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Le monde diplomatiqoe:Une diaspora oubliee: Les Armenniens

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28 — MAI 1972

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diplomatique

MAI 1972

28

UNE DIASPORA OUBLIÉE :

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LES ARMÉNIENS

La jeunesse révolutionnaire prône le “retour aux sources

et veut mettre fin à un demi-siècle d’oubli

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N ne doit pas s’étonner si la récente visite à Ankara de M. Podgorny, président du présidium suprême de l'U.R.S.S. — comme celle de M. Erim, premier ministre turc, à Paris, — a donné lieu à des manifestations de la part des Arméniens vivant hors de l'Union soviéti­ que.

Dans un certain sens, cette visite a été la conclusion logique d'une politique réa­ liste de coexistence pacifique, pratiquée tant par Ankara que par Moscou. Mais une telle visite ne pouvait que paraître intolérable à l'ensemble des Arméniens, et cela pour deux raisons : 1) le chef de l’Etat soviétique s'est rendu à Ankara précisément en avril, mois anniversaire du premier grand génocide du vingtième siè­ cle, perpétré en 1915 sur les Arméniens (1) par le gouvernement Jeune Turc ; 2) la visite de M. Podgorny a consacré la recon­ naissance définitive de la part du gouver­ nement soviétique d’un état de fait con­ testé par les Arméniens. Les limites du territoire turc en bordure de l'Union sovié­ tique, peuplé par des Arméniens, sont désormais consolidées ; en outre, il n'y aura aucune action entreprise en faveur des revendications arméniennes, malgré les diverses manifestations qui eurent lieu depuis 1965 à Erévan, notamment à l’occa­ sion du cinquantenaire du génocide de 1915. Les manifestants réclamaient alors le règlement du problème arménien. La desti­ tution du premier secrétaire du parti com­ muniste d'Arménie, Zaropian, fut une des conséquences de c e s démonstrations, durant lesquelles on vit plus de deux cent mille personnes défiler sans aucune inter­ vention des forces de l’ordre.

Ces faits montrent que les Arméniens espèrent toujours une action positive de la part de la Russie, qui apparaît de nou­ veau à leurs yeux comme la protectrice de leur nation contre l’oppression turque. Cet espoir est du même ordre que celui qui les a portés à se tourner vers des orga­ nismes internationaux, tels que les Nations unies ou les grandes puissances, en parti­ culier les Etats-Unis et la France.

Cette façon de juger la situation est

commune à la plupart des Arméniens de la diaspora, à l'exception de certains élé­ ments de la jeunesse.

Une frange de la jeunesse arménienne, que l'on serait tenté de qualifier d'avant- garde, aborde et analyse d’une tout autre façon le problème national. Ce groupe a été influencé par les événements de 1968, tant en France que dans d'autres pays, de même que par l'expérience du prin­ temps de Prague dans sa recherche d’un socialisme à visage humain. De même qu'on a pu assister, depuis 1968, à un renouveau des théories du socialisme et de la manière d'interpréter le marxisme dans un sens différent du dogmatisme de la IIIe Internationale et du stalinisme, de même, on a vu la jeunesse arménienne procéder à une révision par une tentative de retour aux sources du mouvement révo­ lutionnaire arménien. Cet effort tendait à poser une nouvelle analyse de la question arménienne, une vision différente d'une possible vie des communautés de la dias­ pora, et à rétablir ainsi la continuité avec le passé en mettant fin à près d'un demi- siècle de silence.

Le retour aux sources du mouvement révolutionnaire arménien est motivé par divers facteurs, dont le plus important est le refus de la vie dans la diaspora telle qu’elle existe actuellement.

On ne connaît guère d’études sérieuses et documentées sur la diaspora ; les quel­ ques rares ouvrages publiés en Arménie soviétique sont totalement déformés par l'aspect partisan et donnent une image fausse de la réalité quotidienne. Seuls, quelques articles parus dans des revues comme Yêridassart Hay (le Jeune Armé­

nien, à Beyrouth) et Haiaslan (l'Arménie, à

Paris), témoignent d'un essai d'analyse sérieuse.

Par MICHEL VARAND

seul éliminer ces antagonismes inhérents à la culture, à la race et à la religion, que le gouvernement actuel tend à maintenir pour garder le pouvoir.

» Nous voulons ensuite le bien-être éco­

nomique de notre pays. Nous avons, par conséquent, à lutter contre les usuriers et les accapareurs de tout acabit qui pullu­ lent en Turquie. Pour garantir au produc­ teur la jouissance intégrale du produit de son travail, un développement des moyens de production, que l'évolution future amè­ nera tôt ou tard, est nécessaire ; en atten­ dant, nous tâcherons de favoriser les tendances communistes qui subsistent chez nous ; nous nous efforcerons de procurer la terre à l'agriculteur. Socialistes scienti­ fiques dans notre conception de l ’évolu­ tion de l'humanité, voilà dans quel sens nous nous rapprochons de vous, et c’est pour cette raison que nous vous adressons ce rapport. Il n’existe, dans nos contrées de l ’Arménie turque, ni fabriques, ni usi­ nes ; il est clair que la production capita­ liste, la bourgeoisie, le prolétariat indus­ triel, la lutte des classes, comme en Europe, font complètement défaut ; par conséquent, pas de parti socialiste démo­ cratique chez nous.

