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Eighth president of the Republic of Turkey:Turgut Özal

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La République de Turquie a 66 ans

Citation d ’Atatürk:

‘Paix dans le pays, paix dans le monde. C’est l’un des

plus fondamentaux principes et idéaux de la République de Turquie”

ANKARA (A.A)-Le 66ème anniver­ saire de la proclamation de la République a été célébré avec enthousiasme par le peu­ ple turc, dans les représentations turques à l’étranger et en République turque de Chypre Nord le 29 octobre.

Le p résid en t de la R épublique M.Kenan Evren s’est rendu au mausolée d’Atatürk et a observé une minute de silence à la mémoire du fondateur de la Républi­ que; y étaient présents le président de la

Grande Assemblée Nationale de Turquie, M.Yildirim Akbulut, le premier ministre M.Turgut Ôzal, les membres du conseil de la présidence, le chef de l’état-major géné­ ral, le général Necip Torumtay, les leaders ç des partis politiques et les ministres. & “ Nous sommes fiers de célébrer un g nouvel anniversaire de la République turque o que vous avez considérée comme la forme g

s u ite p a g e 7

Troisième tour de scrutin à la GANT

Huitième président de la République de Turquie: Turgut Özal

ANKARA (DGPI)-Le premier minis­

tre et président du parti de la mère-patrie (ANAP) M.Turgut Ozal a été élu président

de la République mardi par 263 voix des 450 députés de la Grande Assemblée Nationale

s u i te p a g e 7

Biographie de M.Ozal

Il est né le 13 octobre 1927 à Malatya. // a été diplômé en 1950 de l ’Université techni­ que d ’Istanbul en tant qu’ingénieur électricien. La même année, il a commencé à travail­ ler pour l ’Administration d ’études d ’électricité (EIE). 2 ans plus tard, il s ’est rendu aux Etats- Unis pour y faire une spécialisation. A son retour en Turquie, il a assumé les fondions de conseiller technique du directeur général de l ’EIE. En 1958, il a dirigé le secrétariat de la Commission du Plan fondée par le gouverne­ ment de l ’époque et en 1960, il a également tra­ vaillé comme chargé de cours à l ’université technique du Moyen-Orient à Ankara et est ensuite retourné à l ’E lE pour en assumer les fonctions de directeur général adjoint. En 1966, il a quitté l ’EIE et est devenu conseiller technique de la présidence du Conseil. Un an plus tard, il a été nommé au sous-secrétariat où il a exercé la présidence successivement, du département des fonds et du crédit, du con­ seil de la coordination économique et des con­ seils de la CEE et de la RCD (Coopération régionale pour le développement).

En 1971, il a quitté le Plan pour entrer à la Banque Mondiale où il a travaillé comme conseiller pour les projets industriels et miniers. Rentré au pays en 1973, M. Ôzal a tra­ vaillé comme administrateur dans diverses branches du secteur privé: banque, sidérurgie, industrie automobile, textile, alimentaire,

fonte et forge. En 1977, il a été nommé au Conseil d ’administration et à la présidence du Syndicat des employeurs du secteur des objets en métal (MESS).

En 1979, il est à nouveau entré au ser­ vice d ’Etat et a été nommé sous-secrétaire d ’Etat à la présidence du Conseil puis sous- secrétaire adjoint au Plan.

Après le 12 septembre 1980, il a assumé les fonctions de vice-premier ministre chargé des affaires économiques dans le gouverne­ ment de Bulent Ulusu. Il a assumé ces fonc­ tions pendant 22 mois et le 14 juillet 1982, il a quitté le poste de vice-premier ministre.

M.Ozal a fondé le 20 mai 1983 le Parti de la Mère Patrie (ANAP) dont il a été élu pré­ sident. Son Parti ayant remporté aux élections générales du 6 novembre 1983, 211 des 400 siè­ ges de la Grande Assemblée Nationale de Tur­ quie (GANT), il a été chargé par le président de la République Kenan Evren de former le gouvernement.

Le Parti de M.Ozal ayant obtenu de nou­ veau la majorité au Parlement avec 292 dépu­ tés aux élections générales anticipées de 1987, il a été chargé par le président Evren de fo r­ mer le nouveau gouvernement. La composi­ tion du deuxième gouvernement de M.Ozal a été rendue publique le 21 décembre 1987. Le premier ministre Turgut Ozal est marié et père de 3 enfants. Il parle l ’anglais.

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I

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Celai Bayar

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Cemal Gürsel

I

(Chef de l’Etat) I Cemal Gürsel

Présidents de la République de Turquie

Cevdet Sunay Mustafa Kemal Atatürk İsmet İnönü : 29 octobre 1923- 10 novembre 1938 : 11 novembre 1938- 22 mai 1950 : 22 mai 1950-27 mai 1960 : 27 mai 1960- 15 octobre 1961 : 16 octobre 1961-28 mars 1966 Fahri Korutürk Kenan Evren (Chef de l’Etat) Kenan Evren Turgut Özal 29 mars 1966- 28 mars 1973 6 avril 1973- 6 avril 1980 : 18 septembre 1980- 8 novembre 1982 : 9 novembre 1982- 8 novembre 1989 : 9 novembre

(2)

page 2 2 N o vem bre 1989

L ’ambassadeur Osman Olcay à l’ONU

Les Nations Unies sont le seul espoir de l’humanité.

Cependant la réalisation de cet espoir dépend de son

aptitude à se prémunir contre la fossilisation

Jeudi 24 octobre, l ’ambassadeur à la retraite Osman Olcay a prononcé un discours à la cérémonie de célébration du 44ème anniver­ saire de la fondation des Nations-Unies, à Ankara

Le texte du discours se présente comme suit:

Comme je me préparais à monter à cette tribune, j ’ai réalisé une fois encore que j ’avais atteint un âge auquel il m ’était pos­ sible de voir combien les anniversaires avaient perdu de leur plaisir et de leur inté­ rêt. De telles pertes d ’intérêt que j ’ai per­ çues non seulement au cours de mes longues années de service dans des organisations internationales mais même dans la célébra­ tion de nos journées nationales depuis mon enfance, sont le fait, je l’ai compris, non pas tant de l’usure des sentiments et du durcis­ sement de la sensibilité que de facteurs d’objectivité plus que de subjectivité.

Au cours des célébrations des quinze premières années de la République, le sen­ timent de joie était toujours aussi vivant, grâce à la présence d ’Atatürk et au fait que chaque fois on pouvait inscrire de nouveaux succès, des signes visibles de progrès, le recul des mentalités arriérées et des victoires dans les domaines de la science, de la culture, des arts et de la civilisation universelle. Après la mort d’Atatürk, la célébration de ces deux anniversaires, à 10 jours d ’intervalle seule­ ment, a pris pour des dizaines d’années la forme d’un renforcement de notre soutien à la République et à ses réformes, d ’une sorte de renouveau de notre foi, comme si, comme l’une de nos constitutions l’a indiqué, la nation turque voulait rappeler son unité dans l’orgueil comme dans l’épreuve.

Par la suite, tout ceci devait devenir tout simplement la pratique de coutumes, et éventuellement rien de plus que des céré­ monies auxquelles on assistait sans trop réfléchir.

En fait, bien que nous tenions beau­ coup à faire de ces journées nationales, comme tout ce qui a commencé à vieillir, les journées d ’un examen impitoyable, réa­ liste et impartial du passé-examen qui à mon avis, est absolument nécessaire-on ne peut empêcher que la nostalgie de souvenirs émouvants, ardents et même déchirants, dans lesquels la joie s’est mêlée à la tristesse, ne demeure dans nos coeurs.

