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Le miniaturiste Ali Haydar Toprak

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17 avril 1987

T 7S 2

-Jl I/O

Ali Haydar Toprak est un artiste turc qui s’est formé lui-même dans les domai­ nes de la miniature et de la calligraphie. Ses travaux visent à faire sortir, tout en restant fidèle à ses caractéristiques de base, la miniature des pages étroites de livres en traitant des sujets actuel^et il essaie une peinture de type miniature pou­ vant être accrochée au mur.

Nous vous présentons ci-après un arti­ cle du Dr. Ismail Ôztürk, chargé de cours à la section d ’artisanat turc de la faculté des Beaux-Arts de l’Université 9 Eylül, qui a réalisé, au nom de la revue “ Antika” , une interview avec cet artiste aux multiples aspects qui est actuellement professeur de turc à Izmir. Le but est de faire connaître un artiste travaillant dans les domaines de la miniature et de la cal­ ligraphie et de meure à l’ordre du jour les nouveaux élans entrepris dans un domaine des arts traditionnels turcs peu traité.

Ali Haydar Toprak, dont les premiers essais en miniature remontent à 1983, est actuellement professeur de turc à l’école secondaire Vedide Baha Pars à Izmir. Né dans cette même ville en 1942, il fut diplômé en 1962 à la fois du lycée Imam Hatip d ’Izmir et de l’école normale d’Edirne en passant avec succès les exa­ mens de fin d’années et d’études sans avoir suivi les cours. Pendant cinq ans, il travailla comme instituteur puis il entra à l’institut Selçuk de pédagogie de Bah- kesir, section de turc, dont il fut diplômé en 1970.

Avant même d’aller à l’école primaire, il avait appris à lire et à écrire l’écriture ancienne, grâce aux leçons de son père Recep Toprak de la Médersa, et la nou­ velle. Ses traxaux sur la calligraphie en arabe, dont il profitera largement dans les années ultérieures, furent longtemps inter­ rompus. Les leçons sur la calligraphie “ sülüs” qu’il avait reçues de son père purent enfin être complétées par celles données en 1968 par Ahmet Ülgen Hodja à Konya.

Ali Haydar Toprak commença à s’intéresser à la peinture très jeune et il gagna même de l’argent pendant ses années d’école en faisant des enseignes et des sérigraphies. Ces travaux le poussè­ rent de temps à autre à faire de la pein­ ture. Choisissant d’abord pour thème des sujets réalistes, il finit plus tard par réali­ ser des compositions abstraites. N’ayant

Derviches lisant des “ mesnevi” (poèmes com­ posés de distiques qui riment entre eux)

reçu aucune formation en peinture, il eut souvent des difficultés à déterminer les sujets et les techniques appropriées. La richesse de l’imagination dans la peinture abstraite conduisit l’artiste à profiter du riche ordre graphique de l’écriture ancienne.

Ali Haydar Toprak fit ses premiers essais en miniature en 1983, ce qui le fit rencontrer de nouveau l’écriture ancienne longtemps négligée. Le fait que ses pre­ mières miniatures, bien qu’éloignées des miniatures ottomanes, aient trouvé des acheteurs l’encouragea à poursuivre ses travaux dans ce domaine.

L’artiste révèle qu’il a rencontré à ses débuts de nombreuses difficultés.

Il dit à ce sujet: “ Comme je n’avais ni reçu une formation en peinture ni tra­ vaillé avec un maître en miniature, je me suis heurté à une série de difficultés allant du choix du sujet, au dessin et même aux couleurs. Lorsque j ’ai confronté mes miniatures avec celles des maîtres anciens, j ’ai constaté que ceux-ci avaient déjà tra­ vaillé les mêmes sujets et dans un style identique. J'ai eu du mal à acquérir un style propre.” Indiquant ensuite qu’il avait enfin réussi à mettre au point son propre style, l’artiste explique qu’il pour­ suivait ses travaux dans le désir de faire sortir la miniature des pages de livres et de s ’en servir pour traiter des sujets actuels.

En Occident, l’art de la peinture s’est épanoui sans être lié. au livre et a acquis ainsi de grandes dimensions sous forme de tableaux et de fresques tandis qu’en

La miniature est en principe un art des­ tiné à l ’ornement. Mais cela ne veut pas dire que la miniature vise, comme les tableaux, à décorer les murs. Elle a pour but essentiel de rendre plus attrayants les livres et les sujets qui y sont traités.

“ Au cimetière” (de la collection de Hüseyin Türkmenoğlu)

Orient, et en particulier en Iran et en Ana­ tolie aux temps des Seldjoukides et des Ottomans, il n’a montré qu’une évolution restreinte en tant qu’art destiné unique­ ment à décorer ou illustrer les livres. Les efforts de l’artiste tendent donc à tirer la miniature de ce domaine restreint. Ali Haydar Toprak expose ses points de vue à ce sujet de la façon suivante: “ Je tâche de tirer la m iniature des pages étroites de livres pour la pousser vers des domaines plus étendus. A se demander pourtant quelles différences d’impression et de goût il y a entre les miniatures de grandes dimensions, comme des tableaux, et celles qui se trou­ vent insérées dans des pages de livres. Et, en partant de cette pensée, je ne fais des miniatures que de petites dimensions, tout comme les anciens maîtres. Je dois dire quand même que, lorsque je me sentirai suffisamment apte, j ’essayerai d’en réa­ liser de grandes dimensions.”

