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Un tragique cinquantenaire:Le massacre des Armenies en Turquie

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Academic year: 2021

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Tam metin

(1)

LA GUERRE DU VIETNAM

BULLETIN DE L'ÉTRANGER

nouvelle

tension

Le

Vietcong résiste près de Da-Nang

A CHYPRE

aus

assai|ts

des troupes gouvernementales

\

Pékin rejette l ’appel des non-alignés

Les nouvelles militaires ont pris jeudi le pas sur les informations diplomatiques. De sanglants combats se déroulent en effet dans le Centre-Vietnam, non loin de Da-Nang. Une grande offensive paraît être préparée par le Vietcong, qui met en ligne plusieurs bataillons et résiste victorieusement depuis plusieurs jours aux assauts des gou­ vernementaux et au pilonnage de l'aviation américaine.

Cependant que la Chine rejette catégoriquement l'appel des pays non alignés, le Vietnam du Nord repousse la proposition de M. John­ son de coopération économique pour le développement de l’Asie du Sud-Est. A Washington M. McNamara vient de faire savoir que l’aide au Vietnam du Sud sera renforcée. Au Sénat américain, les libéraux se livrent à de vives critiques de la politique de la Maison Blanche au Vietnam.

Une fragile lueur d’espoir était apparue à Chypre au début du mois d’avril, à la suite du rapport de M. Galo Plaza, le médiateur équatorien des Nations unies. Bien que réservées, particulièrement à Ankara, les réactions des gouver­ nements grec et turc permettaient enfin d’espérer que la phase diplo­ matique de l’affaire chypriote allait succéder au stade de la vio­ lence aveugle et de la colère irra­ tionnelle.

C’est malheureusement une nou­ velle reprise de la tension que les observateurs doivent constater à Chypre même depuis quelques jours. L’assassinat, il y a dix jours, sur la route de Larnaea, de deux syndicalistes, un Chypriote turc et un Chypriote grec, prouvait déjà que les passions n’étaient pas en­ core éteintes. Et le blocus décrété depuis jeudi dernier par le gou­ vernement Makarios des trente mille habitants du quartier turc de Nicosie a brusquement redonné à la capitale déchirée de l’ile son visage des plus mauvais jours. Le prétexte choisi par les dirigeants chypriotes pour instaurer ce blocus est mince. Des coups de feu ont été échangés de part et d’autre de cette fameuse <c ligne verte », qui fut hier le centre commercial animé de Nicosie et qui n’est plus aujourd’hui qu’un h no man’s land » sinistre parcouru par les patrouilles des Nations unies. Il est clair que ce blocus ne saurait se prolonger très longtemps sans conséquences graves. On semble être au moins d’accord sur ce point dans les deux camps.

La situation paraît de nouveau assez grave à Mgr Makarios pour qu’il renonce au voyage qu’il de­ vait entreprendre à Athènes lundi prochain, et l’annonce de l’arrivée à Chypre de quelques centaines de fusées anti-aériennes soviétiques transportées depuis Alexandrie n’est évidemment pas de nature à calmer les esprits.

La reprise de la tension à Chy­ pre s’ accompagne, comme il est d’usage dans cette interminable crise depuis seize mois, d’une sur­ enchère de représailles entre An­ kara et Athènes. A la menace ex­ primée par les dirigeants turcs d’expulser les six mille derniers ressortissants grecs résidant en Turquie et de remettre en cause le statut du patriarcat oecuméni­ que orthodoxe installé à Istan­ bul, la Grèce vient de riposter en faisant savoir à Ankara qu’elle expulserait de son côté les ressor­ tissants turcs du Dodécanèse et de Thrace. L’histoire a tissé tant de liens entre la Grèce et la Turquie que l’engrenage des représailles est sans doute infini, mais il semble pourtant que les Grecs ont davan­ tage à perdre que les Turcs à ce jeu dangereux.

n fait, Athènes et A n k a r a sont également persuadés que l’heure des négociations directes sonnera tôt ou tard. Les dirigeants turcs ont manifesté à plusieurs reprises au cours des dernières semaines leur désir d’engager ces négociations dans les plus brefs délais. La prochaine session de l’O.T.A.N., qui doit se tenir à Lon­ dres en mai, pouvait et peut en­ core fournir le cadre relativement paisible nécessaire à de tels entre­ tiens. Pour l’instant, Athènes es­ time, en raison de la recrudescence des troubles, que les pourparlers directs avec Ankara sont devenus sans objet.