Après m’être laissé aller à une introduc­ tion au tracé quelque peu sinueux, je dirai que la meilleure façon d ’agir en ce qui con­ cerne la célébration de l’anniversaire de la naissance d ’une institution universelle comme les Nations-Unies, ce serait, comme je viens de l’expliquer, d’éviter toute sorte de réaction émotionnelle, de se tenir le plus possible à l’écart des cérémonies rituelles auxquelles nous sommes habitués, et de con­ centrer nos efforts sur l’autocritique et auto-examen. 11 n ’y a aucun doute que si tous ceux qui prennent pafrt à de semblables réunions et cérémonies en ce moment dans des centaines dé pays à travers le monde agis­ sent dans ce sens et transmettent vraiment leurs conclusions à l’Organisation, cela lui sera très utile dans l’avenir pour la prépa­ ration de ses projets et la façon dont ceux- ci doivent être réalisés.

Je me situe en tant que personne qui acquis, dans son expérience avec les Nations-Unies, qui parfois ressemblent au royaume du rêve, un sens du réalisme suf­ fisant pour savoir que cette vision qui m ’est personnelle, même si elle paraît honnête, ne peut être acceptée, cependant je préfère lais­ ser ce sujet de côté.

N ous pouvons nous targuer d ’être un état plus ancien, aux ra­

cines plus profondes, plus expérimenté que la plupart des

membres des Nations-Unies. Au cours des siècles, nous avons

réussi à constituer une société caractéristique et forte, avec des

hauts et des bas. Lorsque nous regardons notre histoire, nous

voyons que nous avons bien peu de leçons à recevoir de qui­

conque, même de ceux qui composent l ’Europe civilisée et cul­

turellement en progrès d’aujourd’hui.

L’ère de la véritable organisation des Etats qui sont les plus grands blocs dans l’arène internationale, a commencé, comme vous le savez tous, au vingtième siècle, dans lequel nous vivons aujourd’hui et auquel il ne reste que dix ans, et cette organisation devient de plus en plus puissante. En vertu de son universalité, de l’éventail de ses cen­ tres d’intérêt et de responsabilités, et du nom­ bre de ses ramifications, si les Nations-Unies sont le plus important des corps constitués, peut-on dire pour autant qu’il est le plus efficace et celui qui a le plus d’effet sur les situations à traiter? Ce ne serait sûrement pas un manque de respect envers l’Organi­ sation que de poser la question et de cher­ cher une réponse à un moment où on célébré le 44ème anniversaire de sa fondation. Les critères d ’efficacité et d ’utilité qu’on peut appliquer à une organisation politique dif­ fèrent nettement de ceux qu’on appliquerait aux institutions spécialisées ayant affaire à des questions plus spécifiques, plus préci­ ses et plus concrètes, et qui dépendent de la même organisation.

Parfois la réussite d’un corps politique, je ne dis pas cela pour le simple plaisir d’éta­ blir un paradoxe, peut survenir de son man­ que d’activité. Exactement comme la baisse du nombre d’affaires qu’une cour de jus­ tice aura à traiter peut être la preuve non de la faiblessse de la justice et de l’autorité de la loi, mais plutôt de l’aspect sain de la société dans laquelle elle travaille.

Pour ce qui est des Nations-Unies, . cependant, on ne peut pas parler d’inacti­ vité ni de sous-emploi, ni même de diminu­ tion du nombre des affaires à traiter.

Lorsqu’on considère que cette organi­ sation, si on la regarde à la lumière de ses buts initiaux, est une sorte d ’ultime cour de justice qui a la charge d ’éclaircir, de faire des recherches sur, et si possible de résou­ dre, tous les problèmes bilatéraux, multila­ téraux et en fait universels que nous a transmis l’histoire, et que chaque jour de nouveaux problèmes viennent s’ajouter à ceux qui existent déjà, je pense qu’il ne serait pas réaliste de s’attendre à ce que les Nations-Unies, même s’il se produit beau­ coup de changement dans ses prérogatives, dans les mécanismes qui influent sur ses pri­ ses de décision et dans les équilibres inter­ nationaux, à ce que les Nations-Unies donc deviennent plus efficaces ou qu’elles aient plus de résultat dans un avenir prévisible, disons, dans les dix premières années du prochain siècle.

Dans ces circonstances, comment pou vais-je me montrer généreux lors de mon introduction, au point de décrire les Nations-Unies comme la plus importante organisation internationale? et pourquoi tous les pays, toutes les nations du monde tiennent-ils à célébrer chaque anniversaire

avec autant d’insistance?

Dans mon esprit, la réponse claire, sim­ ple et irréfutable à cette question réside dans le fait que cette institution est le seul espoir de l’humanité (je dois le dire, je devais ces­

ser de dire “ dernier espoir” ).

Cependant, la réalisation de cet espoir dépend de l’aptitude de l’organisation à se prémunir contre la fossilisation. Je pense que j ’ai veillé à utiliser le terme “ fossilisa­ tion” comme quelque chose d ’autre qu’un cliché léger et facile. Le mot contient et sus­ cite dans notre esprit une vision paléonto- logique de l’inaptitude à s’adapter à son environnement et par conséquent de l’ossi­ fication.

Ce que j ’avais à l’esprit, je crois, c’étaient des dimensions de vie de propor­ tions anormales qui atteignent le point où elles perdent le pouvoir de se contrôler elles- mêmes et s’affaiblissent face aux conditions de la nature. De cette façon, nous nous trou­ vons au coeur de l’un des problèmes fon­ damentaux inhérents aux Nations-Unies, qui est que les organismes légaux internes et les niveaux des membres dont elle se com­ pose ne peuvent se ressembler que superfi­ ciellement et qu’il est naturellement difficile de trouver des terrains d’entente communs parmi ses différents membres. Même dans les groupes politiques où règne une démo­ cratie avancée, une attention logique et indiscutable, une attention insuffisante accordée à l’importance relative de la qua­ lité face à la quantité, peut mener de façon prévisible à une crise. Une crise similaire aux Nations-Unies pourrait enterrer l’Organisa­ tion dans une atmosphère de surréalisme ini­ maginable. Car le maillon le plus faible de la chaîne entre les unités nationales qui cons­ tituent les Nations-Unies, celui qui, le plus souvent, leur donne une apparence d’arti­ fice et celui qui en général leur attire les cri­ tiques les plus fallacieuses, c’est la procédure de vote et la fréquence avec laquelle celle-ci donne des résultats qu’on peut confronter à la vérité.

Pour développer encore le sujet, si on fait une comparaison entre l’agenda des Nations Unies au cours des années qui ont immédiatement suivi leur fondation et son agenda d’aujourd’hui on peut raisonnable­ ment se demander pourquoi la liste de pro­ blèmes en attente d’une “ solution” a si peu changé.

Il y a une raison à cela, c’est que, aussi élevés et respectables, aussi humains que soient les buts de l’Organisation ainsi que les convictions et les rêves de ses fonda­ teurs, il existe, là-même, des contradictions émergeant du droit en ce qui concerne les avantages offerts aux Nations-Unies et les méthodes qu’on peut s’attendre à les voir utiliser pour aller vers la réalisation de ces buts.

