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Edirne

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Tam metin

(1)

L a M osqu ee de Selim iye

Edition du

T C U R I N

ğ

ET A U T O M O B I L E CLUB DE TURÛ01E

(2)

S ta tu e d ’A T A T Ü R K d ans le P a rc

JE ][ J) ][ ]R IV JE

En venant de l’Occident, la première ville aux monuments les plus beaux et les plus anciens que l’on rencontre depuis Budapest est certainement Edirné.

Bâtie sur les versants d’une colline, comme à la proue d’un navire qui avance doucement sur lu mer, au confluent de trois rivières qui, après avoir baigné ses flancs, se joignent à ses pieds dans un amas de feuillages et de verdure, embrassant les plus beaux horizons qui se puissent concevoir, Edirné est une ville essentiellement turque par le charme de son paysage et la m a­ jesté de ses édifices. Son histoire n’est guère intéressante avant les Turcs, sauf que des batailles s’y livrèrent en 323 entre Cons­ tantin et Licinius, en 378 entre les Goths et Valcus qui fut bat­ tu, en 586 entre les Avares et les Byzantins ; qu’elle fût occu­ pée en 922 par les Turco-Bulgares, en 1189 par les Croisés dont, en 1205, l’Empereur Baudouin 1er y fut prisonnier par les mêmes Turco-Bulgares (d'après les récentes découvertes de Geza Feher, il est établi que les Proto-bulgares, jusqu’à leur conversion au christianisme, parlèrent turc et demeurèrent réfractaires à la sla- visatlon). Aussi bien sous les Thraces que sous les Romains et les Byzantins, Andrinople reste le contrefort occidental de Cons­ tantinople.

Fondée par les Thraces, Taracks ou Tiirks dont la science démontre l’identité d’origine avec les anciens Tôrôks ou Tiircs qui constituaient une des plus puissantes tribus de la Confédé­ ration scythique et qui, venue du Nord, avait établi sa domina­ tion au sud du Danube, l’Uskudama des Turks, simple citadelle détruite et reconstruite tour à tour par les Perses, les Grecs, les Avares, les Bulgares, les Pétchénègues, les Magyars, les Rou­ mains, les Croisés, soit dans leur course vers Byzance, soit, pour défendre cette métropole contre les incursions de l’ouest, Edirné n’acquiert réellement une importance sociale et politique qu’à par­ tir de l’époque où les Turcs Ottomans, passés en Europe en 1357, en font leur capitale en 1360 sous Murat 1er et ensuite leur

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cen-tre de rayonnement en Occident.

A part quelque» décombres des vieil­ les murailles romai­ nes qui devaient en­ glober des marchés, rien ne rappelle dans toute la Th ra­ ce le souvenir des dominations précé­ dant celle des Turcs Ottomans, alors que ces derniers o n t marqué ineffaçable- ment la leur par les édifices les plus imposants que l’on puisse r e n c o n - trer sur toute r é ­ tendue de la grande péninsule h a

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k a- nique.

E d i r n é qui comptait une popu­ lation de

200.000

fî­ mes environ sous le régime ottoman, en a perdu les trois quarts à la suite des guerres balkaniques et de la guerre mondiale q u i, la

laissant enclavée dans les territoires grec et bulgare, à 3 ou

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kilomètres seulement de ces frontières, l’ont privée de toutes ses ressources économiques et de ses communications avec les dis­ tricts environnants.

La route Karaaghadj-Eriirné

Lord Curzon reconnaissait la splendeur des monuments qui impriment à cette cité un caractère indiscutablement turc et cons­ tituent, disait-il, des titres de propriété inaliénable pour ceux qui les ont élevés. Après cinq siècles d’invulnérabilité absolue sous les Turcs Ottomans, chose sans précédent dans ses annales, com­ me dans celles de n’importe quelle ville du monde, Edirné a su­ bi au siècle dernier quatre dominations aussi désastreuses les unes que les autres.

Les armées russes, venues pour donner l'Indépendance aux Grecs et aux Slaves, l’occupèrent en 1829, pillèrent les mosquées et les marchés, incendièrent la ville ; elles y revinrent en 1878 avec Gourko et y exercèrent plus de déprédations encore, brû­ lèrent les magnifiques palais du Bois aux Faisans construits sous M eh met IV et Ahmet III. Les armées bulgares assiégèrent Edirné en 1912, la bombardèrent et l’occupèrent jusqu’en 1913. Des trou­ pes grecques y furent installées par les Alliés après l’armistice de 1918 et y demeurèrent jusqu’à la Conférence de Lausanne en 1922.

