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Mevlana:sa vie est imbue d'amour pour ı'humanite et de joie de vivre

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Semaine Mevlâna à Konya

Konya (DGPI) - La Semaine de Mev­

lâna organisée à Konya pour commémo­ rer le 713ème anniversaire de la mort du grand penseur et poète turc Mevlâna Celâleddin-i Rumî a pris fin le 17 décembre.

Dans son discours d’ouverture de la semaine le ministre d’Etat M.Abdullah Tene- keci a fait remarquer que Mevlâna avait sapé les règles strictes, sans pitié, austères et humiliantes de l’obscurantisme et mon­ tré la voie des lumières révélant la dignité de l’homme, sans distinction de race, de langue, de religion.

Notant que Mevlâna était la clef pour la paix non seulement de son temps mais aussi pour la paix internationale perpé­ tuelle, M.Tenekeci a dit: “ Mevlâna Celâleddin-i Rumî a pu faire comprendre aux masses combien l’amour de dieu éle­ vait et purifiait l’homme et, par sa philo­ sophie, il a contribué au réveil du monde islamique.”

Le président général de la Fondation pour la culture et le tourisme de Konya,

M.Fevzi Halici, a expliqué à cette même occasion que la pensée et l’amour de Mev­ lâna se répandait de plus en plus, y com­ pris à l’étranger.

Le maire de Konya M.Ahmet Ôksüz a fait savoir à son tour que la ville de Konya s’était indentifiée en quelque sorte à Mevlâna et qu’on se proposait d ’y faire construire un palais de la culture permet­ tant tous les types d ’activités sociales.

Le préfet par intérim, M.Rifat Ôzpar, a également pris la parole pour dire que Mevlâna avait offert à l’homme la meil­ leure consolation sous la forme de l’indul­ gence de l’islam par le retour à ia croyance et la confiance en dieu.

Le président général de la fondation pour la culture et le tourisme, M.Fevzi Halici, a fait savoir qu’au cours de la Semaine, on avait organisé 8 cérémonies commémoratives suivies par environ 18.000 personnes dont 4.000 touristes étrangers.

A l’occasion des cérémonies organi- suite page 7

Le turbeh de Mevlâna Celâleddin-i Rumî.

19 décembre 1986

Les derviches tourneurs lors de la cérémonie de commémoration de Mevlâna.

Mevlâna:

sa vie est imbue d ’amour

pour l’humanité et de joie de vivre

gue. Obsédé par la jalousie et la haine de ses adversaires, Chems, derviche errant, quitta Konya pour un bref séjour à Damas, mais touché par les poèmes déso­ lés et les supplications ferventes et conti­ nuelles de Mevlâna, il s’en retourna aussitôt à Konya.

Mevlâna fut très heureux de retrouver son ami et le maria à sa fille adoptive

Nicholson, avec son ouvrage “ Selected Poems from the Divani Schemsi Tabriz” , 1898.

Celaleddin-î Rûmi naquit dans les pre­ mières années du XlIIe siècle (804 de l’Hégire, 1207 de J.-C.).

11 était de race royale par sa mère et sa grand-mère, et appartenait à une fam ille de savants par son père Bahaeddin-Veled qui émerveilait le Kharezm par son enseignement, sous le titre de soultan-ul-ulema (Sultan des Savants), “ mais plus haut encore, par un privilège du ciel, il appartenait à l’espèce de ceux en qui le divin respire” .

11 était tout jeune encore quand, le sul­ tan K outh Eddin K harezm -Schah ordonna à son père dont il craignait l’infuence de quitter Balkh.

qui était prohibée par les Ulémas. Il fut l’inspirateur de sa poésie. Il éveilla en lui une extase profonde, démesurée, un amour ardent et irrésistible de la musique et de la littérature, enfin de toutes les manifestations de la “ beauté souveraine” .

Mais leur entente ne fut pas très lon­

Le père et le fils allèrent à Nichapour, où se trouvait le célèbre mystique Ferid Eddin Atar, qui dédia son oeuvre Esrar- Nameh (le livre des mystères), au petit Djelal, grand poète futur. Puis, ils se ren­ dirent à Bagdad, à la Mecque, à Damas, à Malatya, à Erzindjan, à Larendeh, où ils séjournèrent pendant sept ans, et c’est

là que Celaleddin épousa Gevher Kha- La mosquée Mevlâna à Konya. Depuis le XIIle siècle jusqu’à nos

jours, le grand poète mystique Mevlâna Celaleddin-î Rûmi a eu une influence inin­ terrompue et profonde sur les littératures persane, hindoue et turque.

L’ordre des derviches tourneurs, fondé par ses successeurs à sa mémoire a perpétué sa réputation. Il a fait de lui un homme extraordinaire, auréolé de mystère et de sainteté.

Le titre Mevlâna, “ Notre maître” , montre l’importance que lui reconnaît le monde musulman.