Lorsque les moyens fondamentaux qui sont à la disposition d ’une organisation qui se trouve naturellement prise entre le réa­ lisme et l’idéalisme, sont une Assemblée Générale de nature parlementaire et un Conseil de Sécurité, il est clair que, dès le début, elle a exclu d ’elle même les solutions de facilité que sont le marchandage et le compromis. Je ne pense pas qu’il soit néces­ saire de démontrer combien certains moyens

légaux-juges et institutions judiciaires- man­ quent parfois précisément de cette qualité Je ne vois aucune raison de ne pas déclarer ici mon idée, bien que celle-ci ne soit pas fondée, je m ’empresse de l’ajouter, sur une recherche scientifique, qui est que la struc­ ture créée par le document signé à San Fran­ cisco reflète le système consitutionnel légal, interne, propre aux Etats Unis d’Amérique. Cette opinion est fondée sur l’observation suivante:

L’Assemblée Générale, sur plusieurs points rappelle celle de la Chambre des Représentants américaine, composée de représentants de la majorité en nombre et en quantité; et la minorité qualitative qui tient un rôle marquant dans l’administra­ tion du Conseil de Sécurité, qu’on pourrait considérer comme l’équivalent du Sénat. Mais, au cours du dernier demi-siècle, le Conseil, et en particulier les groupes plus réduits d’Etats qui détiennent le monopole du droit de véto et qui sont membres perma­ nents, bien qu’au cours de premières années ceux-ci représentaient un symbole de réa­ lisme, le Conseil donc est un facteur indé­ fendable qui ne reflète plus les réalités d’aujourd’hui.

Il n’est plus acceptable que des pays dont ni la population, ni les réalisations éco­ nomiques, ni même la contribution réelle ou supposée à la seconde guerre mondiale-qui s ’enfonce m aintenant dans l’histoire- puissent, dans les circonstances qui préva­ lent aujourd’hui, être maintenant jugés de telle sorte q u ’on les choisisse pour conser­ ver le grand privilège de se prononcer surla guerre et sur la paix, sur la justice et l’injus­ tice, sur la vérité et l’erreur.

Je ne suis pas en train de suggérer qu’on crée un mouvement à l’intérieur des Nations-Unies, mouvement qui, comme un célèbre homme d’Etat finois l’a souligné une fois très clairement, devrait être un médecin plutôt honnête à l’Organisation, puis- cadre plus honnête à l’Organisation, puis­ que comme les politiques de pouvoir vont prédominer pour plusieurs années encore, aucune suggestion, aucune initiative suscep­ tible de transformer radicalement l’équili­ bre des intérêts peut avoir la moindre chance de succès.

Bien entendu, cela ne signifie pas que de telles éventualités ne doivent pas être dis­ cutées au royaume des idées.

Mais les deux superpuissances qui encore récemment-en fait cette situation se

s u ite p a g e 6

HEBDOMADAIRE

Edition française

EDITEUR

Kaya G.TOPERİ

(pour la Direction Générale de la Presse et de l’Information)

Rédacteur en chef: Editeur administratif:

Teoman FEHİM Hasbi AKAL

Rédacteurs responsables:

Metin ZAİMOĞLU ¡.Önder AKTAÇ

Rédactrice de ¡‘édition française:

Feyza AYVAZ

Direction Générale de la Presse et de l’Information-Atatürk Bulvarı 203

06688-Ankara—Turquie Tel: 167 11 80-89

Publié en anglais, français allemand et arabe

Imprimé aux établissements

(3)

Z N o ve m b re 1989 p a g e 3

Bozer président intérimaire du gouvernement

Le Conseil des ministres poursuivra ses fonctions

sous le premier ministre par interim Ali Bozer,

jusqu’à la form atio n du nouveau gouvernement

A nkara (D G PI-A .A )-Le ministre d’Etat et vice premier ministre, Ali Bozer sera premier ministre par intérim, le poste du premier ministre étant resté vacant depuis l’élection de Turgut Ôzal comme 8ème pré­ sident de la République de Turquie, à l’Assemblée générale du 31 octobre 1989 de la GANT. Le Conseil des ministres poursui­ vra ses fonctions jusqu’à la fondation du nouveau gouvernement.

La déclaration de la présidence de la République relative à ce sujet a été publiée dans le journal officiel du 1 novembre 1989. Selon le dernier paragraphe de l’article 101 de la Constitution, le mandat de député de M. Ôzal à la GANT prend fin et le siège du premier ministre reste vacant en raison de son élection à la présidence de la Répu­ blique.

Dans la déclaration, on exige que le ministre d’Etat et vice-premier ministre, Ali Bozer soit premier ministre par intérim jusqu’à la désignation du nouveau premier ministre et que le Conseil des ministres pour­ suive ses fonctions jusqu’à la fondation du nouveau gouvernement.

D’autre part, la déclaration relative à l’élection de M. Ôzal, député d ’Istanbul, à

Mme Mitterrand et

les Kurdes

On constate ces dernières semai­ nes que Mme Danielle Mitterrand, l ’épouse du président français, est en train de faire du zèle en ce qui concerne les Kurdes.

Une conférence sur “Kurdistan, les Droits de l ’Homme et l'identité cultu­ relle’’ a été conjointement organisée les

14 et 15 octobre derniers à Paris par l ’Institut kurde à Paris e t la fondation France-Liberté, présidée par Mme Mit­ terrand. La Turquie avait déjà exprimé ses inquiétudes concernant cette con­ férence, tenue dans les locaux du ministère français des affaires étrangè­ res, sous la connaissance et le soutien du gouvernement français et l ’on savait depuis longtemps que cette réunion serait exploitée au détriment de notre pays. En effet, le déroulement de ta réu­ nion a clairement montré combien la Turquie avait raison de réagir contre cette conférence. Surtout, l'autorisation donnée à un membre d 'une organisa­ tion criminelle qui mène des activités terroristes contre l ’intégrité territoriale de la Turquie, de parler contre la Tur­

quie, a été accueillie avec indignation. Après la conférence de Paris, Mme Mitterrand s ’est rendue aux Etats-Unis en vue de participer à une réunion de la Commission des droits de l ’homme de la Chambre des représentants sur “un peuple en danger: Les Kurdes”. Des propos hostiles à la Turquie ont été formulés lors de cette réunion d ’“ordre p riv é ”, comme ça été le cas d ’ailleurs durant la conférence de Paris.

Comme on s en souvient, vers la fin d ’août 1988, à l'issue de la mise en vigueur de l ’accord irano-irakien sur le cessez-le-feu, plus de 50 mille Irakiens se sont réfugiés en Turquie. La Turquie a reçu ces réfugiés dans des camps pro­ visoires pour des considérations huma­ nitaires, tout en forçant ses capacités limitées, alors qu ’elle ne se trouvait pas dans l ’obligation de recevoir ces gens venus d ’Irak.

A part les connaissances sur l'his­ toire et ia sociologie, les dernières s u ite p a g e 7

la présidence de la République a été publiée dans le journal officiel du 31 octobre 1989. O rh an D em irtaç a s s u m e la ch arg e

p ro v iso ire de p ré s id e n t d u p a rti Le comité directeur de l’ANAP (parti de la mère patrie) se réunira en congrès extraordinaire le 17 novembre à Ankara

s u ite p a g e 6

Biographie de M.Bozer

M.Bozer est né à AnKara en 1925. En 1947 il a été diplômé de la faculté de droit de l ’université d ’Ankara,et obtint un diplô­ me de docteur en droit à ta faculté de droit de l ’université suisse de Neuchâtel en 1951.

Il a été professeur associé à la faculté de droit d ’Ankara en 1955 et a participé à un programme de recherches à la faculté de droit de l ’université de Harvard en 1955 et en 1956. Puis il a été choisi pour le profes-

s u ite p a g e 6

j

Premier ministre par interim M.Ali Bozer

Rencontre turco-bulgare à Koweit

MM Yılmaz et Yurdanov se

rencontreront de nouveau ce mois-ci

Ankara-Koweit (A.A)- Les pourparlers

turco-bulgares se sont déroulés le 30 octobre à Koweit entre les délégations des deux pays présidées par le ministre des affaires étran­ gères, Mesut Yilmaz et le vice-président du conseil des m inistre bulgare, Giorgi Yurdanov.

La rencontre est le résultat d’une récente mission de médiation entre la Tur­ quie et la Bulgarie, entreprise par l’émir du Koweit, le Cheikh Djaber Al-Sabah.

