A Propos de la taort de
¿-rince Sabaheddiae lî
* Le pripoe ¿1* .abaheddine, qui rut un grand patriote* é :ineufc socio logue, et maître vénuré des générations do ton pays, vient de mourigyr en
■•îi-? « r t c J ü à HnlmiVii an — $ ©UChâtel* (3Ü ^oé{^v\
;erre /vnT^V)
A bien-aaiaé
.sse, à Colombier
Il se t.vnov i-t en Suisse depuis 5'S ans connas réfugié politique,
rovinoirc, !,son refuge préféré et
et oomiàércit ce paye comme sa Patrie
Les habitants de St, Beat&riberg Obarl&nd bernois, et d e m l ô -1 »relent ceux de Colombier - touchatel es souviendront de ce vieillard c -ui>- Vvÿ.tois qui i-^e promenait paisible comas une ombre du Passé, **? contemplait de ^■3 vtoqpa en tsaps, d*un air pensif la porte et les «aura du Château de Colombie^ vj ■'-vé' ’ - loignait d ’un pas lent dans les allées tranquilles entourant le
‘ K'A i Chateau. an méditant sort d ’un autre prince qui fut aussi bon ou: son peuple, eo moins malheureux que lui, celui du Henri de Longyille, Châte lain de Colombier,
goura,
Ce noble et très sympathique petit vieillard a disparu pour tou- ie -ionde intellectuel de son pays perd en lui un éminent réfor,aa-î?4^Jrçeur social* at l ’humanité, un grand coeur, un intègre 3f
•Cplofc de justice â us l ’Kistoi *3 V ~',h n .u» 'C* j
>e d ’une noble nation opprimée,
ï vyypaqe, acti^owwWetline créa noble famille; Il était le petit fila de l ’Amiral Halil . acn&; fils da^bfehmout 3Àelalèddiu - acfca -'ministre do la de la princesse Seüiha (soeur du iultan — - — --- . --- - — — — ~ — t
i J Justice sous 1 ’ .spire Goto a . -è _ . _____
? ■ bdui— . iamid II )
-.y:„ ■* reçu eue ,1e/é dans oa ai lieu noble et Intellectuel, le jeune ‘’abaheddine é minant s prof
/ ’ da son aère.
a lai, |usqu*à 20 ans une instruction .parfaite donnée pas les rofesseurs turcs et étrangers engagés sous le contrôle affectueux
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Ayant à peine 21 ans, en 1099« nous le tronron* réfugié et exilé ^ontaire avec sort père, à „-aria,
’¿.’odyssée de sa fuite de Constantinople, (le Ih décembre 1899) sur :’ia Géorgie” , paquebot de la ■ lessagerie ïarivime française, aved son père
Ë au peuple tare, le Lit in Abdul—Hamid^i? *
v > ^ C t Le grand poète ;e»nevoia, .douera favan, à ui a été racontés les b'/’c xtoàos ds cette fuite coara. ;ouse en gardait un souvenir très vivant,” <?*)
St, depuis, le Prince a dû souffrir copie un Martyr« et lutte* ** / p a r tous les moyens qu’il possédait pour la libération do son pays et de son
,, peuple, qu’il chérissait plus que sa vis* Cotte lutte fut dirigée d ’abord -Vr contre le joug inroitoyablemeMt despote de son oncle, le Sultan raid, et
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te co-acre le ogime Unionistesqai l’avait succédé.
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9S 'il lurtéLénergiquement pendant de longues années contre I*absolutismeet 1* ignorance jui Ocras dent :a nation uien-aitaee*. Il était le chef de ^opposition libarais turquo, installée en urope.