Durant des siècles, les esprits libres se réfugièrent sous son couvert, comme sous celui d’autres confréries contre le fana­ tisme dévastateur des dogmatistes musul­ mans. De plus, il protégait la littérature et la musique strictement interdites par les ulémas.

Son ordre, qui réforma la musique turque, fut le berceau de plusieurs poè­ tes, tel que Galip Dede qui plus tard, vers la fin du XVlIIe siècle, fonda l’école symboliste dans la littérature ottomane.

Ce grand mystique, qui domine l’his­ toire religieuse de l’Orient musulman, a exercé sa séduction, même sur plus d’un esprit occidental. Maurice Barres, à qui aucune manifestation de la vie spirituelle n’était indifférente parle de lui en termes enthousiastes.

Il faut citer encore plusieurs orienta­ listes comme Redhouse, qui a fait une tra­ duction anglaise en vers du Methnévi;

toun, fille du savant Lâlâ Chereffeddin, de Samarkand.

Quelques années après, ils s’installè­ rent à Konya (625 H., 1228 J.C.), où ils furent très bien accueillis par le sultan Alaeddin Kaykubâd. Son père qui mou­ rut cinq ans après s’était acquis de nom­ breux disciples.

Le plus assidu, Seid Burhaneddin- Mouhakkik (le vérificateur), de Termez, qui s’occupait de l’éducation de Celalid- din, continua de lui donner une éducation pieuse, inspirée de la mystique orthodoxe de Gazali.

Sur ces entrefaites, un miracle éveilla à la lumière la pensée de Celaleddin “ à la manière d ’une allumette qui allume une lampe” , Ce miracle était Chems de Tebtiz (soleil de Tebriz), un derviche errant, soupçonné d’être le descendant d ’une famille Ismaillienne, un homme d ’une forte volonté, qui aimait à exercer son influence sur les autres. 11 vivait dans une extase perpétuelle et, bien qu’illettré, assimilait facilement les théories les plus hardies de la philosophie mystique.

Il eut une entrevue avec Celaleddin (26 Djumad-el-akhira 642= 30 Novembre 1244) et, à partir de cette date, une méta­ morphose intégrale et extraordinaire se produisit dans le poète. Les premiers pré­ ceptes mystiques de Celaleddin furent com plètem ent changés sous cette influence dominatrice.

Chems lui enseigna la danse

Le mysticisme

est la caractéris­

tique dominante

de la vie littéraire

de

Mevlâna.

C’est un penseur

mystique génial

mais son mysti­

cisme concer­

nant la vie et

l ’homme,

est

caractérisé par

une tolérance

sans limite, une

raison positive,

la bonté et la

charité. Il est

plein d’amour.

Cet amour en lui

est un amour

divin, l’amour

de dieu qui se

m anifeste

en

l’homme qui a

atteint la perfec­

tion spirituelle.

Kîmîa, mais cet événement accrut l’anti­ pathie et le ressentiment des ennemis de Chems et celui du second fils de l’auteur, Alaeddin Tchelebi. Cette fois-ci, Chems disparaissait à tout jamais. On ignore tout de son sort, avait-il fui, ou fut-il assassiné?

Celaleddin, lui-même, alla à la recher- suite page 7 page 8

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19 décembre 1986 ________ _______________________ _

NAİM SÜLEYMANOĞLU

page 7

MEVLANA

suite de la page 8

che de Chems jusqu’à Damas, mais ses suite de la première page

a été invité à se rendre au bâtiment abri­ tant les services du premier ministre où il a participé à la conférence de presse orga­ nisée par M.Ozal et a répondu aux ques­ tions des journalistes.

En réponse à une question, Naim Süleymanoglu s’est exprimé de la façon suivante:

“ A 'la fin de l’année 1984, ils ont changé nos noms. A Kircaali seulement, une centaine de Turcs ont été tués. Beau­ coup de personnes ont été emprisonnées. Ils ont fermé les mosquées. Les noms de tous les Turcs se trouvaient déjà changé à la fin de l’année 1984. Les Bulgares eux non plus n’approuvent pas ces pressions. Us n’acceptent pas ce qu’on inflige aux Turcs. “ Même les nazis ne nous ont pas traités de cette façon” disent-ils.”

LES SENTIMENTS DE M.OZAL

Le premier ministre, M.Ozal, a exprimé ses sentiments en ces termes:

“ Je suis profondément impressionné. L.e fait qu’une personne élevée à une dignité aussi importante que celle de champion du monde d ’haltérophilie renonce aux avantages dont il jouissait pour venir en Turquie montre la mesure de la cruauté exercée en Bulgarie. Naim

M.OZAL

suite de la première page

que et social que dans le domaine de la philosophie et des idées.”

Exposant ses points de vue concernant la politique étrangère de la Turquie, le premier ministre a insisté sur le fait que la Turquie ne renoncerait pas à suivre une politique pacifique et à préconiser la solu­ tion des problèmes par des négociations.