La miniature est en principe un art destiné à l’ornement. Mais cela ne veut pas dire que la miniature vise comme les tableaux, à décorer les murs. Elle a pour but essentiel de rendre plus attrayants les livres et les sujets qui y sont traités. L’artiste s’essaie, sans s’écarter de cette idée, à un mode de miniature-tableau sus­ ceptible d’être accroché au mur. Il fait remarquer en outre qu’il veut observer dans ses travaux les mêmes règles que les anciens maîtres en miniature. Il poursuit

Sindbad franchissam le "K afdağ” (monta­ gne légendaire)

en ces termes:

“ Il est dit beaucoup de choses sur la miniature, certains la considérant comme une peinture naïve et d’autres comme une sorte de décoration n’ayant rien à voir avec la peinture. A mon avis, la minia­ ture est un art qui permet à l’artiste de se créer un monde tout nouveau où il pourrait exprimer à son gré ses pro­ pres sentiments, y compris les sentiments

enfantins, et représenter la nature en la

stylisant indépendamment des règles ennuyantes telle la perspective. Le monde créé par le miniaturiste est parfois surréa­ liste ou parfois même extrêmement réa­ liste, et toutes ces particularités peuvent se voir sur une même miniature tandis que dans la peinture occidentale, chacune de ces particularités fait une école à part. Nos miniaturistes ont su refléter dans un par­ fait accord toutes ces écoles sur une feuille large comme la main et créer ainsi un paradis de la peinture, une sorte de paix entre les écoles, comme s’ils avaient pres­ senti les diverses écoles de peinture qui apparaîtront plus tard. Pour ce qui est de la calligraphie, Toprak s’exprime en ces termes:

“ L’art de la calligraphie ne peut jamais être considéré comme séparé de l’art graphique. La structure de l’écriture arabe se conforme bien aux principes de l’art graphique. Les belles écritures dont on parsème la miniature font un tout avec elle, agréable à l’oeil. Pour cette raison, je piquette mes miniatures d ’écritures autant que possible.

La calligraphie a atteint son apogée à la fin du XIXème siècle. Les principes posés par les calligraphes Rakım et Hafız Osman sont les fruits les plus mûrs de la conception esthétique. Leurs successeurs n’avaient que deux possibilités: imiter les anciens maîtres ou chercher de nouvelles valeurs. La recherche de nouveautés a donné naissance à des ouvrages déplai­ sants. Ceux qui s’occupent de miniature doivent donc être très attentifs. Mais, il faut tenir à part Hamit Hodja qui est l’un des calligraphes les plus célèbres du XXème siècle. Quant à moi, je ne suis même pas capable d’imiter les maîtres éminents parce que cet art nécessite un travail d ’au moins 3-5 heures par jour, tout comme l’entraînement d ’un sportif.

Et il y a un côté d’encouragement au

suite page 7 page 8

CULTURE

Le miniaturiste Ali Haydar Toprak

“ En Occident, l’art de la peinture s’est épanoui sans être lié au livre et a acquis

ainsi de grandes dimensions sous forme de tableaux et de fresques. Par contre,

en Orient, et en particulier en Iran et en Anatolie aux temps des Seldjoukides

et des Ottomans, il n’a montré qu’une évolution restreinte en tant qu’art destiné

uniquement à décorer ou illustrer les livres.”

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17 avril 1987

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VIVE REACTION

MINIATURES

suite de la page 8

travail comme l’expriment les vers sui­ vants: “ L’habileté dépend du compli­ ment, la marchandise se perd sans client” . A ce propos, une exposition de calligra­ phies pourrait-elle être lucrative de nos jours? Il y a un autre point digne d’être remarqué: chaque année on construit de nombreuses mosquées, et pourquoi n’a- t-on jamais recours aux services des véri­ tables calligraphes pour la décoration de ces mosquées?”

Comme on le sait, avec la propagation de l’islamisme,la miniature comme l’art de la calligraphie a trouvé son application dans l’illustration des livres en étant par ailleurs le genre le plus répandu de la pein­ ture turque jusqu’au XVlIIème siècle. Pour cette raison, la miniature occupe une place particulière dans l’art de la peinture turque.

Certains expliquent l’épanouissement de la miniature par l’interdiction mise par la religion musulmane sur la peinture. Mais on voit pourtant que les Corans et les livres sur la vie du Prophète datant de l’époque ottomane sont illustrés. Nous avons donc demandé à ce propos l’avis de Ali Haydar Toprak qui a répondu: “ Le fait que les Corans et les livres portant sur la vie du Prophète aient été illustrés de peintures met bien en évidence l’attitude des anciens vis-à-vis de la peinture. Et ceci montre qu’il serait inutile de s’engager dans des discussions pour décider si l’Islam interdisait ou non la peinture.”