» Mais nous sommes d'accord avec vous

sur les destins socialistes de l'humanité et

nous voulons leur frayer le chemin chez

nous. »

Rapidement, la F.R.A. Daschnaktsoutioun subit une radicalisation et, en 1907, elle entre officiellement à l'Internationale socia­ liste. Les tendances populistes manifestées lors de sa fondation ne subsistent plus, le marxisme est devenu l'idéologie du parti.

La période de l’indépendance, en 1918- 1920, vit le triomphe de la F.R.A. Dasch­ naktsoutioun, qui prit en main les desti­ nées de l'éphémère république, acceptant ainsi de mener la lutte contre l'envahis­ seur turc ainsi que contre l'intervention de la XIe armée rouge, qui contribua gran­ dement à la soviétisation du Caucase.

Ce parti est aujourd'hui dans la diaspora arménienne celui qui recueille la plus

T A position de la F.R.A. est sensible- ■*-* ment différente. Parti sur lequel repose le gouvernement en exil, la fédération agit par l'intermédiaire de la délégation de la République arménienne indépendante, afin de poser ce problème sur le plan interna­ tional avec l'appui d’Etats qui, comme l'Uruguay, accepteraient de favoriser la renaissance d’un nouvel Etat indépendant arménien et de soutenir cette idée aux Nations unies.

A la suite de ces attitudes divergentes à l'égard de la question arménienne et de la R.S.S. d'Arménie, les partis politiques de la diaspora sont très divisés : la F.R.A. se trouve opposée aux partis Ramgavar et Hintchak. Mais, depuis 1965, date du cinquantenaire des massacres, on note une certaine reprise du dialogue entre ces trois organisations.

Les prises de position des partis armé­ niens, en particulier ceux de gauche, renforcent dans la partie consciente de la jeunesse arménienne dans l'émigration le désir de retour aux sources.

L'avenir de ce mouvement reste de toute façon incertain : les problèmes que pose un renouveau de la question arménienne

large audience, malgré son attitude très sévère à l'égard de l’Union soviétique.

Le parti libéral Ramgavar, pour sa part, représentait et représente encore la ten­ dance bourgeoise et conservatrice parmi les Arméniens. Son attitude est en contra­ diction avec les intérêts de ses membres : il reconnaît que l'U.R.S.S. est le seul défenseur naturel de l'intégrité arménienne, et évite de prendre des positions opposées à l’Union soviétique. Il estime que le pro­ blème arménien doit être résolu par éta­ pes, la première étant la récupération des territoires arméniens de la Turquie et leur annexion à la R.S.S. d'Arménie, les pro­ blèmes de la liberté et de l’indépendance étant pour le moment inabordables. Le parti social-démocrate Hintchak a une position semblable.

risquent de gêner beaucoup de monde. Il n'est guère facile, d'autre part, d'avoir pour soi l'ensemble des Arméniens si l'on critique à la fois les Etats-Unis et l'U.R.S.S. De plus, se déclarer prêt à combattre côte à côte avec les Kurdes et surtout avec l'opposition turque contre le régime actuel, est considéré par beaucoup comme une trahison.

Cette tendance des jeunes révolution­ naires arméniens trouve toutefois des échos auprès de certains révolutionnaires kurdes et turcs.

(1) Sur ordre signé par te ministre de l’Intérieur Talaat Pacha : « Il a été précé­ demment communiqué que le gouverne­ ment a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie... » Ce document est reproduit dans le Daily

Telegraph du 29 mal 1922, ainsi que dans Andonian : « Documents officiels concer­

nant les massacres arméniens », Paris, 1920. Ces massacres causèrent en fait la mort de plus d’un million et demi de per­ sonnes.

(2) Au sujet des partis politiques armé­ niens et du mouvement révolutionnaire, voir : L Nalbandlan : The Armenian

Revolutionary Movement, University of

California Press, 1963 : S. Atamlan : The

Armenian Community. New-York, 1955.

.Un désir de renouveau

La hantise du passé

T A diaspora arménienne n’est guère nou- “ velle. Dès le septième siècle, on signale des communautés arméniennes à Byzance. Au dix-septième siècle, le chah de Perse, Abbas Ier, fait installer à Ispa- han une colonie arménienne de près de trente mille personnes : cette colonie subsiste encore de nos jqurs. A la même époque, une r ic h e c o m m u n a u tése fix e aux Indes, mais les grandes communautés que l'on retrouve au Proche-Orient, aux Etats- Unis et en France datent de la période des massacres (1894-1896 et 1915).

C'est au cours de cette période que l'émigration prit le plus d'ampleur. Chas­ sés de l'Arménie turque par la persécution, les Arméniens survivants se réfugièrent, dans un premier temps, soit au Proche- Orient, soit dans les Balkans, et ce n'est qu’ensuite qu'ils vinrent en Occident. La communauté des Etats-Unis est plus ancienne ; elle s'est en grande partie cons­ tituée après les massacres perpétrés sur ordre d'Abdul Hamid, en 1894-1896, et qui firent plusieurs centaines de milliers de victimes.

