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Mevlana

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Mevlâna Celâleddin Rumî (1207-1275)

Mevlâna Celâleddin Rumi, grand poète turc mystique,

savant et penseur, prend place parmi les grands génies du monde. Il est considéré comme le fondateur au moins moral du secte mevlevî.

Il est né à Belh, grand centre culturel de l'époque, qui se trouve aujourd'hui dans les frontières du Turkestan afghan. Installé par la suite en Anatolie, il y connut une grande célébrité. De là son nom Roumî qui signifie Anatolien. En arabe, Mevlâna veut dire “ Notre seigneur et m aître". De son vivant ainsi qu'après sa mort, il fut toujours appelé de la sorte, en signe de respect témoigné à son égard; de sorte que son vrai nom fut presque complètement oublié à côté de ce surnom. Il est également évoqué sous les surnoms de “ Molla Hünkâr, Hüdavendigâr, Mevlevî Mevlây-i Rûm ."

Il est né le 30 Septembre 1207. Son père était Bahâeddin Veled, dit Sultanu'l Ulemâ = Père des Savants, et sa mère Mümine Hatun, une princess de la dynastie de l'Empire turc de Harezm-$ah.

Mevlâna était un tout petit enfant lorsque son père Bahaeddin veled, brouillé avec les Harezm-$ah, inquiets de son prestige moral, quittait, Belh En compagnie de son père, il vint à Hedjaz en traversant l'Iran et Bagdad. Après avoir

fait leur pèlerinage, ils vinrent s'installer en Turquie par la route de Damas.

C'était l'âge d'or de l'Empire Sréldjoukide. Au trône se trouvait le grand sultan Alâeddin Key-Kubat. Bahaeddin Veled fut chaleureusement accueilli à Konya, capitale de l'empire. Mevlâna avait alors ( 1228) vingt et un ans. Avant de venir s'installer à Konia, ils avaient déjà visité differents coins d'Anatolie. Et entre temps, Mevlâna épousa à Larende (Kara- man) Gevher Hatun, fille de $erafeddin Semerkandî. Et c'est encore dans cette ville que mourut sa mère Mümine Hatun. Bahaeddin Veled rendit l'âme à Konya, le 23 Février 1231.

Mevlâna reçut une très bonne formation tant de son père que des plus grands savants de l'epouque. Le jeune savant pourvu d'un grand génie très raremant rencontré, fut aussi honoré et respecté que son père. Il commença à enseigner dans les plus grands Medressé de Konya.

Envers ses élèves il agissait plutôt en guide qu'en maître; il ouvrait de grands horizons aux élites regroupés autour de lui, et cherchait à éclairer même le sultan séldjoukide ainsi que ses vizirs.

La vie de Mevlâna marqua un changement complet par la venue â Konya en 1244 d'un derviche mystérieux d'un très grand

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niveau de pensée et de sentiment, nommé, Mehmet Şemsettin de Tebriz. Jusqu'à l'âge de 37 ans, Mevlâna était un très grand homme de pensée, un savant bien sérieux. L'arrivée de Şems de Tebriz bouleversa son univers sentimental et fit de lui un homme de coeur. Déjà en bas âge, Mevlâna avait eu de courtes relations avec ce dernier à Damas. Et cette fois-ci, Şems enflamma le feu génial chez Mevlâna. Le fait qu'à part Şems, il négli gealt tout le monde, choquait et rendait Jaloux ses admidateurs et ses disciples. De sorte que, Şems menacé même de mort, quitta en cachette Konya pour Damas, en 1246.

Mevlâna restait inassouvi de ces relation d'à peine de 15 mois avec Şems. Il était malheureux de la fuite de ce dernier. Ses disciple qui ne s'y attendaient pas, s'en étaient repenti. On avait appris que Şems était à Damas. A la suite de plusieurs lettres de la part de Mevlâna, des supplications d'une mission de vingt personne rendue à Damas sous la présidence de Sultan Veled, Şems regagna Konya vers la fin de 1246, après une séparation de neuf mois. Les intellectuels de Konya et même de toute l'Anatolie commencèrent à fréquenter les controverses de Şems dont un haut personnage comme Mevlâna faisait si grand cas. Mais Mevlâna, lui, avait cessé d'enseigner et de prêcher, et s'était replié sur son monde intérieur. Ce dont ses disciples nétaient pas du tout contents. Devant un tel mécontetement, Şems disparut d'une manière mystérieuese en 1247; Même Mevlâna n'a Jamais pu retrouvé sa trace.