POiNT DE VUE

suite de la première page

en tant que sportif mondialement connu et ceci au prix de quitter sa mère, son père et ses frères est significatif et incite à la reflexion. Par ailleurs tous ceux qui ont fui la Bulgarie en franchissant les fron­ tières à tout prix, qui ont adressé des let­ tres expliquant au monde les sévices dont ils étaient les victimes ou qui, comme Süleymanoglu, se sont réfugiés dans leur mère patrie à l'occasion d ’un séjour à l'étranger ont mis en évidence les pres­ sions exercées sur la minorité turque en Bulgarie. La fuite de ! n.’eymanoglu a réduit à néant la propagande bulgare visant à tromper l'opinion publique mon­ diale en prétendant que nos frères de race n'étaient l'objet d ’aucune pression. Si ceux-ci ne font pas partie de la minorité turque, pourquoi alors se réfugient-ils en Turquie et non pas dans un autre pays? Pourquoi la Bulgarie a-t-elle signé un accord de migration concernant nos frè­ res de race avec la Turquie et non pas avec un autre Etat? Ceux qui nient les atroci­ tés commises contre la minorité turque, n 'auront aucune réponse à donner à tou­ tes ces questions.

La Turquie a annoncé qu'elle était dis­ posée à conclure avec la Bulgarie un accord qui permettrait l'immigration en Turquie des Turcs de ce pays qui le vou­ draient. Ceux qui désirent renforcer leurs relations d'amitié et de bon voisinage avec la Turquie doivent mettre fin le plus tôt possible à ces pressions et se mettre à la table de négociations pour discuter de la question. Si tous les milieux et Etats du monde respectueux des droits de l'homme intensifient leur pression sur la Bulgarie, cela contribuerait à l ’amener à mettre fin à sa politique d ’oppression contrevenant aux droits de l ’homme.

est venu en y laissant sa mère, son père et ses deux frères. S’il esf champion, il 1 y était là également. Là aussi, il était mis aux premières places. Et, d’ailleurs, l’importance attachée, dans les régimes communistes à de tels champions est si grande... D’autre part, il est encore jeune. Cela veut dire que les pressions avaient atteint un stade insupportable.”

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M.KENAN EVREN,

L’A REÇU

Le champion du monde d haltères Naim Süleymanoğlu, qui, fuyant la cruauté bulgare, s’est réfugié en Turquie, a été reçu le 14 décembre par le président de la République, M.Kenan Evren.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, M.Evren a indiqué qu’un accord de migration avec la Bulgarie pourrait supprimer les problèmes. Après avoir fait remarquer que l’acceptation de quitter ses parents et ses frères était une preuve convaincante des grandes pressions exercées sur les Turcs vivant en Bulgarie, M.Evren a expliqué que Süleymanoğlu n’avait pas quitté jusqu’à présent la Bul­ garie, qu’en tant que champion du monde, il y jouissait d’importantes Facili­ tés mais que, en dépit de ça, il s’était réfu­ gié en Turquie. “ Tout cela montre a poursuivi M.Evren, que les citoyens bul­ gares d ’origine turque se trouvent expo­ sés à une forte pression. Si l’occasion se présente, des centaines, des milliers peut- être d’entre eux voudront quitter ce pays pour la Turquie; c’est ce que nous vou­ lons expliquer d ’ailleurs; laissez les émi­ grer librement qu’ils viennent en Turquie s’ils le veulent; beaucoup d’entre eux y ont d’ailleurs des parents qui pourraient les accueillir. De fait, un accord d ’émigration avait été signé en 1968 pour un délai de dix ans. Il est possible de supprimer tous ces problèmes existant entre les deux pays en signant un nouvel accord d’émigration. Ces questions peuvent être résolues par des négociations entre les deux états, c’est ce que nous souhaitons d’ailleurs.”

Naim Süleymanoğlu a fait savoir qu’il était très heureux d’avoir pu venir en Tur­ quie mais que, pourtant, il regrettait sa famille qui était restée en Bulgarie.

REÇU EGALEMENT PAR M.KARADUMAN

Le président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, M.Necmettin K aradum an, a aussi reçu Naim Süleymanoğlu, M.Karaduman a dit à cette occasion qu’il était très heureux de voir Süleymanoğlu sur le sol de sa patrie.

N otant que le fait que Naim Süleymanoglu ait quitté la Bulgarie mon­ trait clairement que les Turcs vivant dans ce pays faisaient l’objet d’une politique d’assimilation, M.Karaduman a poursuivi en ces termes:

“ Naim est un sportif d’une renommée mondiale et, de ce fait, il a de nombreu­ ses possibilités. Le fait que, malgré cela, il ait dû quitter la Bulgarie prouve de façon convaincante l’intensité de la pres­ sion et la cruauté exercées sur nos frères de race vivant dans ce pays.”

Le président du parti populiste social démocrate, parti principal d’opposition, M.Erdal İnönü, a déclaré de son côté que le fait que le champion du monde d ’hal­ tères d ’origine tu rq u e, Naim Süleymanoğlu, se soit réfugié en Turquie montrait que les pressions .xercées par la Bulgarie sur les Turcs de ce pays se pour­ suivaient.

efforts pour le retrouver demeurèrent vains.

