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La presentation des marionnettes du Theatre d’ombres Karagöz

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page 8

CULTURE

2 janvier 1987

Karagöz (Karagheuz), comment ce jeu d'ombres turc est-il né? Les recherches et les dires se fixent sur un point. Karagöz a été créé par des personnes qui voulaient faire part au Sultan de l’époque de la mauvaise administration des naut-tonctionnaires.

Le contenu de ce jeu d ’ombres ne change guère. C ’est la voix du peuple, c’est l’opinion publique turque. Les spec­ tateurs se sont retrouvés dans Karagöz, entendu ce qu’ils n’osaient pas dire à cette époque. Le peuple a fait vivre Karagöz qui au même titre que les autres formes de l’art a été le représentant du peuple et a fusionné avec ce dernier.

Karagöz est né au XIV siècle mais au fur et à mesure ses éléments ont changé selon la société et les modes de vie. Mais son caractère universel qui résidait dans la contradiction entre Karagöz et Hacivat n’a rien perdu de sa couleur. Les spécia­ listes expriment ainsi cette contradiction: “ Hacivat (Hadjivat) était instruit, Karagöz illettré. Hacivat riche. Karagöz pauvre. Hacivat malin, Karagöz naif. Hacivat sournois et Karagöz franc...” .

En résumé c’est une contradiction uni­ verselle.

LE BURLESQUE ET LE THEATRE DE KARAGÖZ

Karagöz est avant tout, le produit de l’intelligence et d ’une idée. La philosophie de ce jeu. d ’ombres apparaît à travers le texte burlesque qui l’accompagne. De ce point de vue le burlesque du Karagöz se base sur le langage. A côté de ceci on remarque également dans cet art le bur­ lesque de la voix. Par exemple la voix grave et nasillarde de Karagöz est typique du personnage.

La prononciation joue aussi un rôle important. Le parler des héros par exemple...

Le burlesque réside également dans les figures des héros. .Même en l’absence de toute parole, il existe des types dans ce jeu d’ombres, qui font rire les spectateurs.

LA COULEUR DANS KARAGÖZ

Les spécialistes turcs qui ont effectué des recherches sur Karagöz parlent ainsi du rôle de la couleur dans le jeu d’ombres:

“ Karagöz, du point de vue du spec­ tacle est aussi un art des couleurs. De cou­ leurs et de lumières... Les figurines de Karagöz se basent sur les principes de l’art du vitrail. A part la beauté et l’harmonie des couleurs, celles-ci n’apparaîssent pas comme dans lr peinture grâce au reflé­ chissement de la lumière, mais grâce au filtrage de la lumière au travers des cou­ ches de couleurs. En peinture la lumière et la couleur sont du même côté, au con­ traire dans Karagöz la couleur est entre la lumière et l’oeil, elle est transparente.

Ce jeu d’ombres représente une série d ’événements, il y a de l’action, les évé­

La présentation des marionnettes du

Théâtre d ’ombres Karagöz

nements suivent un processus et se déve­ loppent avec le temps. La musique est très importante pour ce jeu de Karagöz. La musique turque y est employée avec tou­ tes ses caractéristiques et ses différents styles. Elle fait corps avec le contenu du texte. Par exemple, la musique change d ’aspect selon les scènes. Les musiciens de musique turque classique jouaient der­ rière la scène et ceux de musique popu­ laire devant la scène et le public. Une autre originalité de ce jeu d ’ombres est que chaque type entre en scène accompa­ gné de sa propre musique.

Karagöz peut être comparé avec le théâtre et le cinéma. Mais ce jeu d’ombres est plus indépendant que ces deux autres branches de l’art. La finesse de langue est exploitée dans Karagöz, c’est une orgie de plaisanteries, de dialogues et de chansons.

LES TYPES DE KARAGÖZ

Karagöz qui toujours traite I’actua-, iité, accepte tous les changements et nou­ veautés. On y créait des nouveaux types, textes et situations. On a pu fixer jusqu’aujourd’hui 350 types divers. Une fois les caractères identiques et les figu­ rants éliminés on arrive à un total de 100 types généraux. Les types se divisent entre eux en groupes. Karagöz et Hacivat sont toujours les principaux héros.

La diversité des textes du Karagöz qui existent depuis le 14ème siècle empêche

aujourd’hui de réunir ces oeuvres en un volume. On n’a pu réunir que 300 textes jusqu’à ce jour.

