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TOURING ET AUTOMOBILE CLUB DE TURQUIE
La Turquie Terre dfHistoire et cTArt
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Anadolu Hisarı 17. Asırda (Nezih’iıı gravürü)
Anadolu Hisarı au X V II . Siècle
A l ’occasion du dixièm e anniversaire de la fo n d a tio n de la Y api ve Kredi Bankasi, d o n t le Président Kâzım Taşkent est un g ra n d mécène, les Editions D oğan Kardeş, qui d é p e ndent de cette Institution fin a n ciè re , o n t é d ité une oeuvre du Prof. A lb e rt G a b rie l, citoyen h o n o ra ire d ’ Istanbul et g ra n d ami de la Turquie.
Cette é d itio n est une oeuvre d ’a rt. Les p h o to g ra phies sont d ’O th m a r Pferchy, de la D irection G éné ra le de la Presse et du Tourisme, d ’ Ilhan A ra k o n ; le reste d'Emin Barin.
L 'in tro d u ctio n nous met au co u ra n t des recherches a rchéologiques fa ite s sur le te rrito ire turc, ce qui fo u r n it « d ’a b o n d a n ts tém oignages de l'a c tio n continue des hommes sur son sol d u ra n t des m illénaires.»
L'oeuvre du Prof. G a b rie l donne les grandes lignes de la nature des hommes turcs, présente Urgup dont les roches sont à ses yeux «des cheminées de fées», les chutes de Tortum , le Pamuk K a lé ou «C hâteau de co to n » , les fo rê ts de D enizli; Am asya sur le Yéchil Irm ak.
En a rch é o lo g ie , le Prof. G a b rie l nous a p p re n d que « l’homme é ta it é ta b li en A n a to lie dès le p a lé o li th iq u e » .
Des H ittites, il nous a p p re n d entre autres que «nom bre de villes hittites o n t été explorées. Sa c a p i ta le de S o u ppiloulioum a, H attous située à cent k ilo mètres d ’A n k a ra a été d é g a g é e et étudiée p a r des archéologues a lle m a n d s» . Plus bas, p a rla n t des Phyr- giens, Lydiens et Cariens, il nous d it que «ces peuples, qui o n t occupé des régions diverses de l ’A n a to lie cen
tra le et o ccid e n ta le , sont désignés p a rfo is sous le nom d ’Asianiques. Ils seraient venus de l'E urope en tra ve rsa n t les détroits. Au ch a p itre IV, le Prof. G a b rie l d it que «dans la deuxièm e m oitié du second m illé naire, les éléments hellènes qui pén è tre n t en A n a to lie , e n tre n t en co n ta ct avec les H ittites à leur déclin.»
Il passe ensuite à la p é rio d e b yza n tin e , de la q u e lle il note « q u ’ lstanbul reste une terre d ’élection, d ’une in c o m p a ra b le valeur, pour les études b y z a n tines».
Voici a p p a ra ître au X le siècle les Turcs seldjouki- des qui construisent «un ensemble de fo n d a tio n s qui com ptent parm i les plus grandioses du monde musul m an».
Le Prof. G a b rie l nous prom ène dans Brousse, p re mière c a p ita le des Sultans O ttom ans, puis à C onstan tin o p le , c a p ita le de l ’Empire.
«L'Europe é ta it encore b a rb a re , é c rit-il, que l ’A n a to lie , d éjà, possédait un g lo rie u x passé. La Grèce y a v iv ifié ses forces créatrices. Rome a suivi ses traces. Byzance, tra it d 'u n io n entre l'E urope et l'A sie , y a é la b o ré des form ules nouvelles qui o n t, bien souvent, inspiré l ’O ccident. Les Turcs y o n t créé des Etats qui, au M o y e n -A g e et d u ra n t les temps modernes, o n t tenu de g rands rôles en Asie et en Europe. Sur l ’em place ment des villes dépeuplées, ils o n t créé des cités prospères, ils y o n t b â ti des édifices qui, parm i ceux du monde musulman, se d istin g u e n t p a r des qualités d 'o rd o n n a n c e et de puissance, p a r un style et des a c cents où se re tro u ve n t les tra d itio n s fo n d a m e n ta le s d ’un peuple. Ils o n t tracé des routes, b â ti des ponts et
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