Avant cette rencontre destinée à l’étude des relations turco-bulgares, y compris la situation de la minorité musulmane turque une séance inaugurale a été tenue le même jour dans la matinée en présence du minis­ tre des affaires étrangères, Mesut Yilmaz, le ministre koweïtien des affaires étrangè­ res, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, le vice-président du conseil des ministres bul­ gare, Giorgi Yurdanov et le secrétaire géné­ ral en exercice à l’organisation de la Conférence islamique (OCI), Hamid Al-Gabid.

Dans son discours inaugural, Cheikh Sabah a souligné que cette réunion avait

Le Croissant Rouge

de Turquie élu

membre des

Associations de

Croissants et de

Croix Rouge

Ankara (DGPl)- L’Association du Croissant Rouge de Turquie a été élue mem­ bre au conseil d ’administration de la Fédé­ ration internationale des Associations de Croissants et de Croix Rouges.

Lors de l’assemblée générale à Genève (Suisse) de cette Fédération regroupant les associations nationales de charité de 142 pays, la Turquie étant élue au conseil d’administration, a obtenu le droit de repré­ senter, avec la Grande-Bretagne et l’Espa­ gne pendant 4 ans la région européenne.

Le conseil d’administration de la Fédé­ ration internationale des Associations de Croissants et Croix Rouges est formé des Associations nationales de 15 pays.

L’Association de Croissant Rouge de Turquie a été représentée lors de cette réu­ nion par son président, Kemal Demir.

pour objectif de “ sauvegarder les droits de la minorité musulmane en Bulgarie” .

Cette rencontre avait été prévue au niveau des ministres des affaires étrangères, mais le ministre bulgare des affaires étran­ gères, Peter Mladénov étant malade, la délé­ gation bulgare a été présidée par le vice-premier ministre Giorgi Yurdanov.

DECLARATION DE M.YILMAZ A ANKARA

Dans une déclaration à l’aéroport d’Esenboga à Ankara avant son départ pour

s u ite p a g e 6

La réunion de la

commission mixte

de la GANT - PE

prend fin

ANKARA (A.A)-Le bureau présiden­ tiel de la Commission mixte parlementaire Turquie-CEE, formée de 18 membres de la Grande Assemblée Nationale de Turquie (GANT), et de 18 membres du Parlement Européen (PE), s’est réuni le 30 octobre der­ nier à Ankara.

La réunion qui a duré deux jours, a porté sur les travaux préparatifs de la réu­ nion de la commission mixte parlementaire Turquie-CEE (CMP), qui aura lieu du 27 au 29 novembre prochains à Bruxelles.

La réunion d ’Ankara a été le premier contact entre la délégation de la GANT et la délégation du PE, formée à l’issue des élections européennes en juin dernier.

Mesures

internationales

contre la pollution

en Méditerranée

Antalya (A.A)- Une conférence inter­ nationale ayant pour thème “ la Méditerra­ née en l’an 1990” s’est déroulée du 24 au 26 octobre à Antalya.

Des représentants de l’ONU, de la Ban­ que Mondiale, de l’OCDE et de 12 pays côtiers de la Méditerranée ont participé à cette conférence organisée à l’hôtel Talya par la “ Fondation des problèmes d’environ­ nement de Turquie” (TCSV).

Dans une déclaration au terme de la conférence, le secrétaire général de la TCSV, Engin Ural a indiqué: “ les participants à cette réunion ont convenu de l’application des mesures nécessaires par les gouverne­ ments et les institutions internationales afin de prévenir la menace grandissante de pol­ lution en Méditerranée, et d’assurer un échange réel d ’inform ations.”

Les ministre présents à l’inauguration du nouveau bureau de l’Union de la Presse Anatolienne ( Pho­ to: A.A)

Le ministre d’Etat Yazar:

“ On fera le nécessaire pour que lai

presse anatolienne prenne la

i

place qu’elle mérite”

L

Ankara (A. A)-Le ministre d’Etat Meh- met Yazar a indiqué qu’on constituerait un fonds spécial pour que la presse anatolienne prenne la place véritable à laquelle elle a droit.

Dans un discours prononcé le 26 octo­ bre lors de l’inauguration du nouveau bureau à Ankara de l’union de la presse ana­ tolienne, M.Yazar a précisé que le nombre des lecteurs de journaux en Anatolie était peu élevé et que cela était dû à une question

de qualité, qui nécessitait une nouvelle tech­ nologie et celle-ci de l’argent. M.Yazar a poursuivi en ces termes:

“ C’est pour cela que nous avons pensé constituer un fonds. Je suis sur le point de présenter le projet au gouvernement. Pour | rendre dynamique le potentiel en Anatolie, | nous allons contribuer à l’effort de la presse i d ’ici en accordant de l’argent de ce fonds. ; Nous allons accorder la priorité notamment I

(4)

Z N o ve m b re 1989 page 4

Turquie

Ağaçören Aksaray Ortaköy TUZ GÖLÜ 0 Ç ardak Yeşiltcpe Yeşilova AKSARAY Yenikent Sultanhanı [Taş pınar l a T U R Q U IE V IL L E P A R 'VLLLE Chef-lieu: Aksaray Code téléphonique: 9-481 Sous-préfectures: Agaçoren, Güzelyurt, Ortakôy, Sanyahçi,

Distance entre le chef-lieu et certaines villes Ville km Ankara ... ... 227 Konva ... ... 154 N evşehir... ... 70 Niğde ... ... 122

Aksaray, qui était une sous-préfecture rattachée à Niğde et qui obtint le statut de province en juin 1989, est une ville connue pour ses tapis de “ Taşpınar” de renommée mondiale, ses beautés naturelles et histori­ ques et pour ses eaux thermales qui remé­ dient à de nombreuses maladies.

La province d’Aksaray, dont l’écono­ mie est basée sur l’agriculture et l’élevage est, à l’heure actuelle, un important centre d’installation grâce à sa situation’géographi- que, au confluent des routes Ankara-Adana et Kayseri-Konya.

D’une superficie de 6.232 km2, elle compte 400.000 habitants.

HISTOIRE

L’histoire de la province d ’Aksaray qui tient son nom de “ Beyaz Saray” (palais blanc), construit par le sultan Seldjoukide Anatolien, İzzettin Kılıçarslan II, remonte à un passé assez lointain.

A part les traces historiques datant de l’époque néolitiaue et mises au jour au tumulus Aşıklı, situé à 25 km à l’est de la province, on prouve la présence d ’un lieu d ’habitation datant de l’âge du bronze à Acemhöyük. Le tumulus Aşıklı, un impor­ tant centre commercial, fut évacué à la fin de la période des colonies commerciales assyriennes. Selon les différentes versions, à l’époque de l’Etat Hittite, la province fut appelée Nesaşşa ou Nehaşsas.

Nous savons que la province d’Aksa­ ray, appelée “ Arkhelais” avant l’Islam, prit ce nom du dernier roi de Cappadoce, Ark­ helais. Suite à la disparition du royaume de Cappadoce en l’an 17 après J.C. les terri­ toires de Cappodoce, Arkhelais comprise, passèrent sous l’administration romaine. Au 7ème siècle, Aksaray subit les invasions des Sasaniler et des Arabes. En 669, elle fut occupée par les Arabes. En 805, elle fut reprise par H arunu’r Reşid. En 1076, le fils de Kutaimış, Soliman Chah annexa la région aux territoires seldjoukides anatoliens. Selon la légende, la province fut appelée un cer­ tain temps “ Taksara” à l’époque des Turcs. En 1170, Kılıçarslan y construisit un palais en marbre blanc. C ’est de ce palais que tira son nom la province d ’Aksaray (Aksaray signifie en français le palais blanc).

