blés monuments de la ville. Suivons donc le flot, obéissons à cet entraînement général; aussi bien, notro titre l’indi que, c’est la première impression du premier aspect que nous cherchons à reproduire.
En descendant de P éra, le seul quartier où les Francs peuvent habiter, on s’embarquo à l'une des échelles de Ga lata pour traverser le port. Une foule de kaïks, serrés les uns contre les autres, attendent les passagers. Mais prenez, garde à votre début, car les kaïdjis soni moqueurs et les kaiks perfides. Si vous sautez, trop fort, si vous ne posez.
pas le piod légèrement juste au milieu, ces barques terri bles se retournent comme une coquille do noix et vous voilà au fond du Bosphore; heureusement, l’eau est si transpa rente et si tiède en même temps, que les bateliers vous re pêchent aisément, et que vous en êtes quitte pour un bain passablement ridicule et un changement de costume.
Deux minutes suffisent à la traversée du port, malgré l’en combrement de kaïks qui se croisent et s entrechoquent à chaque pas. Une quantité prodigieuse de mouettes blanches, perchées sur les barques, nageant dans les eaux ou volti
geant dans l’a ir, égaient de leur joyeux babil ce brillant paysage. En vous élançant sur la rive opposée, vous jetez pour prix de votre passage une demi-piastre (deux sous) au fond de la barque, que vous soyez seul ou plusieurs passa gers. Le plus souvent on aborde à l’échelle de /lalik-bazar
le bazar des poissons et des fruits, l’une des halles princi pales et les mieux approvisionnées de Constantinople. La foule y circule dans toutes les directions, et sans un dro"- man vous auriez peine à sortir de ce dédale.
Un jour, j ’arrivais préoccupé, regardant plutôt les
bouti-Rue du Champ-des-Morts h
“TT-SOOSbO
Kişisel Arşivlerde İstanbul Belleği Taha Toros Arşivi y o u b , faubourg de Constantinople.