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[George Stephenson'ın aralarında bulunduğu gravür]

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Academic year: 2021

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L’UNIVERS ILLUSTRE

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quelques phrases bien arrondies, par lesquelles il remerciait la Providence de la protection évidente qu’elle accordait à son client; il rétracta délicatement les paroles acerbes qu’il avait prononcées à mon endroit, et daigna me féliciter, lui

aussi, de mon empressement à me rendre aux injonctions de la justice.

Je prêtai serment et répondis aux questions d’usage. Cela fait, le président dit à l’accusé :

— Accusé, levez-vous. Puis s’adressant à moi :

— Témoin, regardez cet homme, et dites à MM. les jurés si vous le reconnaissez.

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Un silence profond régnait dans l’auditoire : on aurait en­ tendu une araignée filer sa toile. J’étais debout, je portai les yeux sur Henriette, et mon regard désespéré lui demanda par­ don de ce que j’allais faire : intrépide et sereine, son attitude

m’absolvait et m’encourageait. Je me retournai résolument, et me trouvai face à face avec l’accusé... Dieu bon! Dieu clément! Dieu sauveur!,.. Immobiles et muets, l'homme et moi nous nous regardions, et pendant qu’il me contemplait

avec une indicible expression de terreur, je me repaissais avec avidité de sa physionomie.

— Répondez, témoin, le reconnaissez-vous?

— Oui, m’écriai-je enfin d’une voix éclatante et qui du

GE OR GE S TE PH EN SO N A DA RL IN GT ON , EN 1 82 3, d’ ap rès R ax ki æv (co lle ctio n F i . at ob .) — Page 6 2.

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I/UNIVËRS ILLUSTRÉ.

retentir comme un clairon, oui, je le reconnais... et lui

aussi me reconnaît!

— Est-ce bien l’homme sur qui vous avez tiré?

— Oui, monsieur le président, c’est bien lui!... Qu’il ose le nier en ma présence !

Et, en prononçant ces mots, je le tenais palpitant et effaré sous mon regard.

— Eh bien, accusé, la confrontation que vous demandiez , vous l’avez obtenue : qu’avez-vous à répondre!

— J’avoue, mon président, j’avoue. Une femme, sept enfants, et pas de pain flans la maison !

Il s’affaissa sur son banc, et son œil hagard, toujours atta­ ché sur moi, semblait encore implorer mon silence. Ma tâche était remplie, mon rôle terminé. Je fus emmené presque sans connaissance à l’hôtel de mon oncle, et j’appris, dans la soirée, que la cour, usant d’indulgence et tenant compte à l’accusé de ses aveux, l’avait condamné à deux années d’emprisonnement.

Vous avez tout deviné. J’avais reconnu dans le prétendu voleur de la Roseraie le bandit bien réel qui m’avait, un soir, attaqué au coin du bois; en tirant sur lui au hasard , je l’avais atteint sans m’en douter; en donnant, quelques heures après, le signalement d’un malfaiteur imaginaire, j’avais donné, à mon insu, le signalement de ce malheureux, et il se trouvait qu’en fin de compte tous mes mensonges n’étaient qu’un déplacement de la vérité. L’homme avait compris, en me reconnaissant, que d’un mot je pouvais tout au moins 1 en­ voyer finir ses jours aux galères, et il avait saisi avec em­ pressement la planche de salut que je lui offrais en ne le chargeant que d’une tentative de vol. Ce qui venait de se passer n’était, au point de vue de la justice, ni très-régulier ni très-orthodoxe ; mais tout est bien ^ui finit bien, et nous devions nous féliciter, maître Jean et moi, d’en être quittes à si bon marché. Comment s’expliquait-il le rôle que j’avais joué dans le dénoùment de cette affaire? il y pensa plus d’une fois sans doute : il y avait là matière à réflexions, et plus qu’il n’en fallait pour mettre à la torture un esprit moins borné que le sien.