Lorsque l’Eta. Seldjoukide Anatolien se disloqua en 1318, la province resta aux mains des Karamanoğulları. Annexée pour la première fois aux territoires ottomans en 1398 par Yıldırım Beyazıt, la province d ’Aksaray passa définitivement sous l’admi­ nistration ottomane au 15èle siècle.

9

A part les tr a c e s h is to r iq u e s

d a t a n t

d e

l ’ é p o q u e

n é o lit iq u e et m ise s au jo u r

a u tu m u lu s A ş ık lı, situ é à 25

k m à l ’e st d e la p r o v in c e , o n

p r o u v e la p r é se n c e d ’un lieu

d ’h a b ita tio n d a ta n t d e l ’â g e

d u b r o n z e à A c e m h ö y ü k .

Aksaray,

nouveau chef-lieu et ancien

lieu de passage caravanier

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W 1

Lorsque Fatih Sultan Mehmet (le Con­ quérant) conquit Istanbul en 1453, une par­ tie des habitants de la région d ’Aksaray émigra à Istanbul et le quartier où ils habi­ tèrent prit le nom d ’Aksaray.

Aksaray qui obtint le statut de province en 1924, fut retransform ée en sous- préfecture le 20 mai 1933 et fut rattachée à

Nigde. Le 21 juin 1989, elle obtint à nou­ veau le statut de province. La nouvelle pro­ vince d’Aksaray compte 19 mairies et 190 villages.

MONUMENTS HISTORIQUES 1) le c a ra v a n séra il d ’a laed d in : situé dans le village de Sultanhan; date de cons­ truction en 1229 par Alacddin Keykubat.

2) Agzikarahan: fut construit en 1239 par Keyhusrev II.

CARACTERISTIQUES GEOGRAPHIQUES Située sur le plateau de l’Anatolie Cen­ trale, Aksaray est une ville assez monta­ gneuse. Elle se trouve à 98ûm d’altitude. Le ruisseau Melendiz qui prend sa source des montages du même nom chemine parmi les collines aux environs d ’Aksaray, coule au milieu de la province et arrose les jardins.

Vue générale de Aksaray

Le Tuzgôlü (lac salé) se trouve au nord-est de la province.

CLIMAT

Dans la province d’Aksaray règne le cli­ mat continental de la région de l’Anatolie Centrale. L’hiver y est froid et l’été pas trop chaud et court. La température moyenne est de 11°C. Le mois le plus froid est janvier avec -0,2c en moyenne, le mois le plus chaud est juillet avec 22,4c en moyenne.

L es c h e m in é e s d e fé e et les

f o r m e s p a r tic u liè r e s d u t u f ,

o u v r a g é e s p a r l a . n a tu r e

r e v ê t e n t

u n e im p o r t a n c e

p a r tic u lièr e d a n s le d o m a in e

d u to u r is m e .

A k sa r a y est u n e ville c o n n u e

p o u r

s e s

t a p i s

d e

“ T a ç p in a r ” d e r e n o m m é e

m o n d i a l e ,

s e s

b e a u t é s

n a tu r e lle s et h is to r iq u e s et

p o u r ses e a u x th e r m a le s qu i

r e m é d ie n t à d e n o m b r e u s e s

m a la d ie s .

ACTIVITES ECONOMIQUES La province étant essentiellement agri­ cole, les habitants vivent de la culture du blé, de l’orge, du pois chiche, de la vesce, du cumin, du tournesol et à l’élevage. En outre se trouve à Aksaray, une petite cité industrielle et une vingtaine d ’usines. A côté de ces usines qui ont trait en particulier à l’agriculture, il existe également une usine de moteurs de bus et de camions.

TOURISME

A l’ouest de la sous-préfecture de Güzelyurt qui est près de Aksaray, se trouve “ la vallée Ihlara” . Le climat y est plus doux que dans les autres parties de la province. Les cheminées de fée et les formes particu­ lières du tuf, ouvragées par la nature revê­ tent une importance particulière dans le domaine du tourisme.

Dans la vallée Ihlara, se trouvent éga­ lement des stations thermales. La principale parmi celles-ci la station thermale de Zigana pour les maladies intestinales et les humatismes grâce à ses eaux comprenant de l’hydrogène sulfuré. K IR Ş E H İR 2? km Commune Sous-préfecture Route Sarıyahşi Balcı À Mont Ekecik 2137 Saratli barrage Ma mas in ) « V r Bekarlar \ Lac Acı *

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Güzelyurt /

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V'eşilköy^^ fl Demirci '4 R A y Helvadere O

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Mont Hasan 3268

(5)

2 N o ve m b re 1989 page 5

fi fi

L e m in is t r e d es f in a n c e s et d e s d o u a n e s , M .P a k d e m ir li:

Les objectifs sociaux et économiques ont

été étudiés avec attention”

Ankara (A.A)- Le projet de loi budgé­ taire de l’année fiscale 1990 a été présenté par M.Ekrem Pakdemirli, ministre des finances et des douanes, à la commission du plan et du budget de la Grande Assemblée Nationale de Turquie (GANT).

Dans un discours de présentation du projet de loi budgétaire, M.Pakdemirli a déclaré que les objectifs sociaux et les objec­ tifs économiques avaient été évalués avec attention lors des travaux d ’élaboration du budget.

“ Dans le nouveau budget, les dépen­ ses ont été disciplinées en vue de prévenir le gaspillage dans les dépenses courantes et d’augmenter les recettes de l’Etat” , a-t-il dit, ajoutant que l’économie turque devait se restructurer selon les principes de techno­ logie, de qualité, de productivé et de con­ currence et q u ’elle devait s’ouvrir à l’étranger afin de s’intégrer à l’économie mondiale.

Il a indiqué que le gouvernement ne cesserait pas de supprimer les obstacles empêchant le fonctionnement de l’économie de marché et que l’Etat se retirerait des domaines où les activités du secteur privé

Brusque

augmentation de

réserves de devises

Ankara (A.A)- Le total des réserves internationales de la Turquie a atteint au cours du mois de juillet 6.681 milliards de dollars.

Selon les données de la Banque Cen­ trale, les réserves totales qui étaient en juin de 6.328 milliards de dollars ont augmenté au mois de juillet de 5,5%.

La part de 1.358 milliard de dollars des réserves totales du mois de juin et juillet a été constituée des réserves d ’or.

Les dépôts de devises de la Banque Centrale qui avaient augmenté en juillet de 10,8% par rapport au mois de juin, se sont élevés à 2.924 milliards. En juin, ceux-ci étaient de 2.638 milliards de dollars.

Quant aux dépôts de devises des ban­ ques commerciales, ils se sont établis en juil­ let à 2.403 milliards de dollars. 11 a été enregistré une augmentation de 3% dans les dépôts de devises des banques commercia­ les qui étaient en juin de 2.336 milliards de dollars.

Les réserves internationales ont atteint cette année le niveau le plus haut, avec 6.908 milliards de dollars au mois de février dernier.

seraient plus rentables que celles du secteur public.

M.Pakdemirli a précisé que 20 trillions de livres turques du projet de loi budgétaire d’un m ontant total de 63,2 trillions de LT étaient destinés aux dépenses du personnel, 7,3 trillions de LT à d’autres dépenses cou­ rantes, 9,8 trillions de LT aux dépenses d’investissement et 26,8 trillions de LT aux

I---dépenses de transfert.

Il a ajouté que les prévisions de recet­ tes du budget consolidé se chiffreraient à 53,3 trillions de LT et que 43,6 trillions de LT sur cette somme proviendraient des impôts, 7,1 trillions de sources autres que les taxes, 2,6 trillions des recettes spéciales et recettes de fonds, et 475 milliards des recettes du budget annexe.