Forcés de quitter la Turquie, les réfugiés se regroupèrent, dès les années 20, très rapidement dans divers pays. Démunis de tout, ils réussirent cependant, en peu de temps, à former des communautés très prospères composées des mêmes couches sociales que les peuples environnants de la région. Cependant, celles-ci n’étaient pas dotées de structures socio-économi­ ques. On ne pouvait guère parler que de structures culturelles ou politiques.

De véritables centres culturels se sont constitués avec écoles, églises, clubs, etc., qui font que l’Arménien reste dans son « arménité » de sa naissance à sa mort, sans pouvoir réellement la remettre en cause. Cette situation explique pourquoi il n'y a presque pas eu de création d'œuvres exprimant la réalité quotidienne de la diaspora ; on se borne à ressasser vaine­ ment les faits du passé et à évoquer le souvenir d’un pays perdu. En effet, perpé­ tuer le passé semble être le seul moyen possible d’empêcher l’assimilation, qui, dans certains pays comme la France ou les Etats-Unis, a pris des proportions importantes. C’est l’enseignement surtout qui permet de perpétuer les valeurs du passé. Aussi, la moindre manifestation cul­ turelle est-elle prétexte à magnifier un passé qui apparaît nécessairement tou­ jours comme glorieux. Ce faisant, « ce concept conservateur de l'Arménie en diaspora — compréhensible à ses débuts — au lieu de céder la place à un concept plus dynamique s’est finalement trans­ formé en un dogme, s'est érigé en idéo­ logie ».

Parallèlement au maintien des structures culturelles du passé, on remarque que la vie politique a suivi une évolution simi­ laire. Depuis l'installation dans la diaspora, aucun mouvement ou parti politique nou­ veau n'a été créé.

Les partis traditionnels qui subsistent sont les suivants : le parti social-démo­ crate Hintchak (la Cloche), la Fédération révolutionnaire arménienne, plus connue sous la dénomination de Daschnaktsou­ tioun, et le parti libéral Ramgavar (2).

Le parti Hintchak, fondé en 1887 à Genève, est la première organisation révo­ lutionnaire marxiste arménienne. Depuis la soviétisation de l ’Arménie en 1920, sa ligne politique a été alignée sur celle dictée par le nouveau régime.

La Fédération révolutionnaire armé­ nienne, organisation révolutionnaire fondée en 1890 à Tiflis, en Géorgie, n'est pas de stricte obédience marxiste ; des ten­ dances populistes sont perceptibles dans son idéologie. Ainsi, nous lisons, dans un rapport adressé par son comité central au congrès de la II' Internationale, tenu à Londres en 1896 :

« Nous ne poursuivons pas ta chimère

de la résurrection de l'antique Arménie politique, mais nous voulons les mêmes libertés et les mêmes droits pour toutes les populations de notre pays dans une fédération libre et égalitaire. Nous espé­ rons qu'un régime politique meilleur peut

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LE MONDE DIPLOMATIQUE

LE NOUVEAU PRESIDENT DU COMITE CONSUL­ TATIF, élu le 24 avril, est M. Hawner, membre du

conseil d'administration de la Ruhrkohle (charbon- nages de la Ruhr). Il a remplacé M. Picard (de

l’Association technique pour l'importation du

charbon en France).

CONCENTRATIONS. — La Commission européenne

a autorisé l'acquisition de la majorité du capital de la Ursula Tropp par Klôckner Rohstoffhandel (Duisburg), filiale de Klôckner. Ursula Tropp est une modeste entreprise de vente de ferraille dont le siège social se trouve à Dillingen. Le tonnage de vente de ferraille de la Tropp a été en 1970 de

75 000 tonnes environ, qui ont été écoulées essen­

tiellement dans la région du Siegerland. La Commission de Bruxelles a également auto­ risé le groupe germano-hollandais Hoesch-Hoogo- vens à absorber l’entreprise Bernet de vente d’aciers en Hollanae.

AIDE A LA RECHERCHE. — Un nouveau projet

d’aide communautaire à la recherche vient d’être soumis au conseil des ministres. Il comporte sept mémorandums concernant des recherches techni­ ques sidérurgiques, allant de la préréduction des minerais de fer jusqu’à l’automatisation de cer­ taines phases du procédé de production sidérur­ gique, en passant par la gestion des entreprises sidérurgiques à l’aide de calculateurs électroniques et des recherches sur l’amélioration de certaines qualités des produits. Les dépenses totales pour ces recherches s’élèvent à 3,372 millions d’unités

de compte dont la CECA prendra en charge

2,084 millions.

EXPORTATION DE FERRAILLES. — Les Six ont

décidé en avril de proroger pour trois mois (c’est- à-dire jusqu’en juin) leur décision de suspendre l’interdiction d exporter des ferrailles à destination de pays tiers (dont le principe avait été édicté en 1953) Une première autorisation d’exporter des ferrailles de bonne qualité vers les pays tiers avait été accordée en décembre dernier pour la période janvier-mars 1972. La^nouvelle prorogation tient compte de la situation très détendue qui règne actuellement sur le marché commun de la ferraille.