Quelques jours plus tard , je quittais Grenoble sans revoir madame de Champbaudier ; nous nous étions vus à l’audience pour la dernière fois. Mon père me reçut avec sa gravité habituelle, et ne me fit aucune question; seulement, au bout d’une semaine, il me dit :

— J’ai cru m’apercevoir, mon fils, que l’air du Dauphiné ne convenait pas à votre santé. J’ai demandé votre change­ ment de résidence, et vous êtes nommé substitut à Mort. Vous passez d’un tribunal d’arrondissement à un chef-lieu | de département, ce n’est donc pas une disgrâce.

Deux ans après, je me mariais : je n’épousais pas un des anges dont les ailes m’avaient été offertes par mon excellent

j

père, mais tout simplement une bonne et aimable fille qui j devint la compagne dévouée de nia vie.

J’entendais parler quelquefois de madame de Champbau­ dier. Henriette était toujours la jolie présidente; toutes ces émotions avaient glissé sur elle comme une pluie d’orage sur les plumes d’un cygne.

Soit qu’il gardât encore quelques doutes dans son esprit, soit qu’il ne m’eût point pardonné d’avoir troublé un instant son repos, M. le président, tant qu’il vécut, me poursuivit ténébreusement de sa haine; il ne m’épargna ni la délation ni la calomnie, il chercha à me frapper jusque dans mes amis, fjt j’eus longtemps à me défendre contre les entreprises de cette âme basse.

Vous savez maintenant, mon jeune ami, où peut conduire une heure de passion et d’égarement. Les conséquences en sont graves pour tous; pour un magistrat, elles peuvent être terribles. Au moment d’entrer dans la carrière, faites vos réflexions, et puisse mon récit vous être profitable!

Le confident de cette histoire demeurait silencieux et recueilli; le vieillard l’observait avec complaisance, et jouis­ sait secrètement de l’effet qu’il avait produit, quand le jeune homme relevant la tête :

— Monsieur le conseiller, dit-il, votre récit m’a vivement intéressé et me profitera, j’espère... mais comment vous y prîtes-vous pour arriver jusqu’au balcon de la présidente?

— Ouais !... fit le conseiller. Si vous m’en croyez, ajouta- t-il en se levant, vous attendrez encore quelques années avant d’entrer dans la magistrature.

Jules Sa.vdkai:.

k i x.

S T Fl T" Il H V S O N ,

\ ’ était la légende placée dessous, le tableau que nous repro­ duisons à la page 61, Stephenson à Darlington en 1823, ne dirait que bien peu de chose au point de vue artistique, malgré les sérieuses qualités qu’il renferme et la difficulté habilement vaincue que le peintre Rankley s’est créée à plaisir, comme s’il eût voulu racheter, par un tour de force de pein­ ture, ce qu’avait de vulgaire sa composition.

La difficulté, est-il besoin de le dire? c’est la façon avec laquelle l’artiste a éclairé son tableau. Cette lumière qui se projette de face sur la toile exige, selon nous, des transpa­ rences de ton dangereuses à tenter et une parfaite entente de la couleur. Mais là n’est pas l'intérêt du tableau de Rankley: il est dans la scène même.

Chacun sait que George Stephenson est l'inventeur des

locomotives et aussi de la lampe de sûreté dont se servent

les mineurs, et qui est improprement nommée lampe Davy. On sait que Stephenson, fils d’un ouvrier houilleur, et ou- vriev houilleur lui-même, s’éleva c'a ce rang infime, sans autre guide que son génie, à celui d’ingénieur. Ce qu’il eut à surmonter d’obstacles, les chemins de traverse qu’il fut forcé de prendre, les privations qu’il dut subir avant d’arri- { ver à ce point se devinent sans peine. Il réussit néanmoins. I

Un jour, en 1825, il eut l’honneur, aux acclamations una­ nimes de l’Angleterre et du monde industriel, de voir fonc­ tionner avec le plus grand succès une locomotive sortie de ses mains sur le chemin de fer de Stockton à Darlington. Ceci dit, savez-vous quel est ce personnage qui, dans notre gravure, paraît enseigner à broder à la jeune fille? C’est Stephenson lui-même. L’intérêt de l’œuvre de Rankley est là tout entier, dans la ressemblance parfaite du célèbre inven­ teur , — ressemblance qui, par parenthèse, a été parfaite­ ment conservée par nos graveurs. Que si maintenant on nous demande à quel trait de la vie de Stephenson se rattache la scène peinte par l’artiste : c’est M. Smiles qui nous l’apprend dans ses études biographiques sur les inventeurs anglais du système des chemins de fer. 11 paraît que Stephenson se rendait souvent chez Pease pour discourir mécanique. La fille de celui-ci était toujours présente à leurs entretiens. Un jour que celle-ci brodait en les écoutant, elle l’interrompit et lui demanda en riant si lui qui savait tout savait aussi broder.