8 mois de commerce

exté rieu r

turc !

ANKARA (A.A)-Les exportations de Turquie ont atteint 6,956 billions de dollars américains au cours des huit premiers mois de cette année; on observe une baisse de 2,2% par rapport à la même période de 1988, a indiqué mardi un rapport émanent de l’état.

Le rapport émis par l’Institut National des Statistiques a indiqué que le total des

I

importations qui se montait à 9,393 billions I de dollars à la fin du mois d ’août de l’an dernier, était de 9,777 billions de dollars à la même période de cette année, marquant I une augmentation de 4,1%.

Les résultats mensuels des importations

j

et des exportations au cours des 20 derniers j mois précèdent le mois de septembre 1989 ! se présentent ainsi (en dollars):

U Mois Importations 1988 1989 Exportations 1989 1989 Jan. 1,046,502 1,063 905,458 771,557 Fev. 1,128,709 1,044,960 944,930 946,913 Mar. 1,318,493 1,209,190 952,505 1,084,873 Avr. 1,331,596 1,275,250 1,008,025 977,618 Mai 1,187,408 1,178,032 825,143 702,402 Juin 1,262,472 1,353,756 891,800 895,947 Juil 985,893 1,264,447 773,100 750,554 Août 1,136,614 1,388,612 815,723 812,844 Sept. 1,146,835 1,006,041 Oct. 1,068,873 962,178 Nov. 1,223,784 1,080,046 Dec. 1,502,496 1,500,001 Total 14,339,683 9,777,459 11,664,949

I

I

Un crédit de 5 milliards de yens du

fonds d ’habitation du Conseil de l’Europe

Ankara (A.A)- Un crédit d’un montant de 5 milliards de yens destiné à divers pro­ jets a été accordé à la Turquie par le fonds de construction du Conseil de l’Europe.

Selon l’accord de crédit publié dans le journal officiel après avoir été approuvé par le conseil des ministres, le crédit sera rem­ boursé en 10 ans, avec à un taux d ’intérêt de 5,5% par an.

Les taux d ’intérêt seront remboursés tous les six mois et un rapport sur les pro­ jets financés par le crédit sera présenté à la même date au fonds de construction.

Selon l’accord signé le 31 mai 1989 à Paris, le premier taux d ’intérêt d ’un mon­ tant de 136 millions 736 mille yens sera

rem-Impressions des anglais sur le projet du GAP

boursé le 30 novembre prochain.

Un taux d ’intérêt de 2.749.236.000 yens au total sera remboursé pour ce crédit. Une somme totale de 7.749.236.111 yens sera remboursée jusqu’au 30 mai 1999, date à laquelle le délai de remboursement expire.

En cas de retard dans le rembourse­ ment des taux d ’intérêt, un taux d ’intérêt supplémentaire de 1% est prévu dans l’accord.

Les crédits obtenus du fonds de cons­ truction du conseil de l’Europe sont utili­ sés en général pour le financement des installations industrielles et des logements sociaux.

IR IiiIlH I

La France a accordé deux crédits séparés d ’un m ontant de 160 m illions de dollars pour le financem ent d ’importa­ tions de blé par ¡’office des produits agri­ coles (TMO).

L ’office des produits agricoles impor­ tera 550 mille tonnes de blé de France grâce à un crédit de 85 millions de dollars.

La deuxièm e partie du crédit de 75 m il­ lions de dollars a été accordée parla ban­ que française, Banque Internationale du Commerce. Il sera utilisé p o u r le finan­ cem ent des importations de l'office des autres pays.

La banque centrale et la firme japo­ naise de NTTİinstalleront un système qui réalisera le transfert des fonds dans le d o m a in e éléctro n iq u e en Turquie. L ’accord signé le 31 octobre à Ankara porte les signatures du président de la banque centrale,M. Rüşdü Saraçoğlu et du président de la firme japonaise, M.ichuro Yamanouch.

Le projet de loi budgétaire 1990 delà République turque de Chypre Nord, a été fixé à 511 milliards 171 millions 740 m ille LT. Les dépenses seront rembour­ sé e s p a r le s r e v e n u s lo ca u x (310.498.200.000 LT), par l ’aide financière de la Turquie (110 milliards de LT), et par des dettes (90,673.540.000LT). Le budget de la RTCN avait été fixé à 291 milliards 326 m illions d e LT en 1989.

L’exportation

minière en hausse

A nkara (D G P l)-L ’exportation de minerai a augmenté à la fois en valeur et en quantité au cours des huit premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année précédente. Selon les données de l’Union des exportateurs de minerai d’Istan­ bul, l’exportation minière s’est accrue de 19% en tant que valeur et de 31% en quan­ tité. Les minerais de chrome, baryte et mar­ bre sont les plus exportés.

Durant la période janvier-août 1989, pour l’exportation minière du secteur privé et d ’Etibank, les recours au service d ’expor­ tation de L’Union des exportateurs miniers d ’Istanbul ont atteint 2.2 millions de ton­ nes et en tant que valeur, 355.9 millions de dollars. Les seuls recours de l’exportation minière pour août 1989 étaient de 355 628 tonnes en quantité et de 51.7 millions de dol­ lars en valeur. De grosses augmentations dans l’exportation de minerai: 87,6% en valeur ont été enregistrés au mois d ’août 1989 par rapport au même mois de 1988.

L’e x p o rta tio n d e 1989

Il y a eu une diminution en août 1989 par rapport à août 1988 dans l ’exportation de sel, de pierre ponce, de plaques de mar­ bres colorées et veinées, de magnésium, de pierre à plâtre, de minerai de chrome

enri-s u l te p a g e 7

Istanbul (A. A)- Le coprésident du con­ seil d’affaires turco-britannique, Martin Leing s’est déclaré impressionné du projet du GAP, sous tous ses aspects, ayant affirmé que ce projet dépassait par sa gran­ deur toutes ses prévisions.

Une délégation formée des membres britanniques de ce conseil, arrivée en fin de semaine en Turquie a organisé une confé­ rence de presse conjointe à Istanbul, après avoir visité les 24 et 25 octobre les chantiers du GAP et la zone franche d’Antalya.

Prenant la parole lors de cette confé­ rence de presse, M.Martin Leing a souligné: “ Ce qui nous a le plus impressionné au cours de notre visite a été surtout l’enthou­ siasme des firmes turques. Nous avons aussi étudié lors de cette visite, les possibilités de coopération entre les firmes turques et bri­ tanniques dans les relations commerciales

avec l’URSS et le Moyen-Orient et dans le domaine du tourism e.”

M.Leins a d ’autre part indiqué que les membres du conseil et lui même avaient la ferme conviction de la détermination de l’économie turque après avoir vu les firmes turques opérant dans la zone franche d ’Antalya, et qu’ils recomanderaient avec insistance la Turquie à d’eventuels colla­ borateurs, dans le rapport qu’ils rédigeraient à leur retour en Grande-Bretagne.

Le coprésident turc du conseil d ’affai­ res turco-britannique, Ali Mansur, a indiqué pour sa part que des décisions plus concrè­ tes pourraient être prises après que le gou­ vernement ait fixé les formes définitives de ses plans et projets en cours, affirmant que les travaux déjà effectués avaient créé un potentiel de coopération avec les sociétés britanniques.