Tout se passe donc, une fois de plus à Chypre comme si des groupes de pression puissants et occultes réussissaient à saboter les espoirs de négociations. Il est certain q u e le gouvernement d’Athènes souhaite sortir du guê­ pier chypriote et stopper la dégra­ dation croissante de ses relations avec Ankara. Mais le souci de la solidarité nécessaire avec l’etlinar- que de Chypre contraint les diri­ geants grecs à adopter des attitu­ des apparemment intransigeantes. Il est pourtant clair que Mgr Ma­ karios, prélat trop subtil ou trop ambitieux, cherche lui-même un équilibre difficile entre les diffé­ rents groupes qui s’affrontent au sein de son propre camp. Les par­ tisans du pire viennent sans doute de marquer de nouveaux points à Chypre, mais on peut espérer qu’ils ne seront pas en état de poursui­ vre encore longtemps leur poli­ tique d’ic escalade ».

• LA SITUATION MILITAIRE devient préoccupante dans la ré­ gion de Da-Nang. Jeudi, pour la première fois, un engagement a mis aux prises les fusiliers marins américains et le Vietcong. Les « marines » ont été amenés pour garder la grande base américaine, mais il était prévisible que des heurts avec les guérilleros se pro­ duiraient. Trente-cinq Américains patrouillaient à une quinzaine de kilomètres de Da-Nang. Us furent soumis à un intense tir d’artil­ lerie du Vietcong. Un « marine » a été blessé. Les combats se pour­ suivent. Le général commandant les « marines » a déclaré à l’agence U.P.I. qu’il n’est pas question pour lui d’engager ses troupes en unités importantes pour lutter contre le Vietcong.

Cet accrochage n’est en fait qu’un épisode d’une grande ba­ taille qui se livre actuellement au Centre-Vietnam. A 10 kilomètres au nord-est de Qui-Nhon, les gou­ vernementaux tentent en vain, depuis lundi, de reprendre au Vietcong un important point d’ap­ pui. Les guérilleros, retranchés dans les rochers, semblent dispo­ ser de blockhaus et de pièces de D.C.A. Us auraient massé dans ce secteur trois bataillons.

De nouveaux bataillons gouver­ nementaux ont été lancés mercre­ di dans la mêlée, mais la cha­ leur gêne les combattants. D ’au­ tre part, à la suite des échecs de leurs assauts, le moral des gouvernementaux serait en baisse, et des conseillers américains se­ raient partisans d’arrêter les opé­ rations dès que les morts et les blessés auront été évacués. Ce­ pendant. jeudi matin, sept batail­ lons sont repartis à l’attaque.

Au nord-ouest de Tam-Ky, à 50 kilomètres au sud de Da-Nang, des effectifs considérables ont été engagés et l’aviation américaine est intervenue massivement ces derniers jours. Mais deux batail­ lons du Vietcong. puissamment ar­ més, se sont repliés vers la chaîne de montagnes où le terrain leur

Dans tous les pays du monde où ils sont citoyens à part entière, les Arméniens commémo­ rent solennellement cette année le souvenir des victimes des mas­ sacres de 1915. Le 24 avril est en effet le cinquantième anniver­ saire du premier jour d’une des plus sombres périodes de l’his­ toire moderne — la plus sombre même. — car c’est alors que, pour la première fois, les massa­ cres les plus odieux prirent un nouvel aspect : la doctrine du génocide, pressentie par le sultan rouge Abd ul-Hamid, était claire­ ment formulée, mise au point dans ses détails et exécutée avec la plus rigoureuse méthode, au nom du sultan Mehmet V Resat, par les chefs mêmes du mouve­ ment « démocratique » j e u n e - turc, les pachas Enver, Talaat et Kemal. membres du comité « Union et Progrès », seuls diri­ geants de cette monarchie de façade.