Après cela, Mevlâna devint un tout autre homme de coeur et se donna complètement à la poésie et au sémaa. (Se fusionnant avec Şems, il commença à citer dans ses vers le nom de Şems comme le sien.

Après 1254, Selahuddin Zerkûb, orfèvre de Konya, devint le discipl le plus en vue de Mevlâna. Sultan Veled, fils de Mevlâna épousa Fatma hatun, fille ce ce dernier. Après la mort de Selahuddin, ce fut Türk Ali Oğlu Mehmedoğlu Urmiyeli Hüsameddin qui prit sa relève.

Mevlâna mourut à Konya, le 17 Décembre 1273, à l'âge de 66 ans. Il souffrait d'une maladie fiévreuse de foie. Tous les habitants de Konya, y compris les Juifs et les chrétiens assistères à ses obsèques funèbres. Alemuddin Kaysar, vizir séldjoukide, fit construire son mausolée à l'architecte Bedrettin de Tebriz. Après lui, différents souvrains ajoutèrent d'import­ antes annexes à ce turbeh qui par la suite connut plusieurs restaurations. Entre autre, le Sultan Sélim II. y fit construire la grande Mosqué de Selimiyé à deux minarets. La couverture sur le magnifique sarcophage est dernièrement fait préparé par le Sultan Abdülhamid II, en 1894

Cette couverture est brodée de fils d'or sur le velours noir. Les sultans ottomans, lors de leur expédition vers l'Est, ne négligeaient pas de baiser les franges de la couverture de ce sarcophage avec un grand respect. Encore aujourd'hui, le mausolée est un lieu de visite à l'échelle mondiale.

Après la mort de Mevlâna, son disciple Hüsameddin Çe- lebi prit sa place qu'il garda pour une durée de onze ans, c'est à dire jusqu'à sa propre mort en 1284. Ce n'est qu'après lui que Sultan Veled, fils de Mevlâna, passa à la tête du secte dit Mevlevî, Le vrai fondateur de l'ordre, son vrai organisateur c'est Sultan Veled, l'une des personnalitées les plus distinguées de l'histoire d'art et de pensée turcs.

PERSONNALITE DE MEVLÂNA

En dehors des fanatiques, Mevlâna est un homme d'art et de pensée admiré tant par le monde musulman que non musulman. Le grand orientaliste anglais A. J. Arberry parle à son égard en les termes que voilà: " Il est sinon le plus grand, un des plus importants poètes du monde." A commencer par Goethe, chez plusieurs grand poètes il y a une très grande admiration pour Mevlâna, Rembrant ne put s'empêcher de faire un de ses portraits.

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La grande valeur accordée par Mevlâna à la liberté de pensée, élève l'homme pour ainsi dire au rang d'un être sacré. Il estime tout être humain sans distinction de race, de fol, ni de qualités acquises par la suite. Il trouve digne de pardon et d ’amour même l'homme le plus vicieux du monde. D'une manière propre à son génie, il chanta toujours la vérité que l'amour de Dieu élève et purifie l'homme Les poetes turco- iraniens ne purent être à l'abri de l'influence du grand lyrisme de ce poète qui fut la source d'inspiration des centaines d’entr eux. Exerçant une giande influnence sur les musulmans de l'Inde, il apparut avec sa philosophie dynamique, sous l'Identité d'un penseur élevant sa voix au delà des siècle, dans l'éveil de l'Orient. Le système de pensé de Muhammed Ikbal repose, dans une large mesure, sur celui de Mevlâna. L'ordre Mevlevî dans la création duquel il a une grande part, en tant qu'un ordre purement turc, rendit des services considérables à la culture turque et forma des millers de poètes, de composi­ teur et de savants. La plupart des sultan ottomans ne manquèrent pas d'y adhérer.