Mais ATATÎHtK, le Grand Chef des Turcs actuels, lui-même originaire de la Roumélie, s’est intéressé au sort de la noble cité turque. Il a ordonné la restauration de ses principaux édifices his­ toriques, en partie de ses propres deniers. Il on a fait également un centre d’éducation et de culture, avec la Maison du Peuple, de grandes écoles fort bien entretenues, entre autres les écoles nor­

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males de garçons et de jeunes filles, ainsi que le Lycée et p lu -B sieures écoles primaires, qui méritent d’être visités et donnent u n e l idée exacte de l ’importance que donne le régime républicain a u x » affaires d’éducation nationale. L a ville compte actuellement 6.000® élèves et étudiants sur 50.000 habitants.

Le fleuve Méridj (Maritza) sépare Edirné de la Station prin­ cipale située à Kara-Agatch. Une bonne chaussée de 4 kilomètres, pavée êt bordée d’arbres, relie la gare à la ville, en passant par le pont de Meriç d’où l ’on jouit du plus beau panorama d’Edirné.

Les Turcs ont construit à des époques diverses, allant du XIV au X IX siècles, sur la Méridj, la Toundja et l ’Arda plus de dix ponts, dont ceux de Méridj, de Toundja, de Chahabeddin Pacha, de Kanouni Suleyman et de Fatih sont des merveilles d’architecture. Les kiosques en pierre du milieu du vieux pont (époque de Sul­ tan Ahhiet 1er) et de celui de Bayézid sont considérés comme des modèles du genre.

Le recensement opéré sous le règne du Sultan Murat IV établit l’existence à Edirné de 314 mosquées de différentes dimensions, dont 14 édifiées par les souverains et les autres par des particu­ liers. Les invasions russes et bulgares en ont laissé à peine la moitié debout.

1

Les principales sont par ordre de date :

ESKI DJ AM I (La Vieille Mosquée) commencé en 1404 par Su­ leyman T c h é 1

é-M inber de la é-M osqu ée de S élim iy é bi, fils de Bayézit Yildirim, continuée par son frère M ous­ sa Tchélébi (1410) e t achevée p a r Tchélébi Mehmed en 1420. Le style en est purement asiatique et rappelle celui de l ’Oulou Djami de Bursa, ainsi que les constructions du X V siècle de Kazan et de Moscou. L’ar­ chitecture de ce mo­ n u m e n t renferme toutes les caracté­ ristiques originales turques sans aucune influence étrangère. Les inscriptions mu­ rales de l’Eski- Djami jouissent en Orient d’une répu­ tation méritée.

L’UTCH CHERE- FELI DJAMI, fondé par Moussa Tchélébi (1448), construit par Mehmet Tchélébi et le Sultan Murat II (le père du Conqué­ rant de Byzance,

I 4 2

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) représente, d’après nous, le mo­ dèle, le

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chef-d’œu-4

Le P on t de M éridj

vre de l’architecture religieuse turque, à la fois solide, sobre, fine ot imposante, avec une harmonie parfaite de lumières et d’ombres qu’on

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e retrouve peut-être nulle autre part du monde et qui don­ ne à l’intérieur de ce noble édifice un caractère monastique et moyenâgeux.

Les quatre minarets, tous d’un dessin différent, révèlent une grâce et un raffinement de goût qui s’allient merveilleusement avec l’ensemble de la Mosquée. L’un des minarets, qui est le plus haut de tous ceux existant en Turquie, possède trois galeries aux­ quelles

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accède Intérieurement par trois escaliers séparés. Le Grand architecte Sinan était resté émerveillé devant ce Djami dont il a déclaré s’êtrc largement inspiré pour la construction du Sélimiyé.

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Les portes et les fenêtres travaillées sur bois représentent des dessins d’une finesse incomparable.

La mosquée de MOURADIYE, construite par Mourad II en 1434, est célèbre par les faïences de son niihrab, qui démontrent le degré de perfection atteint par l’art et la culture turcs avant 500 ans.