Comme on le sait, au cours des pério­ des suivant d’adoption de l’Islam par les Turcs, la représentation des êtres vivants a été interdite rien qu’en se basant sur des interprétations de paroles du prophète puis­ que le Coran ne comprend aucune prescrip­ tion précise à ce sujet. Et, de ce fait, la peinture s’est développée en Orient, et en particulier en Iran et en Anatolie sous les Seldjoukides et les Ottomans, comme un art destiné à embellir les livres. De fait, contrairement à l’usage chrétien, la pein­ ture dans l’Islam ne s’utilise pas comme un moyen d’enseignement religieux, ce qui a fait que cet art n’a pas acquis les mêmes dimensions en Orient qu’en Occident.

Aux temps des Seldjoukides, des prin­ cipautés et des Ottomans, l’illustration de livres s’est épanouie en tant qu’art origi­ nal à partir du Xllème siècle, sous la pro­ tection des milieux de la cour. Des artistes ayant la philosophie de vie abstraite pré­ vue par la doctrine islamique ont formulé des règles spécifiques pour la miniature, comme c’était le cas dans d ’autres disci­ plines artistiques, en reflétant ainsi une conception de peinture préférant un orne­ ment descriptif, superficiel, à deux dimen­ sions, sans ombres et avec des contours très nets. Par ces particularités, la minia­ ture en plus de l’illustration de livres joue un rôle de documentaire en jetant la lumi­ ère sur la vie de la société turque dans le passé.

Comme on l’a déjà dit plus haut, Ali Haydar Toprak désire faire sortir la minia­ ture des pages de livres pour s’en servir pour traiter les sujets actuels. Comme on le sait, le miniaturiste ottoman, ou plu­ tôt le miniaturiste islamique, a cherché une vérité indépendante de la nature. De ce fait, les figures utilisées dans la pein­ ture se sont transformées chacune en un symbole, un ornement isolé de la nature. Mais cela ne veut pas dire que ces figures ne se conformaient pas au sens des tex­ tes. Seule leur forme a pu s’éloigner des aspects et positions réels. Des chevaux verts, violets, roses, et un ciel doré, par exemple, ont pu figurer dans la miniature.

Ali Haydar Toprak s’exprime à ce sujet en ces termes: “ Je me propose de

choisir pour thème à traiter dans mes miniatures des sujets actuels. C’est là un problème que je vais essayer de résoudre très prochainement. On ne doit pas, bien entendu, dessiner forcément des hommes à turban ou montés sur des chevaux ou bien encore des navires aux voiles gonflées par le vent, des “ köçek” (jeune danseur), etc... Un match de football, un parc d’attractions, un défilé militaire peuvent faire l’objet d’une miniature. Je désire aussi essayer de dessiner les jours que nous vivons.”

Pour finir, nous souhaitons voir la miniature, qui normalement réduit les figures humaines et autres à des formes isolées de la nature, être utilisée selon la conception artistique moderne.

BANQUE ALLEMANDE

suite de la page 5

financière de 50 millions de DM à 12 pro­ jets divers. M.Schroder a précisé que les travaux portant sur 9 projets étaient en cours et souligné qu’ils fourniraient un crédit de 80 millions de DM à ces projets. M.Schroder a également ajouté que ces 9 projets comprennent la construction d’un hôtel à Antalya, d’un village de vacances à Köyceğiz, la production de moteurs électriques à Istanbul, les instal­ lations sur le travail du roseau, la fabri­ que de sièges de camions à Bursa, les investissements touristiques à Izmir, la construction de camions à Istanbul ainsi que le centre médical d’Izmir.

LE GAZODUC

suite de la page 5

Dans le discours qu’il a prononcé lors de la réunion, le directeur général des exportations de gaz de France, J.Clavel a donné des informations sur la distribu­ tion et l’utilisation du gaz en France.

Le directeur général d’IETT, Bozkurt Doğan a précisé que le réseau de distri­ bution s’étendrait des côtes de l’Europe jusqu’à la région du sud de “ Haliç” , Beyoğlu ainsi que des côtes du détroit d’Istanbul.

D’autr part, la distribution du gaz naturel sur les côtes d’Anatolie commen­ cerait par Dolayoba et inclurait Pendik, Kartal, Ümraniye ainsi que Bostancı jusqu’à Beykoz.

Entretemps les autorités ont précisé qu’on se servirait du réseau du gaz exis­ tant à Istanbul pour la distribution du gaz.

BONNE VOLONTE EN EGEE

suite de la première page

fait savoir dans un communiqué que la Tur­ quie avait ajourné la partie des exercices mili­ taires de “ Doganbey 87” en Egée qui aurait dû se dérouler du 15 au 18 avril. Le commu­ niqué qui indique qu’une partie des exercices militaires en Egée avait été ajournée à l’invo­ cation de la Grèce a rappelé que cet ajourne­ ment constituait un nouvel exemple de la bonne volonté et de l’attitude constructive de la Turquie.

