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Commemoration du centenaire de Loti

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Academic year: 2021

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ration ou centenaire

de LOI

MESSAGES D'AMITIE DE LA TURQUIE A LA FRANCE ET MANIFESTATIONS DANS LES ECOLES

a commémoration du centenaire la naissance de Pierre Loti a ete casion pour les autorités turques «primer dans de nombreux mes- es leur sympathie et leur amitié ir la France. Le ministre de l’Ins- ction publique, M. Tahsin Ban- toglou a adressé au président de çsociation culturelle turco-fran- se, M. Réchit Saffet Atabinen, un ssage dont il a été donné lecture cours de la réunion d’hier à 1TJ- n Française.

c La cérémonie qui a lieu aujour- iui à l’occasion du centenaire de naissance de Pierre Loti, ami fi­ le des Turcs et grand écrivain tnçais, déclare le ministre, cons- ue un exemple de l’immortalité l’amitié turco-française dans tous

5 domaines. L’amitié traditionnel­

le que Pierre Loti a créée dans la littérature française, vit avec toute sa chaleur au sein de notre vie cul­ turelle ».

D’autre part, le ministre de l’Ins­ truction publique a adressé au mi­ nistre de l’Education Nationale fran çais, M. Yvon Delbos, un télégram­ me célébrant l’amitié turco-françai- se, et l’artisan magnifique de cette amitié que fut Pierre Loti. Le sou­ venir du romancier français et de 1’ ami des Turcs a été évoqué hier au Lycée de Galatasaray, au Darucha- faka et dans de nombreuses écoles d Istanbul. M. Hamdoullah Souphi Tanrieuver, président du Foyer turc adressera aujourd’hui un message à la nation turque, qui sera publié par la presse.

L'hommage de l'ULUS

La Tu rq u ie, é c rit Husseyin D ja h id Y a ltc h in , g a r d e le s o u v e m r d e l'a m in e p ro fo n d e q u e lui p o r ta l’é c riva in

Ankara. - rticulier)

u Nous, les Turcs, nous fêtons au - urd’hui non seulement l’anniver- ire d’un grand écrivain mais

ce-(De notre correspondant et au temps, vivent toujours.

L’amitié que Pierre Loti a porté aux Turcs et à Istanbul ne fut pas un caprice de dilettante ; c’était une compréhension profonde, une ami­ tié si forte que même au temps où, i d’un ami qui nous a aimés et par une monstruosité historique, la >us a prouvé son amitié même aux Turquie et la France furent en guer mres les plus difficiles » , a écrit re, Loti eut le courage de défendre ins un éditorial de l’ULUS, M. Hus ses amis devant le peuple français. ,yin Djahid Yaltchin. « Aujourd’ Les Turcs qui ont connu le monde ui, continue-t-il en substance, Is- et la culture occidentals par l’inter- inbul et Pierre Loti ont à ce point médiaire de la langue française, ont ntremêlé leur existence que là où pour la France un attachement par- on parle de Loti et de ses « Désen- ticulier et la considèrent comme fai- nantées » Istanbul revient à la mé- -ant partie d’eux-mêmes. Pierre Lo­ ti est de tous les Français, celui qui a fait le plus pour faire aimer la France aux Turcs, pour lui donner sa place dans nos coeurs. C’est donc pour nous une grande joie que de participer de tout coeur à la cérémo nie qui aujourd’hui se déroule en France en l’honneur de Pierre Lo - ti ».

ioire. L’Istanbul de Pierre Loti n’ st peut-être pas le vrai Istanbul ; îais l’oeuvre d’un artiste n'a jamais té une photographie. Pierre Loti ous a décrit un autre, un second stanbul, et l’a peuplé de personna- es issus de son imagination. Et, c’ st là une force de l’art ; ces person- tages, résistant à la fois à la réalité

Extraits du message adressé par M. Claude Farrère, de l ’Académie Française, à l'occasion du 10Qème

anniversaire de la naissance de Pierre

Loti-0 C’est un profond regret pour noi de n’être pas aujourd’hui par­ ai vous, en cette heure où vous cé- ébrez le centième anniversaire de

î naissance de ce grand homme

ui naquit Français, mais aima si rofondément la Turquie et l’Islam u’à toutes les mauvaises heures il offrit à verser son sang pour le auple turc : — en 1877, lors de l’a- -ession de la Russie des Tsars ; — 1 1911, lors de l’attaque italienne mtre la Tripolitaine ; — en 1912

en 1913, lors de la coalition bal- inique...

... Cet homme donc, qui naquit il a aujourd’hui cent ans, n’a pas été jlement ce que tout le monde t : le plus grand des poètes fran- s de son siècle, l’auteur de qua­ rte livres dont le moindre est un rf-d’oeuvre inimitable. Il a été da itage : le plus noble coeur que j’ connu. Un homme qui jamais n’ ita à tout risquer et à tout sacri- quand il s’agissait de justice et anneur.

fut, on le sait, marin et soldat e sa vie. J ’ai servi sous ses or- », ici même, dans les eaux tur- s, à bord de ce petit croiseur qui pelait le « Vautour » . C’était en > et en 1904. Et je témoigne que un de ceux qu’il commandait n’ ta jamais à devancer ses com- dements, et que tous se se - ît fait tuer joyeusement sur un

; de lui. i

i sait aussi que, n’étant pas •ant lui-même, il respectait et rait la foi d’autrui. Que de fois, r, rentrant des longues prome - > que nous aimions à faire en - le, ne nous sommes-nous pas

attardés sous les platanes de Mah moud pacha Djamii, à boire une tas­ se de café, en fumant un narguileh. Et, quand le muezzin appelait les musulmans à la quatrième ou à la cinquième prière, combien de fois, n’avons-nous pas suivi la théorie des vieux turbans, blancs ou verts, et ne sommes-nous pas entrés dans la mosquée, pour nous y recueillir pieusement, en union avec ces Cro­ yants dont Loti enviait la foi. Car il aurait de toute son âme voulu croire en Dieu, n’importe le nom dont les hommes le nomment, — Al lah, Jéhovah, Christ ; —, mais la foi ne lui fut point accordée.

Il aimait la terre turque, si fié - rement conquise par Mehmed Fatih et ses successeurs. Il aimait les Turcs, leur simplicité, leur nobles­ se, leur courage et leur tolérance. Il n’oublia jamais la tendre petite Cir- cassienne qui, jadis, lui avait donné son coeur et qui mourut d’avoir trop longtemps attendu qu’il revint à el­ le, comme il le lui avait promis. Hé­ las ! quand il revint enfin, il ne trou­ va que sa tombe. Mais c’est alors qu’il écrivit, à propos d’elle, le plus magnifique, le plus étemel de ses li vres, — « Fantômes d’Orient ».

H avait donné à la Turquie le meilleur de son âme. Que la Tur­ quie soit ici remerciée de l’avoir compris, et de lui avoir rendu ten - dresse pour tendresse ! Qu’elle soit remerciée, en son nom, par moi, à qui, près de mourir, il fit jurer de continuer son effort pour elle, pour son indépendance, sa liberté, sa grandeur et son bonheur !

J ’ai juré, j’ai tenu, et je tiendiai. Claude FARRERE

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