ACHATS GROUPES D’ ACIER. — Bruxelles a pro­

rogé jusqu'à la fin de 1975 l’autorisation que l'an­ cienne Haute Autorité de la CECA avait accordée à seize sociétés allemandes de négoce d'acier d’ache­ ter en commun certains produits en acier laminé. Ces petites et moyennes entreprises, en achetant en commun par l’ intermédiaire de la société Stahlring, s’efforcent de réduire leurs coûts d’achat, de trans­ port et de stockage et d’améliorer ainsi leur posi­ tion concurrentielle par rapport aux grandes entre­ prises de négoce et, en particulier, par rapport aux sociétés de vente liées aux usines sidérurgiques. Le rapport sur leur rationalisation qu’elles ont soumis a conclu qu’elles avaient effectivement réduit leurs coûts et réalisé dans certains secteurs (Steel Ser­ vice Center et spécialisation des stocks) une coopé­ ration encore plus étroite au niveau régional.

ACCORD FINANCIER A LA RUHRKOHLE. —

Après des mois de discussions, un accord financier a entin été réalisé le 11 avril entre M. Karl Schiller, ministre de l’économie et des finances de l’Alle­ magne fédérale, et le gouvernement du Land de Rhéname-Westphalie. Aux termes de cet accord, la Ruhrkohle bénéficiera d’un nouveau crédit de 1 milliard de deutschemarks pour tenter de redres­ ser une situation financière très précaire. Les sub­ ventions habituelles visant à maintenir les prix du charbon et du coke à un niveau raisonnable sont maintenues, ainsi que l’ aide publique aux inves­ tissements De plus, le remboursement des dettes de la Ruhrkohle aux anciennes sociétés minières, qui demeurent ses actionnaires, sera pris en charge par les pouvoirs publics.

DAVANTAGE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL. —

Selon l’Office statistique des Communautés,

76 935 sidérurgistes des Six ont été victimes d’un accident du travail en 1970 ; 133 d’entre eux y ont trouvé In mort. Chaque accident non mortel a pro­ voqué en moyenne une interruption de travail de 18 journées, ce qui correspond à une perte de 3,1 journées de travail par an et par ouvrier occupé dans ce secteur industriel. Le taux de

fré-Organisation des Etats américains

L ’assemblée générale se prononce en faveur de la non-intervention

L

A seconde session ordinaire de l’assemblée générale de l’Organisation des Etats améri­ cains (O.E.A.) s’est déroulée à Washington du 11 au 21 avril en présence des représentants de neuf pays européens et du Japon, du Canada et de la Guyane. L’Espagne, les Pays-Bas et Israël y participaient pour la première fois, en tant qu’observateurs permanents, en vertu des dispositions prises lors de la première assemblée tenue l’année dernière.

Dans son discours inaugural, le secrétaire général a lancé un appel aux Etats-Unis, les pressant de définir une nouvelle politique à l’égard de l’Amérique latine. Trente-deux ques­ tions figuraient à l'ordre du jour.

Les débats, souvent confus, ont été émaillés de prises de position très controversées, notam­ ment sur l’admission de Cuba, les manœuvres de 1T.T.T. contre le président chilien, les prin­ cipes de la non-intervention et de l’autodétermi­ nation des peuples, enfin sur le problème de la limite des eaux territoriales, des revendications du Guatemala sur Belize, et de la réduction des armements. L’assemblée s’est terminée par l’adoption de nombreux textes, dont une résolu­ tion condamnant toutes les formes d'ingérence dans les affaires intérieures des vingt-trois Etats de l’O.E.A., notamment la « coercition politique et économique », ce qui vise les Etats-Unis, et la « subversion et le terrorisme d'importation », ce qui s’adresse au régime cubain. Une autre résolution réaffirme l’intention des pays d’Amé­ rique latine de limiter les dépenses militaires, de sorte qu’un maximum de ressources financiè­ res dans chaque pays soit affecté au développe­ ment social et économique.

D’autre part, les Etats-Unis ont été incités à rendre plus efficace leur action en faveur des économies latino-américaines et à appliquer le plus rapidement possible le système des préfé­ rences tarifaires généralisées.

L’assemblée a aussi voté en faveur d’une for­ mule de compromis entre la Grande-Bretagne et le Guatemala au sujet du territoire de Belize, qui prévoit l’envoi d’un observateur de l’Organi­ sation des Etats américains. Ce dernier sera chargé de vérifier sur place l’importance des effectifs britanniques.

Un budget de 104 153 400 dollars a été adopté au titre de l’année 1973-1974.

Le 15, les travaux de l’assemblée ont été inter­ rompus pour permettre aux délégations de se rendre à une réception offerte en leur honneur par le président Nixon. Le président a déclaré, notamment, que le gouvernement des Etats-Unis adopterait une attitude réaliste envers les répu­ bliques latino-américaines, quel que soit leur régime politique.