Le communiqué du ministère des affaires étrangères déclare:

“ Le gouvernement grec a fait une démar­ che auprès de notre ambassade à Athènes concernant les exercices militaires des forces turques en Egée “ Doganbey 87” et elle a prié la Turquie d ’ajourner la partie des exercices qui devaient se dérouler du 15 au 18 avril 1987 à cause de Pâques. Vue cette prière grecque, nous avons encore une fois fait preuve de notre bonne volonté et de notre attitude cons­ tructive et décidé d’ajourner cette partie des exercices de Doganbey 87” .

sifte de la première page

été communiquées aux firmes américaines se proposant de produire des armes en Turquie.

Le communiqué lu par le porte-parole du ministère des affaires étrangères est rédigé comme suit:

“ Les derniers développements survenus au Congrès américain, ont été examinés lors d’une réunion présidée par le premier minis­ tre, M.Ôzal. Au cours de la réunion, il a été décidé de ne donner aucune suite à la lettre annexe à l’accord de défense et de coopéra­ tion économique turco-américain dans l’attente de nouveaux développements au Congrès.

D’autre part, il a été souligné qu’établir tel ou tel rapport entre l’aide à la Turquie et le problème chypriote ne ferait que rendre plus difficile la solution du problème.

Il a été communiqué à certaines firmes américaines désirant produire des armes en Turquie, les hésitations de la Turquie en ce qui concerne la coproduction dans ce domaine.

Le premier ministre, M.Turgut Özal, qui a reçu l’ambassadeur américain à Ankara, lui a communiqué sa préoccupation sur les récents développements au Congrès et souli­ gné les dommages que les relations entre les deux pays en subiraient.”

DECISIONS DES COMITES DU CONGRES AMERICAIN

Après la décision prise au comité des affaires étrangères de la Chambre des repré­ sentants, le comité des affaires étrangères du Sénat américain a également approuvé les propositions d ’amendements établissant un rapport entre l’aide américaine à la Turquie et le problème chypriote.

La proposition en question interdit l’uti­ lisation à Chypre des matériels américains livrés à la Turquie, tels que les chars, les avions et les navires. Une autre proposition approuvée au comité prévoit que cette inter­ diction ne s’appliquerait pas à la Grèce. Une phrase indiquant que la même interdiction s’appliquerait à la Grèce a été supprimée du texte. L’utilisation des armes américaines à Chypre est ainsi interdite aux seuls Turcs.

Selon la même proposition d ’amende­ ment, le taux de 7/10 sera respecté dans l’octroi de toute aide américaine à la Turquie et à la Grèce, celle du surplus en matériel mili­ taire compris.

Un autre amendement approuvé au comité invite le président Reagan à présenter tous les deux mois un rapport sur l’effectif des forces et le nombre des armes turques à Chvpre.

REACTION DE L’OPPOSITION

La décision du Congrès d’établir un rap­ port entre l’aide militaire à accorder à la Tur- quie et le problème chypriote a attiré la réaction des partis d’opposition qui ont des groupes au parlement.

M.Erdal İnönü, président du parti popu­ liste social démocrate, principal parti d’oppo­ sition, a critiqué la décision prise au Congrès et a demandé du gouvernement de prendre les initiatives nécessaires pour assurer l’égalité entre les deux pays dans tout échange.

M.MESUT YILMAZ

suite de la page 4

Dans le discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie organisée à l’occasion de la pose de la première pierre de l’hôtel à 4 étoiles, fruit de la coopération turco- allemande construit aux environs d ’Iztuzu à la frontière de Köyceğiz à Muğla, M.Yıl­ maz a déclaré:

“ Notre pays possède des richesse cul­ turelles et historiques sans pareil et nous voulons augmenter le nombre de lits pour répondre au regain d’intérêt porté à ces richesses. Notre capacité en lits, qui était de 65.000 en 1983 a atteint 112.000 en 1987. Notre but pour les deux années à avenir est d ’atteindre 200.000 lits.

M.İnönü a ajouté que la Turquie pouvait faire quelque chose contre l’attitude amé­ ricaine.

D’autre part, le parti de la juste voie et le parti de la gauche démocratique ont égale­ ment condamné l’attitude du Congrès amé­ ricain.

TAHA YASIN RAMADAN

suite de la première page

tant sur les sujets économiques entre les deux pays a été signé.

M.TAHA YASIN RAMADAN

Le premier adjoint du premier minis­ tre irakien, M.Taha Yasin Ramadan a été accueilli à l’aéroport Esenboğa à Ankara par le premier ministre, M.Turgut Özal. Le vice-premier ministre et ministre d’Etat, M.Kaya Erdem, le ministre d’Etat et porte-parole du gouvernem ent, M.Hasan Celal Güzel, le ministre des affaires étrangèresM. Vahit Halefoğlu, le ministre d’Etat, M.Kazım Oksay, le ministre des finances et de la douane, M.Ahmet Kurtcebe Alptemoçin étaient aussi présents à la cérémonie d ’accueil.