— Je le sais, répondit-il.

Ce disant, il s’approcha du métier, prit l’aiguille et, au grand étonnement de la jeune fille, il se mit à broder en racontant comment la nécessité l’amena à ajouter encore cette petite industrie à toutes les autres. Cet épisode a bien son prix, et l’on ne peut que remercier Rankley d’en avoir fait le sujet d’un tableau. Ch. de 1!lsd.

C O U R R I E R DU P A L A I S .

Sommaire. — Les souscriptions et le conseil de l’ordre. — Mademoiselle

Olga de Villeneuve et les Etrangleurs de l'Inde. — / Lombardi. —

Une actrice brûlée. — Une représentation de Faust à Strasbourg. — Ce qu’il en coûte d’escalader une barrière.

Le conseil de l’ordre des avocats vient de prendre une bonne, une charitable décision. Il a souscrit sur les fonds de l’ordre pour deux mille francs en faveur des ouvriers de l'industrie cotonnière. C’est certainement plus que la banque de France, qui a envoyé la somme — relativement légère pour un si gros coffre — de dix mille francs! Chaque mem­ bre du conseil a ouvert son porte-monnaie et en a détaché un billet de cent francs. Quelques-uns même en retiraient un billet beaucoup plus fort; maison a pensé qu’il ne fallait même pas d’excès dans le bien. Les chefs, les princes ou du moins les hauts barons du barreau sont vingt et un. Total : deux mille cent francs qui, ajoutés aux deux mille pris sur le fonds social, forment déjà un total de quatre mille cent francs. Reste la souscription générale qui va être faite indi­ viduellement parmi les avocats ; et je ne doute pas que le barreau parisien ne soulage pour dix mille francs de misères ! C’est d’abord très-bien comme résultat, et c’est excellent comme exemple. Tous les barreaux de France forment en quelque sorte une grande société. Nos maîtres de Paris, quand ils vont dans les départements, sont fêlés par les bar­ reaux de province, comme leurs maîtres, et ils ont raison, car Paris souvent les leur a empruntés. U y a solidarité d’honneur, il y aura solidarité dans la charité.

La grande éloquence n’a pas eu d’échos retentissants cette semaine. Pas de gros débats; mais à la troisième chambre de la cour, MM. les conseillers ont été divertis de leurs graves occupations par un amusant procès fort spirituellement plaidé, celui que mademoiselle Olga de Villeneuve, ex-actrice du théâtre de la Porte-Saint-Martin, présentement attachée à la troupe du boulevard du Temple, a intenté à son ex-direc­ teur, M. Marc Fournier.

Mademoiselle Olga de Villeneuve est une fort jolie personne, et, j’aime à le croire, une brillante actrice : elle en est telle­ ment convaincue, qu’il y aurait mauvaise grâce à en douter. Elle a ajouté au dossier de son avocat, M' Durier, son dossier dramatique et photographique. G’est une très - élégante brochure, dans laquelle sont insérés des certificats de talent émanés des autorités littéraires les plus élevées : M. Jules Janin, madame Ancelot, M. Paul de Saint-Victor, et autres excellents et illustres juges. En tête du volume étaient les portraits de l’artiste dans ses principaux rôles, et vraiment la pose était des plus tragiques. C’est à lui dire : Si votre ramage ressemble à vos photographies, vous devez être, ma­ dame, le phénix des grandes dames du drame! Le tout, gaiement et heureusement commenté par M" Durier, a fait merveille. Ceux qui ignoraient le beau nom de mademoiselle Olga de Villeneuve, après avoir vu l’album et entendu le brillant feuilleton de l’avocat, croyaient l’avoir déjà applaudie.