Dans ses poèmes, le mystique n ’a pas exposé un ensemble de dogmes systéma­ tiques, mais il traduit une vie intérieure palpitante qui ne se laisse pénétrer que par l’illumination et l’amour. Son lyrisme nous ouvre les profondeurs intimes de son âme transfigurée par cet être étrange et mystérieux.

Le mysticisme est la caractéristique dominante de la vie littéraire de Mevlâna.

UNiCEF

suite de la page 4

lions et demi d ’enfants grâce à des pro­ cédés pratiques tels que la vaccination et la technique de réhydratation orale Abra­ ham a déclaré qu’au cas où le soutien apporté par l’opinion publique dans ce domaine correspondait à celui assuré ces dernières années contre la disette et la famine, on pourrait vaincre la sous- alimentation et les maladies de la malnu­ trition parmi les enfants du monde. Elle a également fait appel à la formation dans l’opinion publique et les milieux politiques dans le monde entier d’un environnement propice en vue de lutter contre les mala­ dies pouvant être empêchées.

Entre-temps un message a été publié à l’occasion du 40ème anniversaire de la fondation de l’UNICEF. Il a été indiqué dans ce message qu’on ne pourrait per­ mettre que chaque semaine un quart de million d’enfants meurent et que des mil­ lions et des millions d’enfants soient sous- •alimentés, deviennent aveugles, ou han­ dicapés mentaux ou physiques. La mort en masse des enfants est inacceptable au même point que le racisme, l’esclavage et l’apartheid, a-t-on précisé. On a égale­ ment indiqué dans le message que pour une application efficace des mesures bon marché il fallait mettre en branle les capa­ cités nationales et internationales.

M.HALEFOGLU

suite de la première page

ment, ne peut être efficace ni dans la dis­ suasion ni dans la défense.”

CONTACTS BILATERAUX M.Vahit Halefoglu a eu des contacts bilatéraux à Bruxelles et dans ce cadre il s’est entretenu avec le ministr. des affai­ res étrangères de l’Allemagne fédérale avec le secrétaire d’Etat américain et avec le responsable des affaires de la Méditer­ ranée de la CEE.

Le secrétaire d ’Etat am éricain, M.George Shultz, a fait savoir à M .H alefoglu que l’A dm inistration demanderait du Congrès l’augmentation de l’aide américaine à accorder en 1987 à la Turquie. La guerre entre l’Iran et l’Irak a fait l’objet de l’entretien Shultz- Halefoglu. Ce dernier a indiqué que les efforts déployés par la Turquie pour met­ tre fin à la guerre n ’avaient abouti à aucun ré su ltat. “ P o u rta n t, a déclaré M.Halefoglu, la Turquie ne cessera de déployer de nouveaux efforts dans ce sens” . L’entretien a également porté sur les relations Est-Ouest.

M.Halefoglu s’est également entre­ tenu avec M.Claude Cheysson, responsa­ ble des affaires de la Méditerranée de la CEE.

“ Je lui ai dit que la Turquie était déterminée à adhérer à la CEE et qu’elle ne jugeait pas satisfaisantes les proposi­ tions faites par la CEE sur la libre circu­ lation” a indiqué M.Halefoglu dans la déclaration qu’il a faite à l’issue de son entrevue avec M.Cheysson.

C’est un penseur mystique génial mais son mysticisme lui est très particulier. C ’est un mysticisme concernant la vie et l’homme, un mysticisme caractérisé par une tolérance sans limite, une raison posi­ tive, la bonté et la charité. Il est plein d ’amour: “ Le chemin de nos prophètes est la voie de l’am our...” “ Ne sois pas sans amour si tu ne veux pas mourir, meurs dans l’amour si tu veux rester vivant” disait-il. Cet amour en lui est un amour divin, l’amour de dieu qui se manifeste en l’homme qui a atteint la per­ fection spirituelle. Cet amour est la source de son extase qui permet de réaliser l’union suprême avec dieu. Il a mûri et même brûlé dans cet amour divin. D’ail­ leurs, il résume sa vie d’amour et d’extase en ces paroles:

“ J ’étais cru, j ’ai mûri et j ’ai brûlé” . Mevlâna nourrit sa poésie d ’amour et exprime ses sentiments dans la musique et dans la danse. Il les considère comme nécessaires à la perfection de l’âme. La poésie, la musique, la danse... la poésie révèle, la musique nourrit et la danse est la manifestation de l’extase divine. La danse est la joie de l’âme. Dans la danse, l’âme se purifie et prend son envol vers un monde de communion spirituelle. Ainsi avide d ’un tel amour spirituel illi­ mité, Mevlâna aimait l’homme et le genre humain et trouvait en celui-ci la perfec­ tion de l’Etre Absolu. Il considérait l’homme comme un être physique multi­ ple mais un être spirituel unique.