M.Taha Yasin Ramadan est accompa­ gné dans sa visite de trois jours en Tur­ quie par le ministre du pétrole, M.İsam Abdurrahman Al Çelebi et le vice-ministre des affaires étrangères, İsam Al Zavahi.

DISCOURS DE M.ÖZAL

Lors d’un dîner qu’il a offert en l’hon­ neur du premier adjoint du premier minis­ tre irakien, M.Ôzal a prononcé un discours dans lequel il a indiqué que la Turquie considérait la protection de l’inté­ grité territoriale des pays de la région comme la condition fondamentale de la paix dans la région. “ La Turquie, a-t-il précisé, est prête, si les deux voisins ces­ sent la guerre, à contribuer d’une manière active au niveau bilatéral au rétablisse­ ment d’une paix juste et honorable.”

Indiquant de son côté dans le discours qu’il a prononcé qu’il accueillait avec satisfaction la compréhension de la Tur­ quie face aux problèmes de la région, M.Tana Yasin Ramadan a déclaré: “ Les relations entre la Turquie et l’Irak cons­ tituent un exemp1. précis de bon voisi­ nage, du respect mutuel sur la souveraineté et les politiques basées sur la déclaration de la fondation des Nations unies et le droit international” .

REUNIONS DE LA CME

Les réunions en septième session de la Commission mixte économique se sont tenues à Ankara. La délégation turque était présidée par le sous-secrétaire d’Etat au trésor et au commerce extérieur, M.Yavuz Canevi, et la délégation ira­ kienne par le vice-ministre du commerce, M.Abu Talib Al Hashimi.

Dans le discours qu’il a prononcé lors de la réunion, M.Canevi a déclaré que l'économie des deux pays rendait possi­ ble la coopération dans divers domaines. M.A1 Hashimi a, pour sa part, fait remar­ quer qu’ils voulaient développer leurs relations économiques avec la Turquie qui tendent à régresser à cause de la guerre avec l’Iran. Indiquant que les firmes tur­ ques menaient des projets importants, intéressant notam m ent l’irrigation, l’industrie et l’agriculture en Irak, M.A1 Hashimi a déclaré qu’ils étaient prêts à faire le nécessaire pour développer la coo­ pération économique.

A la fin des réunions de la commis­ sion menées, entre les deux pays, par trois comités, du commerce, des opérations bancaires et du transport, du comité du pétrole et de l’énergie et de la collabora­ tion économique technique et scientifique, le protocole de la Commission mixte éco­ nomique a été signé entre la Turquie et l’Irak.

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17 April 1987

A Miniaturist: Ali Haydar Toprak

Ali Haydar Toprak is a Turkish artist who is self taught in calligraphy and miniatures. He has freed them from the pages o f books and is engaged in depicting subjects o f current interest, experimenting in paintings in the miniature style which can be hung on walls.

Dr. Ismail Oztiirk o f the Traditional Turkish Handicrafts Department o f the Faculty o f Fine Arts, 9 September Univer­ sity, Izmir interviewed this m ulti­ dimensional artist for “Antika” magazine. Our aim is to acquaint those involved in this field with an artist who is engaged in calligraphy and miniatures, and draw atten­ tion to innovations in an area o f traditional Turkish art in which very few are engaged

in today. ^

Ali Haydar Toprak began his first ex­

periments in mi matures in 1983. He is cur­

rently a teacher of Turkish at the 'Vedide Baha Pars Junior High School in Izmir. Born in Izmir in 1942, the artist completed both the Izmir Religious Training High School and the Edirne Teachers’ Train­ ing College in 1962. After servirfg five years as a primary school teacher, he entered Konya Selçuk Institute of Educa­ tion, and graduated in 1970 from the Department of Turkish of Bahkesir In­ stitute of Education.

Toprak was literate in both the new and old alphabets before he started primary school. His first work on the old script (siiliis) began with lessons given to him by his father, Recep Toprak a graduate of the Medrese. Work with the old script (calligraphy), from which the artist was to derive such benefit in his work in later years was interrupted for a long time and it was not until 1968 that he was able to complete his studies in the

siiliis script in lessons which he received

from his teacher in Konya, Ahmet Ülgen. Ali Haydar Toprak’s interest in draw­ ing began at a very early age, and even during his school years he earned money painting signs and doing serigraphy. It was this work which from time to time led him into painting pictures. Initially choos­ ing realistic subjects, after a while he began putting together abstract composi­ tions. Since he never received any specific art training , he encountered difficulties in clarifying his subjects and techniques. The richness of his imagination in abstract painting led the artist to take advantage of the wealth of graphic design in the old alphabet.