De ces « maîtres », Hitler ne fut qu’un disciple, et il le recon­ nut implicitement dans le dis­ cours qu’il prononça le 22 août 1939 à l’Obersalzberg devant les chefs militaires du III' Reich, lorsqu’il leur dit :

« J’ai donné l’ordre à des uni­

tés spéciales de S Sde se rendre sur le front polonais et de tuer sans pitié hommes, femmes et enfants. Qui donc parle encore aujourd'hui d e l’extermination des Arméniens ? »

Hitler pouvait en effet agir en t o u t e tranquillité puisque le génocide, s’il n’était pas reconnu officiellement comme méthode de gouvernement, était au moins assuré de l’impunité du fait qu’on n’avait pris aucune

sauc-offrira de grands avantages. Le Vietcong a donc ici refusé le combat, laissant quarante - trois morts derrière lui. Ses pertes se­ raient d’ailleurs plus importantes.

Une grande offensive

Au cours de ces batailles des moyens extrêmement puissants sont utilisés : bombes de 1 000 li­ vres, napalm, roquettes, artille­ rie lourde. On a constaté égale­ ment la puissance de feu accrue du Vietcong dont les unités pa­ raissent parfaitement organisées et aguerries.

De nombreux observateurs à Saigon craignent que le Vietcong ne lance une grande offensive dès le début de la saison des pluies qui approche. Tenir une région représenterait pour le F.N.L uri double avantage : l’évé­ nement frapperait l’opinion mon­ diale, et le F.N.L. espérerait ainsi contraindre les Américains à se faire reconnaître comme interlo­ cuteur valable, allant peut-être jusqu'à constituer un gouverne­ ment dans la zone qu’il contrôle­ rait totalement. C’est dans le Centre-Vietnam qu’une t e l l e offensive serait lancée, en parti­ culier contre certaines bases américaines : Da-Nang, autour tle laquelle la pression ne cesse de croître, Phu-Bai, près de Hué, Qui-Nhon ou Pleiku.

Il ne peut s’agir, note le cor­ respondant à Saigon de l’A.F.P., d’un nouveau Dien-Bien-Phu, car en cas de forte attaque les Amé­ ricains réagiront très brutale- , ment, mais plusieurs batailles ! peuvent se dérouler, qui ne man­ queront pas d’avoir des consé­ quences sur l’évolution du conflit. Les raids se poursuivent sur le Nord. L’aviation sud-vietnamien­ ne a détruit jeudi une base située à 20 kilomètres de Dong-Hoi. Mercredi soir, plusieurs convois avaient été bombardés.

J.’ D.

(Lire la suite en 2* page, 2‘ col.)

tion après la découverte du télé­ gramme suivant trouvé à la pré­ fecture d’Alep lors de la retraite des troupes turques :

« A la préfecture d’Alep, » Il a éié précédemment communiqué que le gouverne­ ment a décidé d’exterminer complètement les Arméniens habitant en Turquie. Ceux qui s'opposeront à cet ordre ne pourront plus faire partie de l'administration. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, quelque tra­ giques que puissent être les moyens d'extermination, sans écouter les sentiments de la conscience, il faut mettre fin à leur existence.

» Le 15 septembre 1915. » Le ministre de l'intérieur,

» TALAAT. » Ces « vétilles » n’ont nulle­ ment terni leur bonne réputation de «démocrates», ni en Turquie, où les uns ont de beaux mauso­ lées et où un autre a donné son nom au grand salon d’honneur de l’université de Bayazid, ni à l’étranger, quelles que fussent les idéologies politiques des diri­ geants.

-L’honneur était sauf, le profit aussi, puisque personne n’imposa la restitution des biens aux rares héritiers des victimes.

(Lire la suite en 6’ page, l n col y

(1) M. Frédéric Feydit est profes­ seur à l’Ecole nationale des langues orientales vivantes et membre de l’académie arménienne de Saint- Lazare.

Un t r a g i q u e c i n q u a n t e n a i r e

LE M ASSACRE

DES ARMÉNIENS EN TURQUIE

Par FRÉDÉRIC FEYDIT (1)

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