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des officiers de la couratlachés véritablement à la personne du sultan (1). Ainsi les trois.sérails, contenant chacun trois cents jeunes garçons, étaient de véritables écoles dont les élèves étaient formés pour la guerre ou pour la cour. La grande et la petite chambres contenaient, l’une deux cents, l’aulffecent pages aspirants; et dans les quatre chambres supérieures, se dis tribuaient les officiers attachés à la personne du souverain. La dernière de ces chambres était
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sance du p assé; aussi les médrcssés n ’onl-ils p o in t d e chaires p o u r l’histoire ; toutefois les su lta n s, en m êm e tem ps q u ’ils ont leurs astrologues ou leurs p ro p h è te s, o n t aussi leurs historiens ou leurs lus-!
Les ilch-aghasSi ou itch-oghlam , qui tiennent le prem ier rang dans le S érail, à,raison de leur nombre et de l’im portance de leurs fonc tions , sont répartis dans quatre cham bres, formant chacune un ddgré q u ’il faut monter pour arriver à la plus élevée ( has-oda ). Ils apprennent, dans les classes inférieures, à lire et à écrire, s’adonnent aux exercices de corps, préparent les sucreries , ploient les turbans de Sa Hautesse, blanchissent son linge, bro dent sur c u ir, font des arcs , des flèches, sont chargés de la conservation: des objets précieux, que renferme le tréso r, dont ils iiennent aussi la comptabilité-; enfin, par venus à la cham bre des quarante , ils sont investis de la charge d e p o rte -é p é e qui est la prem ière de toutes ; de celles de valet- de-cham bre , de b arbier, de secrétaire . de porte - aiguière , et de plusieurs autres qui viennent après celles-là
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achevant.de com poser les degrés les plus élevés de la faveur.have pay proportionable to the employments they undertake ; but fo long as they live in the Serraglw, they arefure o f blows with a Cudgel, as often as they commit a fault. They are divided into Chambers, and many o f them being thwackt together into one R oom , they are not a little ltraitned;
when they are in Bed, Eunuchs watch over them, walking up and down the :i* Room, leaft they Ihould flip out of one Bed into another, for the Itchoglans
are not gelt. The chief charge that they can rife to whilft they are Pages in the Serraglio, is to be of the number of the forty that come neareft the
perfoD o f the Grand Signior,ofwhom the ch ief fourare the Selihhtar,who carries forty Poses
the Princes Sword: The Tfchoadar, who carries his Tagmoiirluk. or Cloak for
not unlike to a Nunnery amongft us: There is moreover a Serraglio o f the
Grand Stgniors at Pcra, near to the Houfeof the French Ambafiador, where fe- an0tlicr Sefm
veral Itchoglans are kept under the guard o f an Agd-, wlio having fpent fome Xi^ 0 at Vai-
time there, the duller are fent out with pay, and the' reft come to the Scr-
raglio to be entertained in the Grand Signier's fervice. Befides thefe Serraglio's
the Grand Signiorhas others in the Country,both in Europe and ai/ia, which have all fine Gardens, and 'many Bofiangis to look after them, who are under the
command of the B oil angi Bafl/a or chief o f the Gardners. This is one o f Bo/langi Be-
the belt places o f the Empire j for the Bofiangi Bajha has lodgings in theft*- Serraelio, and neverthelefs he wears a Beard, none but the Grand Signior and he doing fo ; for all the reft are lhaved as a mark of their fervitude : Befides he having the Princes Ear, whom he often attends when he goes abroad to take the Air, either in the Gardens, or upon the W ater, where he fits at the Helm of the Boat or Galiot that carries the Grand Signior, there is no doubt, but he is in great Power, and much confidered, not only at the.Port, but over the whole Empire: When the Grand Signior puts any perfon of qua lity to death a t Conftantinople, he commonly fends the Bofinngi Bajha to bring jhim his Head.
Le iilerdjy-bachy ou tylârdjy est le premier officier de cette chambre ; le second est le kilcr-kcahiacy, son lieutenant : celui-ci a soin de tout ce qui entre dans l’office, et il doit ren dre compte à l’autre ; il a un lieu destiné pour la recette^ et remet en masse chaque objet à ceux qui sont chargés du détail de la distribution. L’ancienneté fait parvenir au grade de tebsydjy-bachy, garde-vaisselle, et à celui deyémicky-bachy, chef des fruits.
Le kilerdjy-bachy a soixante-deux aspres de paye et son lieutenant vingt- sept. Les autres pages ont dix aspres. Leur uniforme est de soie couleur de feu. Ils s’adonnent aux exercices corporels, tels que les armes, l’équi tation, le maniement du àjéryd, roseau non-armé.de fer; ils préludent ainsi aux exercices militaires. Pour s'accou tumer à tendre un arc, ils en prennent d’abord un très flexible, ensuite un. plus ferme, et enfin toujours en aug mentant jusqu’à ce qu’ils puissent tendre la corde de manière que le fer de la flèche ne surpasse point le bord do 1 arc : ils s’exercent avec un arc de corne de buffle si peu élastique qu’un élève ne peut pas avec toute sa force le tendre suffisamment pour placer une pièce de monnaie, sur le bord de l’arc, et l’en faire tomber par le fouet de la corde.
Ils joignent à ces exercices l’étude des langues lurke, arabe et persane : ils s’attachent à se perfectionner dans l’étude delà deuxième, parce que c’est on cette langue que sont écrits les meil leurs livres de religion et de jurispru dence, les arrêts des cadhys et des autres
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c j >. í . / í lLe nom bre des personnes attachées au Grand-Seigneur, à son palais ou à ses différentes maisons de cam pagne, est extrêm em ent considérable et d ’un entretien Tort dispendieux; on peut même dire q u ’à cet égard aucun souverain en Europe ne peut lui être comparé pour le luxe intérieur.
On rem arque vers le milieu d elà rue de Péra un palais considérable,’dans lequel un /grand nom bre de jeunes gens sont logés, nourris et entretenus aux frais/ de l’État ; on les nom m e icoglans ; ils sont destinés à être pages du sultan et à occuper les principales charges de la cour. Des