TURQUIE—USA

suite de la première page

renforcement des forces armées turques conformément aux plans de modernisa­ tion de celles-ci.

La déclaration conjointe qui fait savoir que les deux parties rechercheront les moyens de porter au plus haut niveau leurs relations économiques et commer­ ciales ajoute d ’autre part que les efforts nécessaires pour surmonter les problèmes entravant le commerce bilatéral seront déployés des deux parties.

Le secrétaire adjoint à la défense des Etats-Unis, M.Richard Perle, qui a par­ ticipé à la réunion du groupe commun de défense turco-américain et aux pourpar­ lers sur l’accord de défense et de la coo­ pération économique entre la Turquie et les Etats-Unis, a organisé une conférence de presse à l’issue des pourparlers en ques­ tion. M.Perle a indiqué que les pourpar­ lers qui se sont déroulés dans une atmosphère amicale s’étaient achevés d’une manière satisfaisante pour les deux pays.

SEMAINE MEVLANA

suite de la page 8

sées pour la commémoration du grand penseur et poète turc Mevlânâ Celaleddin- i Rumi, des artistes turcs et grecs ont apporté un nouveau message d ’amitié.

Le peintre grec Taki Ali$iou, qui, à l’occasion de la Semaine de Mevlâna , et Ahmet Ôzhan, qui accompagne le “ mutrip heyeti” (l’ensemble de musiciens exécutant des morceaux de musique mystique) en tant que “ ayinhan” (chan­ teur interprétant de tels morceaux) ont lancé conjointement un appel d’amitié aux peuples turc et grec.

Ôzhan et Aleçiou ont dit dans leur message: “ Les activités culturelles se pla­ cent à la tête des facteurs capables de rap­ procher les hommes et les communautés. Nous, en tant qu’artistes, souhaitons voir les deux pays voisins nouer des relations amicales et vivre dans la paix et l’affec­ tion.”

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19 December 1986

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' f o ’ t j V Page 8

MEVLANA: His life is imbued with

love for humanity and joy for living

Mevlana Celaleddin Rumi, the great Turkish thinker and founder o f the “Whirl­ ing Dervish” religious order lived between 1207-1273. When he was five-years-old, he migrated from Horasan with his family and later came to Konya where he eventually died. He married twice and had four children. A majestic funeral ceremony was held in Konya upon Celaleddin Rumi’s death which was attended by Konya’s residents, state officials, Christians and Jews. The mourning period lasted 40 days.

Come, come, come again, Whoever you may be, Come again, even though

You may be a pagan or a fire worshipper. Our centre is not one of despair, Come again, even if you may have Violated your vows a hundred times, Come again

These lines clearly reflect the spirit of tolerance in the philosophy of Mevlana, the Great Turkish and Moslem mystic and thinker of the 13th Century when Europe was still experiencing the darkest days of fanaticism.

Rumi’s literary output, as stupendous in magnitude as it is suplime in content, consists of a very large collection of mystical odes, perhaps as many as 2,500 which make uptheDiwan.theM athnawi (six books containing nearly 25,000 rhym­ ing couplets); and the Rubaiyat or the quatrains,of which about 1,600 might be authentic.

The Mathnawi gives the reader an ex­

process. While the form of the universe change and pass and are simultaneously renewed without a moment’s intermis­ sion, in its essence it is co-eternal with God. There never was a time when it did not exist as a whole in His Knowledge.

— God is both Immanent, in the same sense that he appears under the aspect of limitation in all phenomenal forms, and Transcendental, in the sense that he is Ab­ solute Reality above and beyond every ap­ pearance.

— The Divine Essence is unknowable. God makes His Nature known to us by the Names and Attributes he has reveal­ ed in the Koran.

— According to Holy Tradition “ I created the creatures in order the I might be known “ the entire content of God’s Knowledge is objectified in the universe and pre-eminently in Man. The Divine Mind, which rules and animates the cosmos as an indwelling, rational prin­ ciple, displays itself compeletly in the Perfect Man. The Supreme type of the Perfect Man is the pre-existent Reality or Spirit of Muhammad, whose “ Light” radiates the long series of prophets beginning with Adam, and after them, the hierarchy of Muslim saints, who are Muhammad’s spiritual heirs.

While the Mathnawi is generally in­ structional in character, it also has enter­ taining passages, as befits a book intended

to enlighten various disciples, whereas the

Mevlana believed that only in dance can the soul be truly liberated from its ear­ thly prison, its tomb of flesh. He taught the dervishes to use dance, music and poetry to achieve transcendence and receive Divine Grace.