La MOSQUEE de BAYEZID II, dit liayézid Veli (1188), cons­ titue, avec ses annexes, un ensemble de bâtiments recouverts de plus de cent coupoles, qui n’a pas son pareil en Orient. Autour du bâtiment central, de forme carrée, à coupole plus élevée que les autres, se rangent des fabriques de vitres et de bougies, des bi­ bliothèques, des médressés — écoles — et un grand hôpital, le Daruschifa qui, avec ses pavillons et ses isoloirs, constituait l’é­ tablissement sanitaire le plus perfectionné que l’on eût pu ima­ giner au XV siècle et meme beaucoup plus tard, jusqu’au XIX siècle.

La magnifique mosquée de Sélim II (1575) est considérée com­ me le chef-d’oMivre du plus grand architecte turc, Slnan, le cons­ tructeur de la Suleymaniyé d’Istanbul. Par les proportions et l’élé­ vation de sa coupole, plus haute que celle de Ste Sophie, la ri­ chesse de ses matériaux, l’ harmonie de sers revêtements de faïen­ ce, ce monument est le modèle le plus achevé de l’architecture turque de l’époque impériale, amalgamant les styles des pays con­ quis sous l’influence du style turc dominateur. Le professeur Ga­ briel, qui a étudié à fond toute l’architecture orientale, a donné de la Suleymaniyé une description que nous pouvons, sans risque d’erreur, transposer pour la Sélimiyé d’Edirné :

Il ne semble pas que les architectes byzantins se soient ja ­ mais préoccupés de

M osqu ée d ’ E sk i-D jam i l’harmonie extéri­ eure de leurs édi­ fices. Ils furent en tous cas singulière­ ment dépassés dans cc* sens par les cons­ tructeurs turcs, Si- nan entr’uutres. Ce­ lui-ci manifeste un souci constant de l’effet monumental et de la répartition judicieuse des volu­ mes qui aboutissent à cet effet pyrami­ dal qui est la carac­ téristique essentielle de ses créations. La coupole centrale do­ mine tout l’ensem­ ble; les coupoles se­ condaires s’étagent en contre-bas sui­ vant des masses é- quilibrécs ; les mi­ narets se dressent, sveltes et aériens, parmi ce groupe­ ment complexe de courbes, en

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corri-Lady Montagu — fille du Due de Kingston et femme de Lord Montagu, lord de la Trésorerie et Ambassadeur d’Angleterre à Constantinople — qui visita Andrinople en 1717, en parle dans ses lettres à Pope dans des termes enthousiastes. On voit encore à Edirné les ruines du Palais de Kara Mustafa Pacha où elle fut hébergée. Voici ce qu’elle écrit de la mosquée de Sélimiyé :

« Cette superbe mosquée est très avantageusement située au milieu de la Ville, dans la partie la plus élevée, d’où le coup d’oeil est superbe. Le corps même de la mosquée est en dôme Im­ mense. L’élévation du dôme est telle que je ne crois pas avoir

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vu de plus noble édifice ; à mon avis, ce qui le rend très admi­ rable, c’est qu’il n’est pas défiguré et coupé comme le sont nos églises, par line multitude de bancs, de chaises et de banquettes ; gent la mollesse

et l’indécision par leur verticale har­ die. Et lorsque aux nuits de fêtes les

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a m p e s scintillent aux chéréfés et que de grandes inscrip- t i o n s lumineuses s’allument entre les fûts élancés, tout l’édifice semble la dunette d’une nef gigantesque qui s’a­ vance dans l’Océan. « Ainsi la Suley- maniyé et la Séli­ miyé sont toute au ­ tre chose que des répliques de Ste So­ phie ; ce sont com­ me les grandes œu­ vres de la Renais­ sance occidentale, des monuments où s’expriment d é j à les tendances de l’architecture actu­ elle.

« L a mosquée,

pour qui ne peut a- Mosquée Utch C h éréféli nalyser tout le sys­

tème savant et robuste, n’est pas seulement un assemblage iner­ te de matériaux. C’est un symbole et un symbole vivant ; dans cet entassement de pierres, de bois et de plomb, s’exprime le ca­ ractère d’un peuple.

« lin Français qui comprenait et aimait les Turcs, résumait en trois adjectifs — sobre, solide, sincère — les traits essentiels de leur race. Mieux que tout autre édifice, la Suléymaniyé et la Sélimiyé nous offrent un brillant reflet de ces fortes qualités ».

En des termes moins éloquents, presque tous les am bassa­ deurs et les voyageurs étrangers qui ont traversé et visité Edir­ né, entre le XIV et X IX siècles, nous en ont laissé des descriptions non moins admiratives.