L’album a coûté cher au directeur du théâtre qui plaidait contre elle. MM. les directeurs sont si peu galants! On a joué cet été à la Porte-Saint-Martin un gros drame, les

Etrangleurs de. l’Inde, gros drame étranglé lui-même pres­

que à sa naissance! C’était en été, à un moment où il est d’ailleurs difficile à une pièce de vivre; car la vie d’une pièce, c’est la foule, c’est le public qui prodigue ses bra­ vos. Or, au mois de juillet, le public n’applaudit guère que la mise en scène du bois de Boulogne , d’Asnières ou de Saint-Germain.

Mademoiselle Olga de Villeneuve soutenait qu’on l’avait engagée pour jouer cette pièce, et qu’on devait lui payer six pour cent sur les recettes. Elle additionnait, et elle pré­ sentait la carte à payer, soit: six mille francs!

Mais, à cette prétention, on répondait que c’était un prix fort élevé, que mademoiselle Olga n’avait jamais été engagée pour un pareil chiffre à aucun théâtre, et qu’elle gagnerait plus à ne pas jouer qu’à jouer.

Le tribunal a donné gain de cause à mademoiselle Olga ; la cour, convaincue par M" Durier, malgré une habile plai­ doirie de M° Nieolct, a confirmé l’opinion du tribunal.

Une jeune et bien intéressante actrice a été moins heu­ reuse devant le tribunal de Strasbourg. Elle avait été victime de ce fléau qui cause tant de désastres au théâtre : le feu.

On jouait Faust.

Il y a une scène où des enfants sont nichés presque dans les cimes du théâtre. Quand le rideau baissait, les enfants devaient passer près d’une rampe étincelante de gaz. Un employé devait les prendre successivement et les déposer à terre.

Une enfant, entraînée par l’imprudence si naturelle à cet âge, ne fait pas attention à cette galerie de feu. Elle rit, elle saute, elle est heureuse, elle voltige ! Mais la .flamme a mordu une aile de l’oiseau : on lui porte secours. Hélas ! pas assez tôt pour comprimer le feu ! Ce sont des cris, des larmes, des souffrances atroces; un instant auparavant c’était la joie, l’épanouissement de la gaieté enfantine : maintenant c’est un mal horrible qui la dévore !

Elle s’est relevée après bien des semaines, chétive et lan­ guissante.

Une représentation a été donnée au bénéfice de la pauvre victime. La représentation a produit trois cent trente-six francs. C’était insignifiant : il n’y avait pas de quoi payer le médecin.

On a plaidé.

Le tribunal a décidé avec juste raison que le directeur n’avait pas pris assez de précaution, qu’il ne suffisait pas que le danger fût visible, qu’il fallait protéger une enfant même contre son imprudence. Il a donné gain de cause à l’enfant et obligé le directeur à lui servir une pension de cinquante francs par an, dit la Gazette des tribunaux. Je me demande si j’ai bien lu. N’est-ce pas une faute d’impression? Cinquante francs par an ! comment une somme si infime pourrait-elle soulager la misère de l’enfant? Souvent les juge­ ments sont mal copiés, et les copies mal imprimées.

Gros procès en expectative à la première chambre. M. Cal- zado, le directeur si habile qui a découvert et naturalisé arliste parisienne la Patli, cette ravissante cantatrice qui fait courir la ville et la cour; M. Calzado l’infatigable annonçait la première représentation de I Lombardi, un des chefs- d’œuvre de Verdi.

Le jour de la première représentation, M. Escudier, qui est l’éditeur et le cessionnaire de l’opéra de Verdi, demandait qu’il fût interdit à M. le directeur du Théâtre-Italien de faire jouer la pièce.

Le vilain mot si plein de déceptions pour le public de dilet- tanti qui arrive tout oreilles pour savourer un chef-d’œuvre, le mot de relâche, allait-il apparaître sur une bande blanche? Le tribunal ne l’a pas pensé, et il a renvoyé à une autre fois les débats sur le point de savoir si M. Escudier peut empê­ cher M. Calzado de représenter I Lombardi.