In Konya, where he was buried, the 'whirling dervishes'have been holding their

Whirling Dervishes

rites for centuries. These rituals are wat­ ched by enthusiasts and tourists from all over the world. The commentator says during the rituals:

“ Mevlana pictured the universe as a sea and men as the waves of God. Legend has it that when his poems were first

C on tin u ed on Page 7

hilarating sense o f magnitude and freedom by its disregard for logical cohe­ sion, defiance of conventions, a bold use o f the language of common life, abun­ dance of images drawn from homely things and incidents familiar to every one. The poem resembles a trackless ocean: There are no boundaries; no lines of demarcation between the literal “ husk” and the “ kernel” of doctrine in which its inner sense is conveyed and copiously ex­ pounded. The effortless fusion of the text and interpretation shows how complete­ ly in aesthetics as in every other domain, the philosophy of Rumi is inspired by the monistic idea.

“ The Mathnawi” he says “ is the shop for Unity:, anything that you see there ex­ pect the One (God) is an idol” .

M evlana’s monism involves the following proposition:

— There is One Real Being, the Ultimate Source of all existence. This Reality may be viewed either as God (the Divine Essence) or as the World (phenomena by which the hidden Essence is made manifest ).

-—There is no creation in time. Divine self-manifestation is a perpetual

that

when

M e v l a n a ’ s

poems were first

chanted to his

disciples, they

were so pro­

foundly affected

that they started

whirling, a ritual

intended to pro­

duce a state of

ecstacy

by

withdrawing the

mind from ear­

thly things and

bringing it into

closer commu­

nion with God.

Life on earth is

subject to time

but Mevlana’s

teachings are im­

mortal.

He

taught the secret

to eternal light,

peace and love

for all mankind.

Diwan and on a much smaller scale, the Rubaiyat are personal and emotional in appeal. Lyrics and quatrains alike have the authentic ring of spiritual inspiration every where while in image, style and language they often approximate

the Mathnawi very closely.

Mevlana Week in Konya

Konya (DGPI)— Mevlana Week

organised in Konya to commemorate the 713th anniversary of the death of the great Turkish thinker and poet Mevlana Celaleddini Rumi has ended.

State Minister Abdullah Tenekeci, at the opening ceremony of the event said that Mevlana had replaced the inhuman, unmerciful, cruel laws of the Dark Ages with enlightenment focusing on the value of man as a human being without mak­ ing any distinction as to race, language or religion.

Tenekeci who stated that Mevlana was the eternal key to international peace added:

“ Mevlana Celaleddin-i Rumi was able to explain to the masses how the love of God could purify and exalt man. His philosophy also contributed to the awakening o f the Islamic world.”

The President of the Konya Culture and Tourism Foundation Feyzi Halici said that the philosophy of Mevlana was gradually becoming widespread abroad.

Ahmet Ôksüz, the Mayor of Konya who said that the city was identified with Mevlana,stated that a cultural centre for all kinds of social activities would be con­ structed in Konya.

The Konya Deputy Governor Rifat Ôzpar stated that Mevlana advocated tolerance in Islam, a return to the Faith and one’s resigning himself to God as the best consolation for mankind.

The President o f the Culture andi Tourism Foundation^M r. Fevzi Halict; said that during Mevlana Week which' ended on 17 December, eight com-; memoration ceremonies were held andi that 4,000 foreign and 14,000 domestic tourists participated in the ceremonies.

Turkish-Greek Friendship Message Commemoration ceremonies for the fam ous Turkish thinker and poet Mevlâna Celaleddin-i Rumi has brought once more a message of friendship from Turkish and Greek artists.

Taki Aleçiou, a Greek artist opened

Continued on Page 6 r - t o T* * / a ■ ■ the . s ü z tsri

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19 December 1986 Page 7

Naim Süleymanoğlu

Continued from Cage 1

Some 100 Turks were killed in Kircaali alone. Many others were imprisoned. Mosques were closed down. By the end of 1985 all Turkish names were changed. Bulgarians do not ap­ prove of this either. They do not like what is done to us Turks. They say “ Even pro-Nazi Germans did not do this to us.”

Ozal's Sentiments

Prime Minister Ozal expressed his sen­ timents as follows:

‘I am overcome.That a person who has such an important title as world weight­ lifting champion should come here aban­ doning all those advantages shows the measure of the oppression in Bulgaria. Naim has come here leaving behind his mother, father and two siblings. He was a champion over there and had much prestige. In com­ munist countries especially they attach great importance to such champions. And he is quite young. Which shows that the pressure has really reached unendurable proportions.’

Evren Receives Suleymanoglu World weightlifting champion Naim Suleymanoglu who sought asylum in Turkey after fleeing from Bulgarian cruelty was reciv- ed by President Kenan Evren on 14 December.

Earlier, he visited Ataturk’s Mausoleum where he laid a wreath, observed a minute of silence and wrote in the commemorative book:

“ Great Ataturk, the immortal leader of my country,

“ Promising to continue to make the voice of the Turks heard in the whole world as a son Wat befits this country, l bow down

before you respectfully.”

Receiving Suleymanoglu, President Evren told him: “Welcome to your country” and stressed that Turkey and Bulgaria could con­ clude a migration agreement which would eliminate existing problems. The fact that a person risked leaving his mother, father and siblings showed that Turks in Bulgaria were under heavy pressure, he added.