LE JEU D’OMBRES ET LE MONTREUR DE KARAGÖZ

Karagöz peut être qualifié de minia­ ture animée. Les images sont à deux dimensions dans le jeu d’ombres. Toutes les figurines sont vues de profil et s’alignent sur le rideau face à face ou l’une derrière l’autre. L’anachronisme étant une domi­ nante de ce jeu on peut y voir des person­ nages de diverses époques. Aujourd’hui la technique a fait également son appari­ tion dans ce jeu d ’ombres. L’électricité a

Le contenu de ce jeu d ’ombres ne change guère. C’est la voix du peuple, c’est l’opinion publique turque. Les spectateurs se sont retrouvés dans Karagcv entendu ce q u ’ils n’osaient pas dire à cette époque.

pris la place de la lampe à huile et les tis­ sus super transparents la place des ancien­ nes étoffes de grande qualité. Autrefois on faisait les figurines en peau de cha­ meau, aujourd’hui, elles sont en peau de veau. Le montreur qui prend place der­ rière le rideau, est le seul maître de ce spectacle. Ses mains et sa voix donnent vie aux figurines qui sont animées à l’aide de deux baguettes, l’une fixée à la tête, l’autre à la taille.

Le montreur doit suivre de près les événements quotidiens et avoir le don d ’introduire dans la représentation de petites surprises. 11 doit connaître son

public et attirer son attention. Le mon­ treur peut avoir aussi des assistants.

Hayalî Küçük Ali, grand et célèbre maître turc du théâtre d’ombres de Kara­ göz est né à Istanbul en 1886. Son vérita­ ble nom était Mehmet Muhittin Sevilen. 11 a travaillé aux PTT, d’où il a pris sa retraite.

Hayalî Küçük Ali a commencé à faire du théâtre d’ombres de Karagöz très jeune. Il a suivi les représentations de Karagöz de montreurs comme Hayali Savfet, Kâtip Salih, Şakir Ömer, Behiç Efendi, Arap Cemal et Sobacı Osman

Hayalî Küçük Ali a appris le théâtre Kara­ göz auprès du montreur d’ombres célèbre de l’époque, Saray Hüseyin, et il a joué Karagöz durant 60 ans.Il a amené à nos jours toutes les particularités de cet art traditionnel. Bref, il l’a fait vivre au XXème siècle. Il a un livre publié sous le nom de “ Karagöz” Hayalî Küçük Ali est mort en 1969.

QUELQUES TYPES DU JEU DE KARAGÖZ

KARAGÖZ- Homme du peuple, ne sachant ni lire ni écrire, il parle mal le turc, et s’en prend aux lettrés. Il ne perd suite page 7

Concours de

scénarios des

jeux de Karagöz,

de marionnettes

et d’improvisation

Ankara (DGPI) - Les lauréats du con­ cours de scénarios pour les jeux de Kara­ göz, de marionnettes et d ’improvisation organisé par le ministère de la culture et du tourisme ont reçu leur prix la semaine dernière au cours d’une cérémonie orga­ nisée à Ankara.

Le sous-secrétaire d ’Etat au ministère de la culture et du tourisme M.Oluş Arık, a dit à cette occasion que la culture popu­ laire était à la base de la formation de la superstructure morale et que donc elle méritait plus d ’attention.

Le chef du département de la recher­ che sur le folklore national, M.Kâmil Toygar, a indiqué à son tour que le con­ cours en question, le premier dans son genre, avait pour but de faire aimer au public le théâtre populaire traditionnel, de contribuer à son développement et d’encourager les écrivains à rédiger des scénarios dans ce domaine.

Les lauréats et leurs oeuvres sont: Dans la catégorie de Karagöz, le pre­ mier prix a été remporté par Turan Tekdoğan pour “ Yeşil Yandı Geç” (le feu est vert, passe), le deuxième par Ibrahim İzmit pour “ Su Testisi Su Yolunda Kırı­ lır” (tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise) et le troisième par Orhan Asena pour “ Karagöz emekli” (Karagöz à la retraite).

Dans la catégorie marionnettes, aucune oeuvre n’a été estimée digne des deux pre­ miers prix, le troisième a été remporté par Ünver Oral pour “ İbiş Yeni Evde” (İbiş dans son nouvel appartement).

Dans la catégorie du jeu d’improvisa­ tion, le premier prix a été attribué à Sela- hattin Gündoğdu pour “ Geçmiş Zaman Olur ki” (on a de tels souvenirs que...), le deuxième à Ünver Oral pour “ Kavuklu İş Buldu” (Kavuklu a trouvé du travail) et le troisième à Bekir Büyükarkîn pour “ Kavuk” (Turban).

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KARAGÖZ

suite de la page S

jamais sa gaieté bien qu’il tombe souvent dans des situations difficiles. Il a une voix grave et nasillatde. Il est toute franchise.

Son vêtem ent est so u v en t rouge.

HACİVAT- Contrairement à Kara­ göz, il représente le pseudo-intellectuel, conformiste par égoisme et peureux par nature, il s’habille plutôt en vert.