AU COMITE DE L’ALLIANCE POUR LE PRO­ GRES GRIEFS CONTRE LES ETATS-UNIS. —

A l'occasion de la session ordinaire du comité de l’Alliance pour le progrès, le 20 mars, les pays d'Amérique latine ont renouvelé leurs griefs contre la politique américaine à l’égard du sous-continent. Le rapport présenté à cette occasion par le prési­ dent du comité dénonce aussi le peu de hâte dont font preuve les Etats-Unis pour appliquer le sys­ tème des préférences tarifaires généralisées et montre en plus que les nouvelles modalités de l'aide américaine, caractérisées par un transfert du

quence des accidents ayant entraîné un arrêt de travail de plus d’un jour a diminué entre 1960 et 1967 (revenant de 98 accidents par million d’ heures travaillées à 80) ; depuis lors, il est en augmenta­ tion (82 accidents en 1968, 87 en 1969 et 92 en 1970). Tous les pays sont sujets à cette évolution, sauf les Pays-Bas, où l’ intensité du risque d’ acci­ dent n’a cessé de diminuer depuis dix ans.

Parlement européen

A v is favorable à l’adhésion des quatre candidats an M a r c h é commun

B

IEN qu’il n’ait pas été appelé formellement à le faire, le Parlement européen a exprimé le 19 avril un avis favorable à l’adhésion aux Communautés européennes de la Grande-Bre­ tagne, du Danemark, de l’Irlande et de la Norvège.

L’assemblée des Six a voté unanimement (les communistes italiens étaient absents lors du vote) une proposition de résolution à ce sujet, sur la base d’un rapport de M. Lucien Radoux, socialiste belge.

Espérant une ratification rapide du traité d’adhésion, le Parlement souligne que l’élar­ gissement de la Communauté ne peut conduire à son renforcement et à son approfondissement que si l’on parvient à mettre en œuvre des structures institutionnelles qui. « dans le respect

de la diversité des Etats membres », puissent

permettre des actions conformes au rôle ren­ forcé et aux responsabilités accrues de la Com­ munauté élargie.

Le Parlement insiste pour que la volonté politique qui a permis la conclusion positive des négociations d’élargissement aboutisse à la re­ connaissance, dans le cadre de la Communauté à dix, de plus amples pouvoirs d’initiative, de décision et de contrôle au Parlement européen.

L e « rapport V e d e l»

Qu’il soit ou non élu au suffrage universel, le Parlement européen devrait, avant 1978 au plus tard, recevoir un pouvoir de co-décision sur tous les problèmes importants du ressort du Marché commun : c’est en substance l’avis exprimé par quatorze «sages» (des juristes des dix pays de la C.E.E. élargie), placés sous la présidence du professeur Georges Vedel, doyen honoraire de la faculté de droit et des sciences écono­ miques de Paris, dans un rapport transmis le mois dernier à la Commission européenne à la demande de celle-ci. H appartiendra à la Com­ mission de soumettre des propositions formelles au Conseil et à l’Assemblée de Strasbourg, comme elle en a pris l’engagement avant l’été.

Le « groupe Vedel » était interrogé sur l’ac­ croissement des pouvoirs du Parlement européen. Les quatorze sages ont conduit très loin leurs réflexions et, de proche en proche, c’est l’en­ semble des problèmes institutionnels qu’ils ont été amenés à passer au microscope : la pratique des « sommets » comme l’éventuelle nomination des ministres européens, le rôle du Conseil comme celui de la Commission. « Tant au point

de vue de la démocratie qu’à celui de l’effi­ cacité (les deux angles choisis par le «groupe

V edel»), l’ensemble instrumental existant ne

parait pas pouvoir remplir de façon suffisante les tâches qui l’attendent », soulignent les

juristes.

domaine bilatéral au domaine multilatéral, n’ont entraîne aucun changement substantiel, les Etats- Unis conservant toujours le contrôle de l'utilisa­ tion des tonds.

Sur le chapitre non moins contesté des rapports commerciaux, le président du comité a tait état du solde négatu depuis dix ans déjà de la balance commerciale latino-américaine vis-à-vis des Etats- Unis. dont le montant pour la seule année 1970 a atteint 2 110 millions de dollars.

LA CECLA ET LES PROBLEMES DE DEVELOP­ PEMENT. — Commencés le 20 mars à Bogota, les

travaux de la treizième réunion extraordinaire de la Commission spéciale de coordination latino- américaine (CECLA) se sont poursuivis jusqu’au 25 mars arec ’ a participation d’ une centaine de délé­ gués représentant _vingt-trois pays de l'Amérique latine et des Caraïbes, groupés dans leur presque totalité au sein des quatre zones économiques régio­ nales ou sous-règionates . l'Association latino-amé­ ricaine de libre-commerce, le Marché commun cen- traméricam, l'Accord de Cartagena (Groupe andin) et la Zone de libre-échange des Caraïbes. Les tra­ vaux ont été pratiquement dominés par la recher­ che d'une position commune à l’occasion de la troi­ sième session de La CNUCED. La résolution finale, destinét à être présentée d cette conférence, tait état avant tout de la volonté des pays de l’Amé­ rique latine de ne pas demeurer en marge des négociations commerciales entre les pays indus­ triels du monde occidental.