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^ o'ét i& an chai incontesté, le plus respecté, «*u maître en sociologie,
y»> « conducteur etxAWüááMwp très vénéré des générations d'intellectuels turcs
réfugiés ëft ..itiropu pour combattre le despotisme absolu du ¿egime du Cuitan, ¿i*2> qui opprimai i impitoyable i
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pitoyablement les intellectuels et 1® peuple turc.L’organe de lutte, le Journal "ïerakidL - le progrès" entrait en Turquie ^ clandestinement. Cette revue formait les esprits et Ion coeurs, et forgeait : u œéthidi /amem; ec eôien.iniquement les consciences des jeunes générations ^O.yÈur.ues, avides de liberté et de l'indépendance nationale,
d f ainsi, il lut le'père spirituel incontestable de toute une générétien é *intelleeuuels et de patriotes, un leader idéaliste qui Luttait non avec / W V.le* moyens ce va-oxence contre la violence, m i s en rcpendant et rayonnant
’j* s'^sea idées oe réforme sociale jattes et très liberales, et en le répondant pt
>1 ut.; probité et sa véracité proverbiale.
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s doctrine de reforme sociale s« basait sur le développement de
l’indi-\ vid.u, et '’la réalisation de la ^décentralisation administrative’' contre
la centrait ation sou/ent exagérée qui étouffe le développement social. w^lpncia uionr futures du son paya, qui y puise tout des ^OlAos fondamentales
V» d'une réforme aeclale et culturelle adéquat au Conditions de l’évolution ¿es idées continueront toujours, à influencer les
q.V' sociale qui s*effectue*
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t. ou. :-n avons r. I Heure 1 . prouve .'¿ou . los ^ «juu* r.i iorme de cémoiqna- de véné. ocmulds dans les télégramme® de oottdèléaoâd adressés pur > les milieux intelleétacls turcs, duxproche» du ohor maître disparu, des _tl_ (‘^documenta assurent éaieSt'-des mots troublante et touchants, leur oiaaér§*ô
|>* - l’intégrité morale de " 1 'héritage spirituel,"jà* ce grand
a r . o cJoi'Yitÿ ijjfceelBrine-^M!« l a s r é f o i
V 3 individuelles et sociales",indispensables à j^n pays encore en pleine évo-latióa»
de son lhtimlté garderont un souvenir inoubliable de ce grand homme, de ^ 9 l’atiac e pleine de en&rme, de noble simplicité
/ i1 an uourr&ient.
v in dehors de se vie politique, lu vie privée de ce grand maître était y tout autant intéressante, tous ceux qui ont eu le privilège de s'approcher
et ae courtoisie qui
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7-ition d ’humain notait étranger à oe coeur généreux/ son indulgence, sa bonté se traduisaient on pitié. Il rest. it strictement végétarien par pi
tié pour lea animaux. Jette pitié infinie pour les faibles, pour les mal heureux, se manifestant même á l'occasion pour certains coupables* Il a
con-1
nu pendant «4es 48 .naéea d'exil volontaire .nvolontaire, très peu deJ
paix, et beaucoup de souffrances, et suivant un terme approprié "l’honneur de souffrir." Cea dernières pensées et souhaits furent pour ln prospérité de son pays. Il exprima le désir que aa dépouille y aoitt transportée.
:h ns les derniers jourr de sa maladie, il y avait une sérénité dans son visage et dans son âme. on fils, mort ou vivant, je te confie le devoir de me transporter h stanbul, au moment et par les moyens opportuns que tu
jugeras seul " a-t-il uit h son seoré ia twa-j. "de donne et confie à ton
hon-OYítqoe
n « t ^ 9m^auiûé* Par un geste de reconnais9anee inoubliable d« la f S S f i d ^ E ^ S ? l ô , f r ° r n aücrétaire* **** - ^ u t f i Tozan, qui s • i n t é r ê t
® t \ ±iueleYeni::* depuis de longues années au sort de son maître et oui
aocou-3 v rit 0 8°?' C^ev’e'tî» accompagné d© plusieurs professeurs suisses et torce afin / s; de pouvoir donner des soins et faire ce qui était humainement possible!
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-Y 9i itt ^'embaument du corps a été fait dans 1» Institut de Médecine Légale de de Berne, par les soins d ’une des autorités les plus compétentes
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' t â m m À t ^ ï L ’ ^SjJttSSÎlP p ™ edrea,?. à la généroaité du aobl. / p e u p l e turc, fut eoe déair d'Str44nïêr?élana là ï a S e ^ e sa pairie de
son grand~pere et de son père qui reposent à Ctanbul dans la tombe familiale.
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