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et que les piliers qui sont presque tous de marbre rouge ou blanc,

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e sont pas défigurés par ces petites figures em­ maillotées ou par ces tableaux qui donnent aux églises catholiques l’air d’u­ ne boutique de bric à brac.

« Aucune mos­ quée ne peut être comparée pour la magnificence à cel­ le-ci qui est bien au-dessus des égli­ ses de France, d’A l­ lemagne ou d’A n­ gleterre ».

Dans une des an­ nexes à coupole de la Sélimiyé est ins­ tallé le Musée d’An- tiquités d’E ( l i m é dans lequel on a réuni, outre une belle collection des stèles anciennes de l’époque des Traks, Mosquée de Mouradiyé ainsi que des épo­

ques byzantine, ro­ maine et ottomane, des tapis précieux, des ornements de mos­ quées, des inscriptions, des encensoirs, des goupillons, des pièces de céramique et d’autres objets qui ont pu échapper aux incen­ dies, aux pillages des envahisseurs russes et bulgares.

Ee Musée d’Ethnographie, installé dans une autre annexe de la Sélimiyé, sur la route touristique d’Edirné, contient de riches collections de mobilier, tapisseries, armes et costumes anciens, Qui donnent une idée complète sur le mouvement cultural de la Tlirace jusqu’à nos jours.

Au-dessous de la Sélimiyé, sc trouve l’Arasta, grand marché en ruines, œuvre de Sinan, dont l’entrée supérieure est recouverte d’une ravissante coupole.

Sinan a élevé à Edirné les mosquées de Cheyhi Tcliélébi, de Moussa Pacha et de Sokullu Mehmet Pacha. Le vieux Bazar d’Ali Pacha, grand bâtiment voûté de

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m. de longueur environ, com­ prend plusieurs galeries, dont la principale aboutit à la place de la Tour de l’Horloge.

II existe encore à Edirné les mosquées de Gazi Mihal, de Sitti Sultane, de Defterdar et de Lari.

Dans le parc de Saray-Itchi — Cour du Palais — entouré de canaux se trouvent les ruines des anciens palais et Kiosques des Sultans qui, même après le transfert de la capitale à Istanbul, y venaient soit pour la chasse, soit pour les fêtes de fleurs au prin­ temps.

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51 S

La Tour do Justice, quoique fort ébréchée, est encore debout, ainsi que les cuisines palatiales. Le Parc délaissé sert actuelle­ ment de lieu de promenade estivale aux habitants de la Ville.

Edirné est à 318 klms. d'Istanbul par chemin de fer et ‘¿40 K lins, par route nationale. La ligne de chemin de for entre Istan­ bul et Edirné traverse le territoire grec, presque Immédiatement après Karagbadj. alors que la route ne passe que par le territoire tu rc.

Une voie ferrée de 4 Klms. réunit la ville à la station de Ka- raaghadj, dite gare centrale d’Edirné ; on trouve des auto-taxis à la gare et sur les principales artères de la ville.

Le Jardin botanique et la pépinière se trouvent sur le bou­ levard de Karaaghadj.

Le Casino de Méridj, à la tête du pont de ce même nom, se trouve vis-à-vis de la gare de la ville d’Edirné. ("e st le Casino estival le plus moderne de cette belle ville.

La partie Istanbul - Liileburgnz «le la route asphaltée Edirné Istanbul a été inaugurée «mi 1937. Lu construction «b* cette route,

sera, jusqu’à la frontière bulgare, achevée en 1940.

Les touristes peu­ vent également s’a- d rosser, pendant la saison «l’été, au bu­ reau spécial «lu Club, vis-à-vis «lu Park d’ Atatürk, sur la route touristique d’Edirné.

LES LUTTES ATHLETIQUES DE KIRKPINAR A SAR A Y ITCHI Ces luttes athlétiques qui sont l’une des principales attrac­ tions «1e la Thrace, ont lieu chaque année du 0 au 9 Mai, dans le beau parc «1e Saray-Itchi, en présence «1e milliers «1e spectateurs. Ces exhibitions sportives, auxquelles prennent part tous l«»s lut­ teurs célèbres «1e la Turquie, ont lieu régulièrement depuis Mu- rad II, entre 200 à 300 athlètes qui, deux par deux, luttent si­ multanément.