President Evren continued: “ So the Bulgarian citizens of Turkish origin living there are under great pressure. Probably

hun-Viewpoint

Continued from Page I

ing his parents and siblings. Those who escape over the border taking the full risk, those who send to the w orld letters reveal­ ing their maltreatment and suffering and those who, as Suleymanoglu, seek asylum in their motherland once they are out of Bulgaria,underline the oppression of the Turkish minority. Siileymanoglu’s escape has nullified Bulgarian propaganda statements claiming that there was no pressure on ethnic Turks in Bulgaria, aim­ ed at misleading world public opinion.

If these are not members o f a Turkish minority as the Bulgarian side claims, why do they escape to Turkey and no other country? Why did Bulgaria sign a migra­ tion agreement on ethnic Turks with Turkey and no other state? Those who deny the pressure on the Turkish minori­ ty have no possible answers to these questions.

The Turkish Government announced that it was prepared to conclude an agree­ ment with Bulgaria to enable fellow Turks who wish to do so to migrate to Turkey. He who wants to cultivate friendship and goodneighbourly relations with Turkey must end these pressures at once and start negotiations to deal with this problem. It is believed that intensified pressure to be applied by all states and circles which have respect for human rights will be influen­ tial in making the Bulgarian Government end the policy o f pressure it has been con­ ducting in violation of human rights.

dreds and thousands of them will want to leave for Turkey if they have an opportuni­ ty. In fact this is what we are saying. Allow those who want to do so to come. Many of them have relatives in Turkey, let them come and live with their relatives. Let those who want to remain there do so. Indeed, in 1968 a 10-year migration agreement was conclud­ ed. It expired in 1978. By concluding another such agreement the problem between the two countries can be eliminated. Such issues can be solved with talks between two states. This is what we hope fo r.”

Naim Süleymanoğlu said:

“ I want to be successful in Turkey too. At 19, I am still young. I have never taken part in the Olympic Games. 1 want to com­ pete in Seoul in 1988.”

Expressing great happiness at being in Turkey, he also voiced his concern about his family left in Bulgaria.

Karaduman receives Süleymanoğlu Speaker of the Turkish Grand National Assembly Necmettin Karaduman too receiv­ ed Naim Süleymanoğlu and had a talk with him, expressing his great happiness to see him in the motherland.

The fact that Süleymanoğlu left Bulgaria showed clearly that the country was pursu­ ing an inhuman policy aimed at “ eroding and assimilating” the Turks living there, he said and continued:

“ Naim as a world-renowned sportsman had many privileges. Having to leave Bulgaria despite all these is fresh and very significant proof o f the dimensions of the pressure and cruelty towards Turks there.”

Main Opposition Social Democratic

Populist Party Leader Erdal İnönü said the

fact that Süleymanoğlu had sought asylum in Turkey showed that oppression of citizens of Turkish origin in Bulgaria was continuing.

Minister of National Education, Youth and Sports Metin Emiroğlu noted that Süleymanoğlu would be employed as a coach and receive a high salary.

Turkish Citizen

World champion weightlifter Naim Süleymanoğlu was made Turkish citizen three-days after his arrival. The Council of Ministers decision to adopt a Ministry of the Interior proposal to grant Turkish citizenship to Naim Süleymanoğlu, born in Kircaali in 1967, took effect on 15 December when it was published in the Official Gazette.

Turkey-US

Continued from Page 1

trade relations to the maximum level and efforts would be made to remove obstacles in bilateral trade.

After the DECA talks were com­ pleted, U .S .A . A ssistant Defence Secretary Richard Perle who took part told a press conference that the talks had taken place in a friendly atmosphere and the results were satisfactory for both countries.-The text would remain con­ fidential until ratification by the two governments and the results obtained had paved the way for further strengthening of bilateral relations in all fields, he add­ ed. He noted that the DECA would re­ main in effect for five years as of 18 December 1985.

The U.S. Administration was making every effort to help meet the defence re­ quirements of the Turkish Armed Forces and the restrictions imposed by the Con­ gress on the amount of aid had also disap­ pointed the A dm inistration, Perle indicated. The Congress recently passed an act under which American Army surplus material would be given to coun­ tries in NATO’s Southern flank and that would make a significant contribution to Turkey’s military requirements, he added.

Vahit Halef oğlu

Continued from Page 1

conventional weapons and the need for modernisation of the Turkish Armed Forces.

International terrorism was an in­ creasingly bigger threat, Halefoglu said and urged the allies to fight it jointly. Hosting terrorists or compromising would only serve to support terrorism, he added.

Bilateral Talks

While in Brussels, Halefoglu had bilateral talks with his counterparts from the U.S.A. and Federal Germany and with the EEC Commissioner for Mediter­ ranean Affairs.