EVOLUTION ECONOMIQUE DES PAYS MEM­ BRES — Le sous-comité du C1AP chargé d’établir

les études annuelles sur l’évolution économique des pays membres s’ est réuni à deux reprises en avril. La première réunion, du 3 au 7, a été consa­ crée à l économie chilienne ; la seconde, du 24 au 27, d ¡économie péruvienne. Ces études sont éta­ blies en vue de l'affectation des ressources de l'Alliancs pour le progrès aux programmes natio­ naux de développement.

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Organisation commune africaine

malgache et mauricienne

Huitièm e conférence « au som ­ met »

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N l’absence de la délégation du Zaïre, dont le retrait de l’Organisation avait été annoncé à Kinshasa, le 19 avril, la huitième conférence des chefs d’Etat de l’Organisation commune africaine, malgache et mauricienne (OCAM) s’est tenue à Lomé les 25 et 26 avril, sous la présidence de M. Senghor, président de la Répu­ blique du Sénégal.

Les débats, qui se déroulaient à huis clos, ont essentiellement porté sur les questions économi­ ques, en particulier sur la mise en place de la Communauté économique ouest-africaine et sur la réorganisation de l’ensemble de la zone franc. Le rapprochement avec les Etats d’Afrique anglophone a aussi été un des thèmes princi­ paux des travaux.

La conférence a d’autre part renouvelé le mandat de M. Falilou Kane, secrétaire général de l’Organisation.

Cette réunion avait été précédée d’une ren­ contre des ministres des affaires étrangères de l’OCAM, également à Lomé. Les ministres ont examiné le rapport annuel d’activité de l’Orga­ nisation et préparé l’ordre du jour de la confé­ rence au « sommet ».

O T A N

L es défis de la société moderne : adoption d’un projet sur le traite­ ment des eaux usées

L

ORS de la session du comité sur les défis de la société moderne de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), réuni à Bruxelles les 18 et 19 avril dernier, huit pays ont donné leur accord pour coopérer à une nou­ velle étude pilote sur le traitement des eaux usées. Le Royaume-Uni, pays pilote, met sur pied une usine utilisant un procédé physico­ chimique de traitement des eaux, avec la Répu­ blique fédérale d’Allemagne, la France et les Etats-Unis comme copilotes. La République fédérale d’Allemagne et la France étudieront les techniques d’oxygénation pour le traitement et la purification des eaux. Avec ces quatre pays, d ’autres participants : le Canada, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas, lesquels, en étudiant divers procédés, espèrent mettre au point des technologies plus nombreuses pour le traitement des eaux usées.

Le comité a aussi adopté le rapport final sur l’assistance en cas de désastre, premier rapport de cette sorte sur l’achèvement d’une étude pilote dirigée par les Etats-Unis (pays pilote), avec l’Italie et la Turquie (pays copilotes).

Enfin, un nouveau projet d’étude pilote, por­ tant sur les transports publics urbains, proposé par les Etats-Unis, a été ajourné.

CENTO

Session du comité militaire

L

E comité militaire de l’Organisation du traité central (CENTO) a siégé à Londres les 11 et 12 avril pour les travaux de sa trente-deuxième session annuelle. Il s’est préoccupé de la planifi­ cation de la défense militaire dans la région du CENTO, des programmes de manœuvres mili­ taires communes et de développement militaire. Les projets pour l’année à venir ont été approu­ vés.

En outre, le comité a examiné des rapports qui lui étaient soumis sur l’état de certains autres projets militaires, notamment la coordi­ nation navale, la défense aérienne, le pro­ gramme de communications et de standardisa­ tion.

LUTTE CONTRE LA DROGUE. — Un séminaire

sur les aspects médicaux de l’usage des stupéfiants s'est tenu à Téhéran du 8 au 12 avril, réunissant des experts et des personnalités officielles des cinq pays membres. Il a permis des échanges d'idées et d’informations sur les divers facteurs à l’origine du phénomène, sur les techniques de prévention et sur les différents projets de recherche en cours dans certains pays.

Conseil de l'Europe

L e s travaux de la commission des droits de thom m e

L

A commission européenne des droits de l’homme a déclaré recevable, le 22 mars, la requête d’un avocat autrichien se plaignant que, selon le système d’assistance judiciaire en vigueur dans son pays, il a l’obligation d’assu­ mer sans rémunération la charge de défenseur au pénal, ce qui, à son avis, constitue un « tra­ vail forcé ».

La requête a été Introduite contre le gouverne­ ment autrichien, en vertu de la convention euro­ péenne des droits de l’homme, par M. Heinrich Gussenbauer, avocat à Vienne.

Conformément à la convention (article 28), la commission établira maintenant l’ensemble des faits de la cause et, simultanément, se tiendra à la disposition des parties en vue de parvenir à un règlement amiable qui s’inspire du respect des droits de l’homme.

Si l’affaire n’est pas réglée à l’amiable, la commission remettra au comité des ministres du Conseil de l’Europe un rapport dans lequel elle exprimera son avis sur le point de savoir si les faits établis révèlent une violation de la conven­ tion. Il appartiendra alors à la cour européenne des droits de l’homme — si l’affaire lui est déférée — ou, à défaut, au comité des ministres de trancher la question de savoir s’il y a eu ou non violation de la convention.

