaires inappropriées. Les déséquilibres macroéconomiques empêchaient les marchés de fonctionner, ou du moins de fonctionner correctement. Les stratégies de l’époque considéraient le développement comme un problème technique appelant des solutions techniques (de meilleurs algorithmes de planification, de meilleures politiques commerciales et de fixation des prix etc.).8 (Stiglitz Joseph, 2000, p.10).

1.1.5. Le courant néo-structuraliste

En Grande-Bretagne Margaret Thatcher, aux Etats-Unis Ronald Reagan et en Espagne Felipe Gonzales ont approfondi des politiques libérales qui critiquent le modèle Prebisch fondé sur le protectionnisme et la substitution de l’importation. D’une part les critiques et d’autre part les problèmes économiques causés par les néolibéraux ont amené certains économistes à rejoindre la réflexion qui était développée par les théoriciens de la CEPAL (Romo Guillen Hektor, 1994, p.920). Les néo-structuralistes ont réclamé une nouvelle pensée théorique à partir de la fin des années 1980.9 Leur point de départ est une double critique qui touche les fondements théoriques et les choix de développement des programmes d’ajustements structurels. Ils proposent une réhabilitation de la demande en tant que catégorie analytique et en tant que fondement de nouvelles politiques de développement (Fontaine Jean-Marc., 1993). Selon les néo-structuralistes, l’Etat doit renforcer ses 8

En effet, le développement comprenait quelque chose de plus que ce qui était reconnu par les approches techniques. Or, les approches étroites de ce concept n’ont pas la capacité à décoller de certaines régions situées dans des pays apparemment développés, c’était le cas du Sud de l’Italie. Le Sud est considéré comme étant moins développé que le Nord alors qu’il n’y avait pas de barrière douanière entre ces régions. Elles avaient le même cadre macroéconomique, en plus le Sud bénéficiait même de politiques encourageantes.

9 Les analyses néo-structuralistes se distinguent des premiers structuralistes en optant pour des analyses de l’équilibre, en statique comparative. Ils restent dans le cadre de la synthèse entre les courants néo-classiques et keynésien (Ben Hammouda Hakim, 2000, p.56).

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