Après la mort de son épouse Gevher Hatun, Mevlâna se remaria avec une veuve nommée Cerâ Hatun. A part cette derniere n'eut dans sa vie aucune autre épouse ni odalisque De son premier mariage naquirent Sultan Veled et Alâeddin Çelebl, du second, Muzaffereddln Em ir Alim Çelebi, Mellke Bula Hatun. La famille Mevlâna connut sa continua­ tion chez Celâleddln Feridun Ulu A rif Çelebi, fils de Sultan Veled. A l'époque ottomane, sortirent de cette famille des centaines d'hommes d'Etat et de grands artistes presque dans tous les domaine. Les descendants en continuent à exister.

Mevlâna porte un très grand amour pour la nation turque. Il lui est un plaisir de loeur cette race à chaque occasion. S'il a fait ses vers en persan c'est qu'à cette époque-là le turc ne prêtait pas bien à une haute poésie. Dans un vers II ne manque pas de préciser: "Quoique je m'exprime en persan, je suis d'origine turque." Dans son oeuvre Intitulée Mesnevî II dit:

"SI le turc crie, que Dieu vous en garde, non soulement le chien mais aussi le lion en tressaillent."

OUVRES DE MEVLÂNA

Mesnevî : Cette oeuvre est écrite en persan avec le vers métrique "fâilatun fâllatun fâilun", où les vers de chaque dlstlnques sont rimés entre eux. Ce grand chef-d'œuvre de la littérature mondiale est souvent chanté à l'Improviste par Mevlâna et dicté par Çelebi Hüsamettin. L'ouvrage consiste en des histoires qui se succèdent et en leur interprétation sous un angle humaniste. Cette oeuvre que Mevlâna commença 'à écrire le 1,3 Mal 1263 se compose de six volumes et comporte 25.618 vers. Elle commence par le distique que voilà:

"Blşnev ez-ney çun hlkâyet mîküned Ez-cudayiha şikâyet miküned" que Nahlfî traduisit :

"Ecoute les plaintes de la flûte Des séparation, elle raconte"

Cette œuvre est considérée l'œuvre la plus importante après le Coran et le Hadis dans le monde islamique. La plus connue et la mieux réussie des traductions turques de Mesnevi est celle de Nahifi (m ort en 17 38 ). Avnl Konuk, grand savant et compositeur ( 1878 - 1838) la traduisit Intégralement en turc avec ses interpétatlons. Il faut citer entre temps la traduction et l'Interpétatlon en six volumes de Tahlr Olgun ( 1877 - 1951 ) Veled Çelebl izbudak aussi (descendant de Mevlâna) traduisit l'oeuvre en six volumes publiés par le Ministère de l'Education Nationale. Il y en a encore beaucoup d'autres traductions et commentaires en turc, parmi lesquels on peut citer ceux d'Ankarvî au X V II ème slèclel et ceux d'Abldln Pacha au X IX ème siècle. En dehors du turc, Mesnevî est traduit à plusieurs reprises en différentes langues orientales

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et occidentales. L'une des plus importantes en est la traduction en anglais de Nicholson.

Divan-i Kebir : C'est un grand recueil de poèmes en 40.380 distiques. Il est l'un des plus volumineux divans de la poésie islamique. Les poèmes sont écrits en persan. On y rencontre même assez souvent des morceaux en arabe, en turc et même en grec. C'est cette oeuvre qui met Mevlâna au rang des plus grands poètes du monde. Dans ses gazels et rubais, est chanté avec un grand lyrisme l'amour mystique. De cette oeuvre, des centaines de poèmes sont traduits à plusieurs reprises en turc et en différentes langues orientales

et occidentales. Pour donner un exemple sur le turc de Mev­ lâna nous allons citer le distique que voila:

"Bugün sevinirsin benim altunum akçem var deyu Anmaz mısın ol günü kim muhtaç olasın bir pula" ce qui veut dire:

"Tu te réjouis aujourd'hui disant: je roule sur l'or Mais, souviens-toi du jour où tu manquera même d'un sou" Mevlâna a encore trois autres oeuvres écrites en persan: Fîh-i mâ Fîh Mektûbât et Mecalis-i Seb'a.

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LE MINISTÈRE DU TOURISME ET DE L'INFORMATION

LA DIRECTION DU TORISME DE KONYA

DOĞUŞ MATBAACILIK VE TİCARET LTD. ŞTİ. — ANKARA

İstanbul Şehir Üniversitesi Kütüphanesi Taha Toras Arşivi

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