D’autre part, la commission a déclaré, le 24 mars, qu’un règlement a l’amiable avait été obtenu au sujet de la requête présentée par M. Gyula Knechtl contre le Royaume-Uni.

Un autre règlement amiable a été annoncé par la commission le 24 mars : celui de l’affaire née de la requête de M. Rudolph Sepp contre la République fédérale d’Allemagne.

Enfin, les questions relatives à la procédure dans la requête introduite par le gouvernement irlandais, en décembre 1971, en application de l'article 24 de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ont été examinées par la commission le 24 mars. Elle a pris note des deux mémoires complémen­ taires présentés par le gouvernement irlandais, respectivement les 25 février et 6 mars, et a décidé que le premier mémoire constituait une partie de la requête introduite en décembre 1971, tandis que le second constituait une nouvelle requête en application de l’article 24 de la con­ vention et qu’il devait être enregistré comme telle.

CONFERENCE SUR LA SCIENCE. — Les pro­

blèmes liés au contrôle démocratique du développe­ ment technologique et de la politique scientifique ont fait l’objet d’une conférence convoquée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Lausanne (Suisse), du mardi il au vendredi 14 avril. Les débats étaient centrés autour de trois thèmes : « La démocratie parlementaire à l’ère de

la science et de la technologie » ; « La politique scientlllquc européenne » et « La gestion de la technologie et le contrôle parlementaire ».

AUTRES ORGANISATIONS POLITIQUES

TECHNIQUES ET SOCIALES

MAI 1972 — 27

EXPERIENCE EUROPEENNE A BORD D’APOLLO- 16. — Une expérience européenne, patronnée par le

Conseil de l’Europe, a été chargée à bord de la fusée Apollo-16, lancée de Cap-Kennedy le 16 avril en direction de la Lune. Le module de commande Biostack, expérience biologique européenne, était en effet destiné à étudier les effets biologiques du rayonnement cosmique.

Union interparlementaire

Prochaine réunion d’une confé­ rence interparlementaire sur la coopération et la sécurité euro­ péennes

S

IEGEANT à Yaoundé, du 2 au 8 avril der­ nier, pour les travaux de sa cent dixième session, le conseil de l’Union interparlementaire a décidé, par soixante voix contre zéro et avec quinze abstentions, de convoquer une conférence Interparlementaire sur la coopération et la sécu­ rité européennes à Helsinki, du 10 au 15 novem­ bre. L’ordre du jour de la conférence sera le sui­ vant : Voies et moyens de développement d’une coopération à droits égaux et de l’édification d’une paix durable et de la sécurité en Europe, compte tenu de la contribution de ce continent à la paix et au bien-être dans le monde : a) pro­ positions relatives au domaine de la sécurité ; b) propositions relatives au domaine des rap­ ports économiques ; c) propositions relatives à la coopération scientifique, technologique, éduca­ tive, culturelle, ainsi qu’aux échanges de per­ sonnes" et d’information.

En ce qui concerne les demandes d’admission de nouveaux membres, le conseil a accepté celles des groupes interparlementaires du Gabon et de la Haute-Volta. mais il a repoussé celle du groupe interparlementaire de la République populaire démocratique de Corée, comme il l’avait déjà fait à sa cent neuvième session, en septembre dernier. Enfin, il a décidé que le groupe interparlementaire de la R.D.A. serait affilié à l’U.LP. en septembre à Rome, lors de sa cent onzième session, si à cette époque l’accord sur Berlin était entré en vigueur.

Enfin, il a été convenu que la soixantième conférence interparlementaire, qui aura lieu à Rome du 21 au 29 septembre 1972, examinerait, entre autres, la situation au Proche-Orient.

Transport aérien

L e trafic au-dessus de l’Atlantique nord en 1971

S

ELON des statistiques rendues publiques le 5 avril par l’Association du transport aérien international GATA), les compagnies aériennes membres de 1TATA exploitant des lignes au- dessus de l’Atlantique nord ont transporté, en 1971, tant à bord de vols réguliers que de vols charters, un nombre total de 8 590 975 passagers. On constate ainsi une augmentation de 7,2 % par rapport au nombre total de 8 017 606 enre­ gistré en 1970. Toutefois, le nombre total des vols transatlantiques a diminué de 4,8 %.

Le volume global du fret transporté sur cette route s’est élevé de 11,5 % l’année dernière, pour atteindre 458 393 tonnes métriques. Le courrier transporté à bord des vols réguliers passagers et tout cargo a augmenté de 4.6 % en 1971, atteignant ainsi 48 981 tonnes métriques.

Le trafic régulier dans les deux sens dépassa de 4,6 % celui de l’année précédente : 7 531 929 passagers transportés en 1971 sur 73 910 vols contre 7 201 052 passagers à bord de 78 978 vols en 1970.

En 1971, le nombre des places offertes à bord des vols réguliers était de 14 946 471, soit un accroissement de 14,7 %. Le coefficient moyen d ’occupation n ’a totalisé que 50,4 %, accusant ainsi une diminution de 4,9 points.