L’Inspectorat Gé­ néral de la Thrace est le siège «

1

e la Section «le Thrace du Touring et Auto­ mobile Club de Tur­ quie, «lui fournit aux visiteurs, tous les renseignements qu’ils peuvent dési­ rer, ainsi «în’ iin gui­ de sur leur de­ mande.

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In térieu r de la M osqu ée de Sélim iyé

RENSEIGNEMENTS UTILES Ali VOYAGEUR et au TOURISTE

1

. — T a r i f

(1

e s A u t o m o b i l e s :

De la Station de Karashad.j à la ville d’Edirné : Pst. 50, - aller

Pst. 70, - aller-retour. Pour les courses en ville : Pst. 80, - aller

Pst. 50, - a ller-retou r.

2

. — T a r i f d e s v o i t u r e s :

De la Station de Karaghadj à la ville d’Edirné :

Pst, 25, - a ller

Pst, 40, - aller-retour. Pour les courses en ville : Pst, 15, - aller

Pst. 25, - a lle r-re to u r.

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L a fo n ta in e de B ayézid

3

. — H û t e l :

Avrupa Oteli (ex-Mme. Marie), le seul recommandable aux étrangers. Prix : Pst. 130, - par lit

Pst. 50, - le petit déjeuner Pst. 100, - le déjeuner ou le dîner.

4

. _ _ K e s t a u r a n t :

« Ankara Lukantasi » : Saradjlar Djaddessi.

5

. __ B u r e a u d e p o s t e :

Saradjlar Djaddessi, vis-à-vis de la porte de milieu d’Ali Pacha Tcharchissi.

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fi. — C o n s u l a t s E t r a n g e r s :

Italie : K a lé Itch i, d errière la D irection de la P olice. Belgique : K a r a g h a d j.

Grèce : K alé Itch i, d errière le S iège de l’ e x -E v e c h é Grec. Bulgarie : K ale Itch i, à c ôte d u Cine « M a a rif ».

1. — B a n q u e s :

Ziraat Bankasi : D an s la c o u r du K on ak M un icip al. Türkiye Icti Bankasi : S a r a d jla r D ja d d essi, à cô té de lu

B ou rse des C éréales.

Banque Ottomane : T ch ilin g u ir le r D ja d d essi. X. — D é p a r t e m e n t s O f f i c i e l s :

Inspectorat Général de la Thrace : M im ar Sinan D ja d d essi. Konak Gouvernemental : H ü k ü m et D ja d d essi.

Direction de la Sûreté : K alé Itch i, D o g h a n M a h a llcssi. Direction des fondations Pieuses (Evkaf) : D ert. E sk i-D ja m i.

MEMENTO DES EXCURSIONS EN AUTO A EDİRNE M a t i n :

Mosquée de Sélimi.vé ; Musée des Antiquités ; Musée d’Ethno- graphic ; Arasta ; Mosquée de Mouradiyé ; Mosquée d’Eski-Djam i ; Mosquée Utch-Ciléréféll ; Park d’Atatiirk ; Bazar d’A ll Pacha ; retour à l’hôtel.

A p r è s - m i d i :

Hukumet Djaddessi : Saradjlar Djaddessi ; le pont de Suley- inaniyé ; parc de Saray-Itclii ; le château de Justice ; le pont de Fatih ; la prison ; mosquée de Bayézid II ; Daruschifa ; les ponts de Yildirim, de Gaz.i Mihal, de Toundja et de Méridj ; retour à l’hôtel. oo CO O) O 0 0 1 6 0 5 3 7 0 0 1 5

Referanslar

Benzer Belgeler

Bu hareket, Firdevs Hanımın artık tamamile çökerek, adetâ bu­ nayarak hiç bir düşünceye k ıy ­ met vermediği zamanda yaptığı bir lâübalilikti: Bazan iyi bir

»1982 yılında, Tevfik Fikret’in evi “Âşiyan”ın onarımı ve geniş bahçe düzenlemesi çalışmalarını baş­ lattı.. »Gülhane Parkı nda “Tanzimat Mtizesi”nin

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7 Öte yandan Standart Türkiye Türkçesinin sesleri üzerine çok önemli laboratuar çalışmalarında bulunmuş olan Volkan Coşkun yayınladığı “Türkiye

Kitap, Türkçenin ünlü ve ünsüz dizgesinin, bir yandan akustik özelliklerini, diğer yandan ise ses değişimlerine ilişkin temel görünümlerini okuyucuya sunması yönünden,