“ Mevlevi Dervishes reading the Mesnevi”

Ali Haydar Toprak began his first ex­ periments in miniatures in 1983. At the same time he was reunited with calligraphy, which had lapsed for so long. Though his first efforts were far remov­ ed from classical Ottoman miniatures, the fact that he found buyers increased his en­ thusiasm for this work.

The artist states that initially he en­ countered quite a few problems. Says Toprak, “ I’d had no training in art nor had I studied alongside a master like a real miniaturist does. For this reason, I was face to face with a host of problems rang­ ing from selection of subject to design and paint. When I compared my miniatures with those done by the old masters I realized that the subjects, and styles I’d chosen had already been done by the great master-miniaturists. I had trouble in working out my style.” Despite all these difficulties however, the artist indicates that ultimately he did establish his own style in his work and realized that it had begun to take root. With his desire to free this branch of the arts from the pages of books and treat current subjects, he now continues his work.

While the pictorial arts in the West developed without being bound by books and achieved large dimensions in the form of framed painting and frescoes, in the East - especially in Persia, and during the periods of the Anatolian Seljuks and the Ottomans, it developed as one of the book illumination arts. The artist’s efforts were concentrated in this area, but he says that the miniature can be removed from

*

The primary element in miniatures is decoration. However this decoration is not for one’s surroun­ dings, the way a painting is; instead it’s a device to make a book and the sub­ ject it treats more appeal­ ing, and within its own structure it decorates itself.

“ In the cemetery” (Hüseyin Türkmenoğlu collection)

and far removed from the constrictive rules of perspective. The world which a miniaturist establishes is sometimes sur­ realistic, sometimes ab stract, and sometimes realistic. What’s more you can find all these features in a single miniature, whereas in the West, each one of these concepts is a school all by itself. In the handsized paintings which our miniaturists painted in their laps_,they easi­ ly combined a variety of schools, and created in effect a pictorial paradise wherein there was peace among stylistic schools. It’s almost as if they were pres­ cient of the schools which would later develop and made use of them all at once.”

Toprak also expresses his thoughts on the subject of calligraphy; “ The art of calligraphy can never be conceived out­

side graphic arts. The structure of the Arabic script makes it one which con­

forms to the principles of graphic arts. A lovely inscription placed - strewn - in­ to a miniature becomes one with the miniature, and the reason is that both of them are pictures; it looks good. Thus to the degree my skill allows I include writing in my miniatures.

“ The highest point in calligraphy was reached at the end of the 19th Century. The rules laid down by the calligraphers Rakim and Hafiz Osman are the highest products of an aesthetic understanding. There were only two things that those who followed them could do: imitate their masters or look for new values. In look­ ing for new values, there began to appear works which as a result were displeasing. It’s for this reason that those producing work in this field need to be without presumption. Hamit Hoca however, one of the greatest of the 20th Century, is one whom we have to set aside. As for myself, I’m incapable even of imitating the great masters, because this art requires you to work and practice at least three to five hours a day; just like an athlete in training.

“ Then of course there’s the aspect of incentive. There’s a famous line you know: ‘Skill is subject to praise. Merchan­ dise without a customer is wastage.’ Con­ sider a calligraphic exhibition held today, how many customers could it find? Another point I want to make is this:

C ontinued on Page 7

this limited field and employed in broader applications. Ali Haydar Toprak voices his opinions thus, “ I’m making an effort to take the miniature out of the narrow pages of books and into broader areas. But what differences are there between a miniature done the size of a wall painting and one on the pages of a book? What would it be like? For this reason I’m keep­ ing the miniatures to small dimensions - the way the old masters used to. When I feel I’m sufficiently ready, then I’m go­ ing to start working in larger dimen­ sions.”

The primary element in miniatures is decoration. However this decoration is not for one’s surroundings, the way a painting is; instead it’s a device to make a book and the subject it treats more ap­ pealing, and within its own structure it decorates itself. In his work, the artist tries paintings in the miniature style which without violating this principle could be hung on the wall. He also indicates that in his work he wants to take advantage of the rules which the old masters employed. He continues:

“ There’s lot that’s been said on the subject of miniatures. Some have regard­ ed them as fragile paintings, others as a non-pictorial method of decoration. In my opinion, while miniatures are decora­ tion, they are a way in which an artist wishing to create a brand-new world with a sense of childlike wonder also interprets and stylizes nature as he will, comfortably

“ Sinbad crossing the Caucasus”

“ While the pictorial arts in the West developed without being bound by books and

achieved wide dimensions in the form o f framed paintings and frescoes, in the East-

especially in Persia, and during the periods o f the Anatolian Seljuks and the Ot­

tomans, it developed as one o f the book illumination arts.”

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17 April 1987 Page 7

Taha Yasin Rhamazan

the principles of the U.N. Charter and In­

A miniaturist

Continued fro m Page /

Ozal’s statement

Welcoming his guest, Prime Minister Turgut Ozal said preservation of ter­ ritorial integrity of all countries is sine qua

non for peace in the region and express­

ed Turkey’s readiness to actively contribute to achieve an honourable end to the war between Iran and Iraq, provided that both neighbours so desired.