Les compagnies membres de l’IATA ont fait franchir l’Atlantique nord à 1 059 046 passagers, à bord de 6 807 vols charters : résultat de 29,7 % supérieur à celui atteint en 1970 : 816 554 passa­ gers à bord de 5 803 vols.

Le nombre de vols charters tout cargo est passé à 456, soit une augmentation de 94 % et le volume du fret transporté à bord de ces vols s’est accru de 101 % en 1971, atteignant le volume de 11645 tonnes métriques.

Croix-Rouge

Conférence sur le développement du droit international humanitaire

L

A seconde session de la conférence d’experts de la Croix-Rouge, pour la réaffirmation et le développement du droit international humani­ taire applicable dans les conflits armés, s’est tenue à Vienne, du 20 au 24 mars. Elle a réuni, pendant cinq jours, quelque cent experts repré­ sentant une quarantaine de sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

L’assemblée s’est montrée unanimement favo­ rable aux projets de textes établis par le Comité International de la Croix-Rouge (C.I.C.R.), en vue de compléter les conventions de Genève de 1949, et qui seront présentés à la conférence d ’experts gouvernementaux réunie à Genève ce mois-ci.

Les experts se sont penchés plus particulière­ ment sur les questions intéressant directement les sociétés nationales de la Croix-Rouge, telles celles des transports sanitaires, de la protection du personnel et des établissements sanitaires civils, de l’assistance de la Croix-Rouge aux victime des conflits armés. Iis ont en outre mar­ qué leur volonté de voir les sociétés nationales participer plus activement aux côtés du C.I.C.R. dans le domaine du développement et de la dif­ fusion du droit international humanitaire, en agissant aussi bien auprès des gouvernements que de l’opinion publique.

RAPATRIEMENT DE PRISONNIERS EN INDE ET AU PAKISTAN. — Une nouvelle opération de rapa­

triement de prisonniers de guerre blessés a eu lieu entre l’Inde et le Pakistan le 10 avril. L’avion DC-6 du Comité international de la Croix-Rouge a ramené de New-Delhi à Rawalpindi trente-cinq prisonniers de guerre pakistanais, et, en sens inverse, a rapatrié un prisonnier de guerre indien.

• UNION DE L’EUROPE OCCIDENTALE. — En

préparation de la session plénière de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale, qui aura lieu les 5 et 9 juin à Paris, la commission des questions de défense et des armements de l’Assemblée s’est réunie les 24 et 25 avril. Elle a étudié notamment des projets de rapport sur l’état de la sécurité euro­ péenne, sur la défense sur les flancs nord et sud et sur l’application du traité de Bruxelles.

• RECHERCHE NUCLEAIRE. — L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) a annoncé le 28 mars que le ministre de l’instruction publique du Danemark avait informé le président du CERN du désir de son pays de participer au programme 300 GeV.

La participation du Danemark se montera à environ 2 % du programme auquel participent ainsi onze des douze Etats membres du CERN. Le coût du projet sera de 1150 millions de francs suisses, échelonné sur huit ans.

• RECHERCHES SPATIALES. — Lors d’une réunion à Paris les 22 et 23 mars, le conseil de l’Organisation européenne de recherches spatiales a réélu à ¡’unanimité le professeur G. Puppi (Italie)

d sa présidence jusqu’à la fin de 1972. Les deux

vice-présidents ont également été réélus à l’unani­ mité : MM. J. van Eesbeek (Belgique) et le général L. de Azcarraga (Espagne).

Kişisel Arşivlerde İstanbul Belleği Taha Toros Arşivi

Referanslar

Benzer Belgeler

Montaj sürati ve kereste tasarrufu, başlıca, tonoz çatılar için seyyar kalıpların kullanılması ve bir beton dökme usulü ve daha çabuk prize yardım etmek için bilâhare

Kitabın üçüncü kısmı matematik cetvellerden baş- ka mihanik, fizik, yapı malzemesi kimyası gibi yardım- cı bilgilerin; ahşap, demir ve beton arme yapı kısımları- nın

Quelqu'un qui passait par là avait dit à Mondo que c'était le Ciapacan qui enlève les chiens qui n'ont pas de maître ; il avait regardé attentivement Mondo, et il avait ajouté,

Il ne savait pas très bien qui il cherchait, ni pourquoi, mais quelqu'un, comme cela, simplement pour lui dire très vite et tout de suite après lire la réponse dans ses yeux :..

de Leibnitz, dans les molécules organiques de Buffon, dans la force végétatrice de Needham, dans l’emboîtement des parties similaires de Charles Bonnet, assez hardi pour écrire

objectifs, comme le nombre de tests réalisés, la concentration des malades à Moscou, où les équipe ments sont meilleurs que dans le reste de la Russie, la moyenne d’âge russe

maddesinde yer alan; “yer değiş- tirme suretiyle yapılan atamalarda memurlara atama emirleri tebliğ edilince yolluklarının, ödeme emri aranmaksızın saymanlıklarca

(Philippe Mesnard, Trad.). Témoigner: entre histoire et mémoire ,p.. Adres Kırklareli Üniversitesi, Fen Edebiyat Fakültesi, Türk Dili ve Edebiyatı Bölümü,