ÇELEBİ- Tantôt riche, tantôt pauvre, Çelebi (le vieux beau) vit aux crochets des femmes. Il tient toujours un pardessus ou une tulipe à la main.

ZENNE- Zenné, la donzelle grande coquette, est un type non négligeable des pièces. Ses costumes ont changé beaucoup au cours des siècles et sont bigarrés.

TİRYAKI- Il passe son temps à fumer l’opium et par conséquent à vivoter dans un coin. Il s’assoupit au beau milieu des conversations. 11 est un élément insépa­ rable des pièces. Il s’habille en bleu.

BEBERUHİ- Beberuhi, le petit bossu, est un homme qui réussit dans des tâches au dessus de ses forces. Il s’habille en bleu et rouge.

TUZSUZ DELİ BEKİR- Tuzsuz Deli Bekir, le mauvais garçon représente l’autorité basée sur la force brutale, donc l’arbitraire. Il tient toujours une bouteille de boisson et un poignard à la main. Il s’habille en bleu.

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TT-

2 January 1987 Page 8

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The Turkish Shadow Play Show:

KARAGÖZ

|[ is not known how and where the shadow play which is proper to the Kası. began, or who thought of it. There are those who say it is of Chinese origin and others who claim it began in India and spread from there to the Javanese Islands. According to one story, the beloved wife of the Chinese Emperor Wu who lived two hundred years before Christ, died. Nobody could console Wu who was pro strate with grief. Then an artist, who had made a puppet figure of the Emperor’s deceased wife,.cast the shadow of the puppet on a screen, and thus comforted the Emperor. The story told concerning the origin of the Turkish shadow play is very similar. Sultan Orhan, the second Ot­ toman ruler, on seeing that the construc­ tion of Ulu Cami in Bursa was not advancing very quickly, asked. He was told that the blacksmith Karagöz and the foreman Hacı Evhad were keeping the workers so amused by their antics and amusing anecdotes that they were not working. The irate Sultan had them both put to death. However, some time later, the Sultan regretted his action. A craft­ sman called Şeyh Küşteri, cut out the figures of Karagöz and Hacı in leather, and moved them behind a screen to make the Sultan forget, and so brought those two lovable people back to life.

No documents have been found to prove the veracity of the first story, but there is a ‘Karagöz’ who lives on in Turkey with his Şeyh Küşteri whose name is always remembered in every Karagöz play, and who exists alongside Ulu Cami and the Tomb of Karagöz. Among the traditions of Shamanism, to which sect the l urks belonged before jo ining Islam, there were rites performed near a fire. The shadows of the people and the figurines in their hands being cast on the ground must have been a source of inspiration and originated the ‘shadow play’. It has been observed that the Turks who em­ braced Islam did not forsake their ancient traditions, but continued them in a form acceptable to Islamic customs.

As is known, in Islam ‘creation’ belongs only to Cod. In that case it is a sin to cut out figures and to have them play and talk like human beings. However refined Turkish taste and intelligence found a way to assimilate these shows within the spirit of their religious beliefs. The Karagöz, shows, of which unfor­ tunately few people know the true significance, have been handed down to us over the centuries with all their amus­ ing and instructive qualities. Here is a lyric- used in one scene:

“ For those who only see the outward appearance of things, this curtain carries only the figures, but for those who understand the language of symbols, the

Ankara (DGPI)— Winners of the Karagöz Shadow Play and Traditional Turkish Theatre Script Contest, organis­ ed by the Culture and Tourism Ministry, were presented with prizes in a ceremony last week.

The Undersecretary of the Ministry of Culture and Tourism, Oluş Arık in his speech during the ceremony noting that folk culture was the basis for sound moral values said that it should be over­ emphasized.

Head of the National Folkloric Survey Department, Kamil Toygar, said the pur­ pose of the contest, being arranged for the first time, was to make traditional folk theatre popular, aid in its development and encourage playwrights to write scripts in these branches. Afterwards the winners were presented with their prizes. Winners and their works:

Turan Tekdoğan’s “ Yeşil Yandı Geç” (Pass, It is the Green Light) placed first in the Karagöz Shadow Play Script category.

Halil İbrahim İzmit was awarded the second prize for his work, “ Su Testisi Su Yolunda Kırılır” “ The Pitcher Breaks on Trips to the Fountain” (a proverb which means one deserves what he gets) in the same category.

The third prize of this category was presented to Dr. Orhan Asena for his work “ Karagöz Emekli (The Retired Karagöz)” .