MONNAIE ETH ANGE RE

COURS DE CHANGE EFFECTIF ACHAT

A CHAT VENTE VENTE

Dollar des E.U. 2299.39 2304.00 2297.09 2310.91 Deutsch Mark 1251.03 1253.54 1249.78 1257.30 Dollar Australien 1799.50 1803.11 1768.91 1808.52 Dollar Autrichien 178.00 178.36 177.82 178.90 Franc Belge 59.73 59.85 58.71 60.03 Couronne Danoise 322.27 322.92 319.05 323.89 Mark Finois 542.31 543.40 533.09 545.03 Franc Français 369.53 370.27 369.16 371.38 Florin Hollandais 1110.81 1113.04 1109.70 1116.38 Couronne Suédoise 359.73 360.45 356.13 361.53 Franc Suisse 1429.53 1432.39 1428.10 1436.69 100 lires Italiennes 170.68 171.02 167.78 171.53 Yen Japonais 16.16 16.19 16.00 16.24 Dollar Canadien 1960.43 1964.36 1927.10 1970.25 Dinar Koweïtien 7683.85 7699.25 7553.22 7722.35 Couronne Norvégienne 334.12 334.79 330.78 335.79 Livre Sterling 3637.64 3644.93 3634.00 3655.86 Riyal Saoudien ECU 613.07 2567.73 614.30 2572.88 602.65 616.14

(6)

p a g e 6 2 N o ve m b re 1989

RENCONTRE TURCO-BULGARE

OLCAY

s u ite d e la p a g e 3

Koweit, le ministre des affaires étrangères, Mesut Yılmaz a exprimé l’espoir que la par­ tie bulgare se soit rendue compte du fait que l’aboutissement à une déception rapide des attentes nourries récemment, n’avaient servi à l’intérêt de personne.

Il a rappelé à ce propos que la Turquie avait toujours démontré dès le début de la campagne de répression et d ’assimilation entreprise par la Bulgarie à l’encontre de la minorité turque, la volonté et le choix en vue d’une résolution à ce problème par des pour­ parlers bien intentionnés, sérieux et signifi­ catifs.

Soulignant que la délégation turque se rendait à Koweit dans une intention pacifi­ que et constructive, M.Yılmaz a toutefois averti qu’une relance positive dans les pour­ parlers ne pourrait pas être réalisée au cas où la Bulgarie persisterait dans sa position déniant les réalités.

Il a également indiqué que la Turquie souhaitait sincèrement l’amélioration de la situation déplorable de la minortié turque de Bulgarie par une approche réaliste, con­ formément aux normes contemporaines et le rétablissement de bon voisinage et de coo­ pération dans les relations turco-bulgares, et “ nous partons pour Koweit avec cette approche pacifique et constructive” a-t-il ajouté.

Le ministre des affaires étrangères a d’autre part affirmé qu’il voulait interpré­ ter la réponse positive de la Bulgarie à l’appel du Koweit comme une orientation de Sofia vers une position raisonnable et réaliste que le monde entier attend de ce pays.

DECLARATION DE M.YILMAZ A KOWEÏT

Le ministre des affaires étrangères a qualifié d’une “ occasion extrêmement utile” sa rencontre avec le vice-présient du conseil des ministres bulgare, Giorgi Yur- danov pour la résolution de la minorité tur­ que en Bulgarie et la normalisation des

relations entre les deux pays.

Dans une déclaration faite à son arri­ vée à Koweit, M.Yılmaz a souligné que sa visite avait pour but d’entamer des pourpar­ lers dans le cadre des thèmes inscrits dans l’appel du ministre koweitien des affaires étrangères, et a poursuivi en ces termes:

“ Notre but consiste à déterminer s ’il existe une base nécessaire pour la résolution du problème de la minorité turque de Bul­ garie qui est la cause principale de la ten­ sion actuelle dans les relations turco-bulgares et auquel la communauté internationale montre un vif intérêt, ainsi que pour la normalisation des relations bila­ térales.

Je veux croire que les pourparlers que nous allons tenir avec mon interlocuteur bulgare se dérouleront dans une atmosphère réaliste et constructive, et que Koweit sera le point de départ d ’une nouvelle période d’amitié et de coopération dans les relations turco-bulgares comme nous l’avons tou­ jours souhaité.”

DISCOURS INAUGURAL DU CHEIKH SABAH

Le ministre koweitien des affaires étrangères, le cheikh Al-Sabah a affirmé d ’autre part que son gouvernement n ’avait présenté aucune proposition pour les pour­ parlers turco-bulgares.

Lors de son discours inaugural, le cheikh Al-Sabah a estimé que la tenue de ces réunions “ reflétait les bonnes intentions des deux pays et leur disposition a résoudre le problème de la minorité musulmane notamment sous ses aspects humanitaires” . “ Le Koweit est prêt à déployer tous les efforts nécessaires pour faire aboutir ces négociations” a-t-il affirmé.

COMMUNIQUE COMMUN Le ministre des affaires étrangères,

Mesut Yılmaz et le vice-président du con­ seil des ministres bulgare, Giorgi Yurdanov ont convenu d ’une deuxième rencontre à Koweit au mois de novembre, a-t-on indi­ qué dans le communiqué commun publié à l’issue des pourparlers du 30 octobre.

Le communiqué commun est libellé en ces termes:

“ Le vice-président du conseil des minis­ tres de la République populaire de Bulgarie Giorgi Yurdanov et le ministre des affaires étrangères de la République de Turquie, Mesut Yılmaz ont tenu des pourparlers le 30 octobre à Koweit à l’invitation du vice premier ministre et ministre koweitien des affaires étrangères, Cheikh Sabah Al- Ahmad Al-Sabah faite dans le cadre de la mission de bons offices entamée par l’émir du Koweit le Cheikh Djaber Al-Ahmad Al-Sabah.

Les deux ministres ont exploré la volonté politique nécessaire à l’ouverture d’un dialogue devant aboutir à la normali­ sation des relations turco-bulgares dans les­ quelles on observe une tension au cours des dernières années.

Dans ce contexte, les deux ministres ont exprimé en détail leurs positions et leurs pro­ positions respectives en ce qui concerne la situation actuelle des relations turco- bulgares, leurs raisons et les conséquences qui en découlent.

Les deux ministres ont décidé de se ren­ contrer encore une fois à Koweit dans le courant du mois de novembre, dans la pers­ pective des impressions encourageantes qu’ils on eues lors de cette rencontre.

Les deux ministres ont également exprimé leurs remerciements les plus sincè­ res au vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères qui a assuré la tenue de cette rencontre et qui a pris toutes les dis­ positions nécessaires pour son déroulement dans une bonne atmosphère.”

Le ministre des affaires étrangères, Mesut Yılmaz est rentré le même jour dans la soirée en Turquie à bord de l’avion privé qui lui a été réservé par l’émir du Koweit, Cheikh Djaber Al-Ahmed Al Sabah.

s u ite d e la p a g e 3

sorat Associe et nommé à la tête du Dépar­ tement de droit commercial (1960-1962). Il a été professeur en 1965.

Entre 1961 et 1981 il a rempli les fonc­ tions de président, membre du Bureau Exe­ cutif ou conseiller jurdique dans diverses institutions publiques et privées comme l ’OYAK (Institution d ’aide de l ’armée aux militaires) et ses filiales, Oyak-Renault, l ’Administration de la Radio et de la Télé­ vision Turque. Il a été élu juge à la Cour des Droits de l ’homme du Conseil de l ’Europe et membre de la Cour de Justice de ia Haye. M.Bozer a été nommé ministre des douanes et des monopoles en 1981 et est demeuré à ce poste jusqu’en 1983. Il a été élu membre du Parlement en 1983 et est devenu vice-président du groupe parlemen­ taire de son parti. Il a aussi été élu membre de l ’Assemblée Consultative et membre du Comité Juridique du Conseil de l ’Europe. Il a été nommé au poste de ministre d ’Etat chargé des relations avec la Communauté Européenne le 17 octobre 1986. Aux élec­ tions du 29 novembre 1987, il a été élu députéd’îçel et nommé à nouveau ministre d ’Etat dans la seconde période du gouver­ nement du premier ministre Ozal. Il s ’est vu attribuer le poste de ministre d ’Etat adjoint au premier ministre dans le gouvernement du premier ministre Ozal le 31 mars 1989.