U.S. Secretary of State George Shultz said during the meeting that the Ad­ ministration would ask the Congress to increase military aid Turkey will receive in 1987. Another topic in the Halefoglu- Shultz meeting was the Gulf War and Halefoglu noted that though her efforts to end the war had failed, Turkey would continue her attempts. Turco-American and East-West relations and disarmament

were also discussed.

Following his talkswith Federal Ger­ man Foreign Minister Hans Dietrich Genscher, Halefoglu saul that they had discussed bilateral relations, regional pro­ blems, Turkey’s relations with NATO and her problems with the EEC.

During a meeting with EEC Commis­ sioner for Mediterranean Affairs Claude Cheysson, Halefoglu reaffirmed Turkey’s determination to become a full member. He also stated that Turkey did not find the EEC proposals concerning Turkish w o rk ers’ free circu latio n rights satisfactory.

Cheysson said that important progress had been made towards solving the pro­ blems between Turkey and the EEC but that even if the current problems were solved, new ones might arise in time. Both sides believed that continuing talks would be useful, he added.

President Denktaş

Mevlana

Continued from Page 8

chanted to his disciples, they were so pro­ foundly affected that they started whirling a ritual intended to produce a state of ec- tasy by withdrawing the mind from ear­ thly things and bringing it into closer communion with God., life on earth is subject to time but Meviana’s teachings are immortal., he taught the secret to eter­ nal light., peace and love for all mankind” .

Mevlana is not a philosopher as he is usually believed to have been. According to him philosophy is weak and defective, because it depends solely on reason. He despites rational thinking saying:

“ Reason is powerless in the expression of love. Love alone is capable of reveal­ ing the truth of love and being lover.” We cannot consider him merely as a poet either, though he used poetry as a means of instruction. He does not like rhyme and meter, as they tend to impose restrictions on the ideas to be com­ municated.

He writes the following in this respect: “ I am thinking of rhymes, while love says to me ‘think nothing but of my face’

Oh my rhyme-searching one. You are my rhyme. Sit comfortably in front of me. What is in a letter that should con­ cern you so much? What is a letter anyway? It is the fence round the vineyard. Abolish the letter, the sound and word..Let me talk to you without these three.”

An idea put into verse is remembered better: besides it is easier and more plea­ sant to read. Mevlana therefore, explains his idea in poetry. Mysticism is the dominating characteristic of Meviana’s literary life. He is a genuine mystical thinker, but his mysticism is peculiar to himself. It is a mysticism characterized by unlimited tolerance, positive reasoning, goodness and charity. He is completely filled with love. He writes:

“ The way of our Prophets is a way of love. If you want to live, die in love; die in love if you want to remain alive.”

This love he describes is divine, love, the love of God, which manifests itself in a man who has reached spiritual perfec­ tion. This love he experiences is the source of his ectasy, that is, the attraction of God. He has been cooked and even burnt in the pot of this divine love. In fact, he sums up his life of love and ectasy with these three words:

“ I was raw, I am now cooked and burned.”

Continued from Page 4

Greek Cypriot Administration is in pursuit of new adventures. The Greek Cypriot people should know this.”

Foreign Minister and Defence Minister Kenan Atakol has proposed that the Greek Cypriots sign a “ Non-aggression Agree­ ment” . Atakol pointed out that if the Greek Cypriots wanted peace in the island, they should accept this agreement proposal.

In the meantime, the UN Secuiity Coun­ cil has extended the mission of the Peacekeep­ ing Force in Cyprus for six months.

The UN Permanent Representative of Turkey, Ambassador liter Turkmen in a

statement at the Security Council called on

the Greek Cypriot side to stop acting as if there were only Turkish troops in the island, and let the world know the realities.

The Security Council also made a decision on the continuation of the UN Secretary- General’s goodwill initiatives.

UNICEF

Continued fro m Page 4

Turkey Sarojini Abraham said that more than 250,000 children in the world were dying every week from infectious diseases and malnutrition but that the lives of three-and-a-half million children had been saved by immunization and oral rehydra­ tion therapy. She added that with the same public support shown for famine during recent years, malnutrition and childhood diseases could be overcome, and called for political and public opinion in the world, to be directed against preventable diseases.

A message for the 40th anniversary of UNICEF read:

“ Surely on this fortieth anniversary of UNICEF, the time has come for the in­ ternational community to say that it is also intolerable for 40,000 of its young children to die every day, and for millions more to be malnourished, blinded, brain­ damaged and disabled in the silent emergency of infection and malnutrition which the world has already demonstrated its capacity to prevent on a significant scale and at a manageable cost.”

UNICEF National Committee Members visit President Evren The Chairman of the High Education Council and the Turkish National Com­ m ittee o f U N IC EF P ro f. Ihsan Doğramacı and members of the Executive Board visited President Kenan Evren at his Residence in Çankaya. They gave in­ formation to President Evren about the work of UNICEF and he congratulated them on the 40th anniversary of UNICEF and wished them success in their work.

İstanbul Şehir Üniversitesi Kütüphanesi Taha Toros Arşivi

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