No works were found worthy of the first and second prizes in the Turkish Puppet Show script category. Ünver Oral won third prize for his work “ ibiş Yeni Evde (ibiş in his New Home).” Selahat- tin Gündoğdu placed first for his “ Geç­ miş Zaman Olur ki (Once Upon A Time)” in the Turkish Traditional Theatre script category in which Ünver Oral came se­ cond for his “ Kavuklu İş Buldu (The Tur- baned Man Finds A Job)” and Bekir Büyükarkın third for his “ Kavuk (The Turban)”

‘Karagöz’ün Gelin Olması’, the evils of drunkenness are emphasized. ‘Kütahya Çeşmesi’ exposes the evils of gossip.

The Karagöz shadow play is an art form which is interwoven with incidents from daily life and social problems are enlivened by humour and funny situa­ tions; all this is produced by a single per­ son who is a many-faceted artist.

Making of Karagöz puppets The making of Karagöz puppets, of which there are over two hundred dif­ ferent characters, demands a great deal of work. After cleaning the hairs and

tan-Play Contest

curtain represents reality. Şeyh Küşteri put up this curtain and likened it to the world, and thought of the figures on the screen as images of life. What lies beyond the curtain is not known but is thus ex­ plored, by the narration of life through the figures. See the richness of meaning which lies beneath the surface... and the subtleties of the ways of expression, in­ tended for the wise." The last couplet of the lyric... “ When the light is extinguish­ ed, the shadows on the screen vanish suddenly symbolizing perfectly how tran­ sitory life in this world is” . This kind of symbolic explanation is often found in mystical philosophy.

in fact there is a story about Şeyh Küşteri concerning the above: Küşteri coming to Bursa from the town of Küşteri in Bokhara, settles in the vicinity of Ulu Cami. He is one of the Sheiks (heads) belonging to the Nakşibendi order. One day his students ask him to tell them about the human body. Küşteri takes off his turban and unwinds it. He nails it up across a corner of a room by its four cor­ ners arid lights a candle behind it. He says ‘This screen represents the world” . Put­ ting his hand behind the screen he then says “ and this is man himself. The burn­ ing light is the ‘soul’... As long as this ‘soul’ is within man, he continues to ex­ ist in the world” . He then blows out the

ning,both sides of a piece of hide are scraped with a fine piece o f glass until it becomes translucent. Then the pattern whichTias already been prepared, is plac­ ed on the hide and incised. The figure is then cut out with special knives with fix­ ed blades. After this a curved blade (call­ ed a ‘negregen’ is used to pierce the outlines of the costumes so as to allow light to pass through. The costumes are then painted in colours suitable to the period with translucent madders which penetrate the hides. The contours of the figures are edged with black so they can be seen better on the screen. The various pieces are sewn together at the joints. A

Continued on Page 6

Turkish Shadow

candle. “ When the light has gone, man too disappears; only the screen, the world, remain” .

There are no longer any truly skilful puppeteers for the Karagöz show which is seen today in circumcision celebrations to amuse the children. It used to hold an important place in the social life of the community. The audience was amused and at the same time instructed and educated: ideas were put forward and ab­ sorbed. For example there is a rhyming witticism which was used advising against ‘serial marriages’. It runs thus: “ Didn’t

“ For those who only see the out­ ward appearance, o f things, this curtain carries only the figures, but for those who understand the language of symbols, the cur­ tain represents reality.”

I tell you not to love ten times, nor even have nine loves? Beware! No loyalty is in eight, nor delight in seven. Do you think you could manage six, or five, or even four? Come, leave three and two aside... and remain with one” .

In each of the Karagöz plays there is always a moral alongside the fun.

For example in the play ‘Kanhkavak’ mention is made that ‘a young tree is spared’ and in the show ‘Ferhat ile Şirin’ (star-crossed lovers) that ‘true lovers should not be parted’; in the show ‘Çifte Hamamlar’, lack o f manners and osten­ tation are criticised: and in the play

CULTURE

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Karagöz

Conrinued from Page 8

hole is made for ihe cane to pass though (which will support the body and keep it in balance according to the degree of mobility of the figure required). These holes are reinforced with leather discs to prevent them from stretching. After finishing the work on the figures they are lightly greased to prevent cracking and to acquire greater translucency. Only then are the figures ready for the puppet play. Today the makers of Karagöz figures are a few amateurs, so hard to find you could count them on your fingers. As far as the skilful puppeteer is concerned, after Hayali Küçük Ali (Mehmed Muhittin Sevilen), the last great exponent of this art, there is no one. Children are the on­ ly audiences, perhaps being the only ones who know how to laugh and appreciate Karagöz...

However the Karagöz shadow play is the ideal medium to make an audience laugh, think and learn. And it is an art form which has been donated to us by past generations. The main objective is to transmit social current events to the au­ dience through wit and satire from the mouths of characters draw'n from various sections o f the community. Looked at from this angle the Karagöz show which makes people laugh at themselves is of universal appeal and retains its populari­ ty because certain innate traits of human nature are portrayed which, after all, never change.

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