Rhamazan expressed his country’s ap­ preciation of Turkey’s understanding regarding regional problems and describ­ ed relations between Turkey and Iraq as exemplary for good neighbourliness, mutual respect for sovereignty, loyalty to

Civil aviation

C ontinued fro m Page S

transportation was signed between Turkey and the UAE by Turkish Communica­ tions Minister Veysel Atasoy and his UAE counterpart Muhammed Tayip Allullah during the official talks.

According to the agreement, round- trip flights between Turkey and the UAE will be scheduled on a daily basis. Within this framework the number of flights which are twice weekly at present will be increased in July. The agreement also covers technical subjects regarding civil aviation.

ternational Law.

The 7th session of the Turco-Iraqi Joint Economic Commission meeting was held in Ankara. The Turkish delegation was led by Treasury and Foreign Trade Undersecretary Yavuz Canevi and the guest delegation by Iraqi Deputy Trade Minister Talip Abdulmuttalip El Ha$imi.

The Iraqi delegation expressed the desire to further promote economic rela­ tions between the two countries. The leader of the Iraqi delegation praised the work of Turkish contracting firms in Iraq and called for further promotion of such work in important investment projects of Iraq.

Ambassador Kumcuoglu

C ontinued fro m Page 3

At the ceremony TRNC President Rauf Denktaç said, “ Difficult days have been left behind but it does not mean that our case has ended. The other side does not want peace it wants the whole of Cyprus. He added that they would never make concessions regarding the equality, freedom and the historical rights won at

the cost of their lives.

Denktaj emphasized their only aim was to live a human existence and develop in Cyprus.

C ontinued fro m Page 8

every year a large number of mosques are built, yet why is it that real calligraphers are never sought out for the inscriptions to decorate those mosques?”

As is known, miniatures developed with the spread of Islam and as a require­ ment of the art of calligraphy for the pur­ pose of illustrating the texts of books. In addition, up until the 18th Century, it was Turkish painting which was the most widespread style. For this reason, the miniature has a genuine place in Turkish pictorial art.

There are also those who connect the development of miniatures with the “

pro-Education Protocol

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courses for Turkish children in Austrian schools will be increased to five hours a week. The present number of 45 Turkish teachers will be increased and Turkey will provide books and additional equipment. Of the 25,000 Turkish children being educated in Austrian schools, 11,360 are at secondary schools.

Cultural Programme wifh Egypt A “ cultural programme” aiming to increase cultural and art activities between Turkey and Egypt has been signed in Cairo by Candemir Onhon, Turkish Am­ bassador to Egypt on behalf of Turkey and Foreign Ministry Culture and Science Office General Director Ambassador Hasan Şaş on behalf of Egypt With this programme bilateral cultural and art ac­ tivities between 1987-1989 were determin­ ed. The programme also envisages an exchange of students and lecturers bet­ ween the universities of the two countries.

Technical Cooperation

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place in economic and technical coopera­ tion between countries, wishes not only to lead such meetings but also to achieve

cooperation.

Speakers of the United Nations Department for C ooperation with Developing Countries said they were following with appreciation Turkey’s ef­ forts for cooperation with other countries.

Participating representatives visited the headquarters of the Turkish Union of Chambers and Commodity Exchanges.

The SPO-sponsored meeting, organis­ ed to develop technical cooperation ac­ tivities among developing countries which was attended by 30 countries, will end on 22 April.

Soviet gas pipeline

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At the meeting the Director of the French Gas Enterprizes, J. Clavel gave in­ formation regarding the distribution and use of natural gas in France.

The Istanbul, Electricity, Trolley and Tunnel (İETT) General Director Bozkurt Doğan stated that the distribution line on the European side would include the region extending to the South of the Golden H o rn ,Beyoğlu and the Strait coasts.

On the Anatolian side the natural gas pipeline will extend from Dolayoba up to Pendik, Kartal, Ümraniye and from Bostancı to Beykoz.

Meanwhile, it was stated that natural gas would be distributed through the public utility gas installation Istanbul.

IGDAŞ General Director Haldun Türkay said that 2.5 million people would benefit from the natural gas.

hibition of pictures in Islam.” Never­ theless we see that during the Ottoman period, Korans and canonical biographies were illustrated. When we asked Mr. Toprak for his opinion on this matter, he stated his views as follows:

“ If we consider that Korans and canonical biographies were illustrated, the attitude of the past with regard to pain­ ting becomes evident. Even though we know all this, we still get into debates over whether or not there’s prohibition of pictures in Islam. In my opinion it’s nonsense.”

As is known, after the Turks accepted Islam there was nothing to prohibit the Koran from being illustrated. Despite this, as a result of the interpretation of the traditions in subsequent periods, the depiction of living creatures was pro­ hibited. As a consequence of this, in the East - especially in Persia, and during the periods of the Anatolian Seljuks and the Ottomans - the illumination of books developed as one of the arts. Since pain­ ting was not used as a device for religious instruction in Islam the way it was in Christian societies, it never achieved ma­ jor dimensions in the form of framed paintings and frescoes, the way it did in the West.