Il a été décoré de la Légion d ’Honneur lorsqu’il était Président de l ’Association Turque pour la législation de l ’Assurance. Voici quelques uns des livres publiés par M.Bozer: législation de ¡’assurance, sécurité sociale, législation d ’entreprise commerciale pour les banquiers, législation de l ’assurance

s u i te d e la p a g e 2

poursuit-détenaient le monopole du pouvoir réel montrent, suite à l’apparition des for­ ces internes, des signes de changement dans leurs positions, et je crois qu’il est raison­ nable de s’attendre à voir cela se refléter tôt ou tard sur les Nations-Unies.

C ’est un problème que de penser qu’un tel développement pourrait mener'¡’organi­ sation à devenir le théâtre d ’un véritable conflit entre les superpuissances et ainsi à des événements qui entraîneraient son effon­ drement, cela soulève la question de savoir comment l’humanité pourrait s’en tirer sans les Nations-Unies, qui, comme je voudrais le souligner sincèrement à nouveau, est, malgré tout, son plus grand espoir.

Dans le passé de nombreuses religions, chacune déclarant qu’elle détenait toute la vérité et la seule vérité que le dernier mot lui revenait de droit et qu’elle avait les règles les plus durables et les plus irréfutables, ont surgi, certaines pour disparaître ensuite, d’autres pour continuer à se partager la voie qui mène à la conscience des hommes. Cer­ taines ont quelques millions d’adeptes, d ’autres en ont des milliers de millions, et pourtant même si toutes regroupaient des croyants bien intentionnés prêts à se sacri­ fier, même si elles réunissaient toutes les lois concernant leur foi et leurs livres sacrés, je ne pense pas q u ’elles pourraient atteindre facilement le niveau de compréhension et d’acceptation les unes des autres, niveau des terrains communs à tous les hommes d ’au- jourdhui dans les domaines de la morale, du droit, de l’économie et de la liberté totale de pensée, du droit le plus total de croire ou de ne pas croire, de la véritable tolérance, de l’opposition totale à la guerre et, dans les domaines culturel et économique, le droit de vivre et de croître en liberté et en bonne santé que contient la chartre des Nations Unies.

Au delà de cela, à la lumière de la puis­ sance incroyable de la science et de la tech­ nologie qui, au cours du dernier demi siècle, a doublé le volume des connaissances que l’humanité avait explorées depuis les temps préhistoriques et celles-ci doubleront à

nou-pour les banquiers, les étrangers et la Con­ vention Européenne des Droits de l ’Homme.

Mis à part ces livres, plus de quatre- vingts articles en turc et en français de M.Bozer ont paru dans diverses publi­ cations.

Le professeur Bozer est marié et père de 3 enfants. Il parte français et anglais.

BOZER

s u ite d e la p a g e 3

pour l’élection du nouveau président du parti. Le vice-président général, Orhan Demirtaş va assumer la charge provisoire de président du parti.

Le comité directeur de l’ANAP s’est réuni à la GANT après l’élection pésiden- tielle. Lors de la déclaration qu’il a faite à l’issue de la réunion, le vice-président géné­ ral, Orhan Demirtaş a indiqué que le comité directeur du parti l’avait nommé président provisoire du parti.

Tout en soulignant que l’on n ’atten­ drait pas 45 jours, définis par la loi, pour la réunion du congrès extraordinaire, M. Demirbaş a conclu en ces termes :

“ Nos amis ont décidé que le congrès extraordinaire se réunirait après 15 jours d’intérim, sans attendre le délai de 45 jours. Nous annoncerons le congrès à partir du 1er novembre. Notre congrès extraordinaire se réunira vendredi 17 novembre à 14.00 dans la salle des sports de Selim Sırrı Tarcan. L’élection du nouveau président général sera le seul sujet à l’ôrdre du jo u r.”

veau tous les 25 ans, la création d’une struc­ ture politique légale qui remettrait de l’équilibre dans tout cela est devenue terri­ blement nécessaire non seulement pour notre civilisation commune mais pour notre planète. Si ce but doit être atteint, dans les circonstances d’aujourd’hui, il ne peut l’être que par les Nations Unies et les efforts con­ centrés sur les Nations Unies. Je voudrais terminer en décrivant la place de la Turquie au sein des Nations Unies dont nous som­ mes fiers d’avoir été l’un des fondateurs et que nous avont délibérément soutenues, lut­ tant avec plus d ’engagement que quiconque pour leurs principes, malgré le fait qu’elles sont parfois demeurées silencieuses en ce qui concerne les causes les plus justes que défen­ dait la Turquie, et bien que parfois elles se soient conduites de manière intraitable et injuste.

Laissant de côté des critères de valeur comme la modestie ou le réalisme, et nous appuyant uniquement sur des faits concrets, nous pouvons nous targuer d ’être un état plus ancien, aux racines plus profondes et plus expérimenté que la plupart des mem­ bres actuels des Nations-Unies. Au cours des siècles, nous avons réussi à être une société caractéristique et forte, en dépit de tous les hauts et les bas. Lorsque nous regardons notre histoire, nous voyons que nous avons peu de leçons à recevoir de quiconque, même de ceux qui composent l’Europe civi­ lisée et culturelle d ’aujourd’hui. Nous som­ mes adultes au point de pouvoir reconnaître nos fautes, que nous ayons été provisoirement au plus haut ou au plus bas, tant que nous, sommes sûrs que ceux qui soulignent nos échecs le font en guise d ’avertissement et non d ’accusation, et tant que ceux qui nous donnent un avertissement sont assez grands pour reconnaître leurs propres fautes.

Nous n’avons pas à nous sentir offen­ sés, lorsque de grands Etats, nouveaux ou anciens, malgré tous les ordres des Etats- Unis et les accords concernant les droits de l’homme, traitent différemment les gens de leur pays selon la couleur, la croyance ou la religion de ceux-ci; des pays qui jusqu’à un passé très récent et bien sûr aujourd’hui, présentent un colonialisme apparent ou dis­ simulé, n’hésitent pas à s’engager dans des opérations militaires sur les mers pour pou­ voir regagner des cases sur l’échiquier poli­ tique et dans leur quête de grandeur continuent à mettre au point des expérien­ ces qui constituent une menace pour la nature. Bien évidemment cela ne doit pas être interprété comme une preuve de notre perfection. La conduite des autres nous évi­ tera de devoir supporter les charges que nous avons acceptées par notre signature, que ce soit légalement ou moralement ou du point de vue de notre honneur national.

Le dégel récent dans les relations inter­ nationales, simplement parce qu’il peut élar­ gir la sphère d ’influence des Nations-Unies, peut par exemple rendre plus facile l’établis­ sement de forces pour le maintien de la paix. On peut s’attendre à ce que l’occasion se présente pour notre pays de jouer un rôle sérieux et respectable à l’intérieur de ce cadre. Le front Iran-Iraq peut en être la point de départ.

Bien informés agissant avec com­ pétence et gardant à l’esprit les nécessité qui sont devenues ¡es lois fondamentales des problèmes du monde, mais aussi nos inté­ rêts réèls, notre place, notre passé honora­ ble, nos traditions, notre civilisations et ble, nos traditions, notre civilisation et vant une politique qui est intelligente mais en même temps motivée par des sentiments humains, dans une attitude pleine d’espoirs mais sans se laisser aller aux rêves en ce qui concerne l’avenir des Nations-Unis ou notre place dans l’organisation, la Turquie pour­

suivra sa contribution à la paix du monde et au progrès de l’humanité.

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