C’est une grande question déjà jugée, mais qui sera encore débattue et de nouveau jugée, comme toutes les grandes questions. Un décret inspiré d’un esprit très-large a assimilé les ouvrages imprimés à ¡’étranger aux ouvrages imprimés en France. L’auteur étranger a les mêmes droits de propriété sur ses œuvres que nos compatriotes. On se demande si le décret doit être étendu aux œuvres dramatiques, et si l’auteur d’une pièce jouée pour la première fois au delà de la fron­ tière n’est pas déchu de ses droits de propriété en France. Cette question a été résolue négativement déjà, mais la juris­ prudence peut changer.

Vous voyez que plusieurs litiges qui ont un caractère ar­ tistique ont été soumis au tribunal la semaine dernière. Les procès de ce genre intéressent tout le monde, depuis les juris­ consultes qui y trouvent des points de droit, jusqu’au simple public qui aime à pénétrer dans les coulisses, ne fût-ce que par la voie judiciaire.

Il ne me reste plus qu’à consigner une décision correc­ tionnelle qu’il faut noter sur le Guide du voyageur en chemin

de fer, car il est bon de le garantir non-seulement contre

les accidents dont tout voyage est parsemé, mais aussi contre les écueils du tribunal correctionnel.

Un voyageur arrive trop tard à une gare pour prendre son billet. Il escalade la barrière, saute dans un wagon; le convoi part, et notre voyageur, à l’arrivée, se voit couché sur un double procès-verbal. Il est assigné devant le tribunal pour avoir voulu voyager aux frais de ¡a compagnie. De ce premier grief, il s’est facilement disculpé en établissant qu’il comptait payer en arrivant; mais il a été condamné à cinquante francs d’amende pour avoir escaladé la barrière. Il en coûte souvent cher pour avoir économisé le prix d’une course en voiture et être arrivé en retard.

Un digne magistrat vient de prendre sa retraite : M. le conseiller Prud’homme. On l’a vu partir avec la plus vive peine. Il s’était concilié toutes les sympathies par la dignité de son caractère, par sa bienveillance et par sa bonté. C’est

une vraie perte. J. Raymond.

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---M E ---M E N T O P A R I S I E N .

C’est une occupation charmante que de faire une chronique de modes à cette époque de l’année. Les ateliers des couturières sont si resplendissants cic gazes, de rubans et de fleurs, qu’on se croi­ rait au milieu d’un parterre. Ensuite, on connaît tous les secrets de la toilette ; on sait d’avance la robe, la coiffure et les bijoux que porteront telles ou telles grandes dames au prochain bai ou à la prochaine soirée. Mais pour jouir de ces prérogatives, il faut avoir le pied leste et ne pas remettre les choses au lendemain, car les costumes terminés à cinq ou six heures sont ocetipés" à danser de •onze heures à minuit, et les toilettes ne courent pas le risque de se faner dans les ateliers; on les enlève des mains qui les ter­ minent , et ces fraîches fleurs, ces travaux de fées, vont régner quelques boutes pour disparaître dans l’oubli.

Voilà ce que je pensais hier, pendant que je visitais les salons de madame Plé-Horain, rue de Grammont, 27, où je voyais des toilettes d’une ravissante fraîcheur.

Une première parure était toute blanche. La jupe, composée de plusieurs doubles de tulle blanc posés sur du satin blanc, sem­ blait un nuage; ce tulle rassemblé en bouillons formait des nids dans lesquels l’habile couturière avait posé de petits bouquets de marguerites Bellis blanc jaspé de rose ; sept pans de satin blanc,

Taha Toros Arşivi

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¿Y qué más da que se llame Abel si él, el otro, su otro abuelo, no será Abel ni nadie le conocerá por tal, sino será como yo le llame en las Memorias, con el nombre con que yo

En France, pour rechercher un emploi, on peut répondre à une offre d’emploi pour un poste spécifique dans un journal ou publier une demande d’emploi sous forme de petite annonce..

Mais le perceur n’avait dû s’arrêter d’opérer que pour un bref entracte, le temps d’aller pisser ou de se faire un café ou les deux, opérations qui l’ont sûrement remis

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