In addition, from the 12th Century onward, the art of book illustration developed under the patronage of strong palace circles during the Seljuk, and Ottoman periods, and it emerged as an authentic branch of painting. In the hands of artists possessing the abstract world view stipulated by Islamic teachings, the miniature developed a set of unique rules, just like other branches of the arts. It reflected itself in a pictorial understanding which preferred a two- dimensional style of depiction and super­ ficial decoration which was based on unadulterated fields of colour, clear outlines, and a lack of shadows. With these features, the miniature goes beyond the illumination of books, it becomes a document which illuminates the past lifestyles of Turkish society in the flow of history.

Since it was used in combination writing, Mr. Ali Haydar Toprak has a desire in our own day to extract his branch of the arts from books and deal with current topics. As is known, the Ot­ toman miniaturist - or more properly, the Islamic miniaturist - sought a reality which was independent of Nature. It is for this reason that the forms employed in painting were each turned into a symbol, an embroidery divorced from Nature. Nevertheless, this does not imply that they did not conform with the explication of texts in books. It was only the forms which constituted the subjects treated in the picture that were able to get away from true images and aspects. Thus in miniatures do we find green, purple and

P*, khorses combined with a golden sky. On this subject, Mr. Toprak has this to say: “ In my miniatures, there is a pro­ blem of treating current subjects. In the near future I want to try this too. Of course it’s not necessary to depict only horsemen, turbanned men, ships with billowing sails, dancers, etc. One might also draw a soccer match, an amusement park, a parade. Somehow I also want to try making pictures of the age in which we live.”

It’s our hope that the miniature, which abstracts the subjects it deals with - for example human figures and other elements - from their natural forms reduc­ ing them to two dimensions, can be ex­ ploited within the artistic approaches of our own dav.

Atatürk International Peace

Prize for 1987

“ The Atatürk International Peace Prize” the second of which will be given in 1987, and which has the status of a State Prize according to Article 90 of Law No 2876 of the Atatürk High Institution of Culture, Language and History, is to be given to real and corporate bodies who contribute by their works and activities to the pro­ motion of world peace, friendship, understanding and goodwill in international rela lions in « nntoimity with Atatnrk's principle of Peace al hume. Pear e in (lie wmlil

Selection of candidate and procedures of evaluation

Selection of candidates for the Atatürk International Peace Prize for 1987. will be made according to the principles of Law No. 2876, and to Regulations of the Ataturk International Peace Prize as below:

There will be no distinction made according to race, the language, colour, sex, religion, nationality in the evaluation and selection of candidates for the Atatürk In­ ternational Peace Prize.

In the selection and evaluation of candidates, the criteria is that the candidates have contributed by their activities, services and work of political, scientific, artistic and similar works to the promotion of world peace, friendship understanding and goodwvill in international relations in conformity with Atatürk’s principle of ‘Peace at home. Peace in the world’. Living state leaders, scientists thinkers, artists, national and international institutions and administrators who carry this distinction can be proposed as candidates for the Atatürk International Peace Prize.

Evaluation of the candidates is to be done by the Atatürk International Peace Prize Council consisting of the Foreign Minister, three people chosen by the Presi­ dent for the Prize Council and the participation of the Atatürk High Institution of Cul­ ture, Language and History.

The candidate found to be worthy by the Atatürk International Peace Prize Coun­ cil as a result of the evaluation, will announced by the Turkish Radio and Television Corporation (TRT) or the Official Gazette by 23 April 1987 at the latest after receiving the approval of the President.

The 1987 Atatürk International Peace Prize will be presented by the President or an official elected by him to the individual or organisation chosen to receive the prize, or a representative, at a ceremony on Atatürk Youth and Sports Day, 19 May 1987.

Conditions for entry

Organizations and individuals who apply with their works to the Atatürk High Institution of Culture, Language and History are eligible to be candidates for the Atatürk International Peace Prize.

Furthermore, in conformity with the Articles 90 and 91 of Law No 2876,the Presi­ dent of the Republic, the Speaker of the Turkish Grand National Assembly, the Prize Council members, the Secretary-General of the United Nations, heads of diplomatic missions in Turkey, former Presidents of the Republic, the General Director of UNESCO, the Secretary General of the Organization of Islamic Conference can pre sent candidates for the Atatürk International Peace Prize until 31 December 1987. According to this article, real and corporate bodies which nominated candidates will prepare reports about the personalities, works, services and activities of the indivi­ duals and organizations nominated and a justification for their presentation as can­ didates

The prize

The Atatürk International Peace Prize consists of a silver-gilt plaque with a por­ trait of Atatürk in relief, a prize Rosette, gold badge and a cash award. The cash prize for 1987 is TL 15,000,000

Further detailed information and the Regulations of the Atatürk International Peace Prize can be obtained from the Atatürk High Institution of Culture Language and History

Referanslar

Benzer Belgeler

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