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Hommage rendu a Mevlana

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Academic year: 2021

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page 8 j e u d i 13 d é c e m b r e 1 9 9 0

rendu à Mevlana

Viens, viens, qui que tu sois, Viens aussi.

Que tu sois un infidèle, un idolâtre

. o u un païen,

Viens aussi.

Notre couvent n ’est pas un lieu de désespoir. Même si cent fo is tu as violé un

... . serment, Viens aussi...

Le “Seb-i Arûs”:

cérémonies pour

l’anniversaire de la mort

de Mevlana

Pour Mevlana le jour de sa pro­ pre mort fut celui de l’union avec Dieu. “ D’un côté c’est une mort mais de l’autre c ’est une naissance” dit- il dans un de ses poèmes. “ A mes funérailles ne dîtes pas séparation. La séparation sera pour moi le temps de rencontrer et de parler avec mon créateur. Ou bien vous verrez la mort ou bien vous verrez la naissance.” Il considérait la mort comme une union et c'est pourquoi la nuit où il mourut est célébrée comme le Seb-i Arûs, la nuit “ tournante” où il a été uni avec celui qu’il aimait.

Dans un autre poème, il dit: “ Ne venez pas sur ma tombe sans cymba­ les. Il ne convient pas d ’être triste en présence de Dieu” , et il ajoute que la nuit de sa mort, le semâ doit témoi­ gner du bonheur de l’union et pas de la tristesse. C’est pour cela que depuis des siècles, l’anniversaire de la mort de Mevlana est célébré par les cérémonies du Seb-i Arûs et par d’autres semâ qui ont lieu le jour et la nuit.

Tous les ans, entre le 10 et le 17 décembre, la Semaine Commémora- tie de Mevlana a lieu à Konya. La cérémonie du Seb-i Arûs a lieu durant la journée et la nuit du 17 décembre et elle clôt la Semaine.

MEVLANA CELALEDDIN

Un des plus célèbres mystiques et poètes turcs, Mevlana Celaleddin, est né au début du X lIIèm e siècle dans la ville de Balkh, dans le Türkestan asiatique. A la suite des invasions m on­ goles, il suit son père, Bahaüddin Veled, grand lettré appelé “ le Sultan des Savants” , en Anatolie en 1228 et s’installe à Konya, capitale de l ’E tat seldjoukide d ’Anatolie.

En 1231, après la m ort de son père à Konya, Mevlana est formé et instruit par Tirmizli Seyyid Burhaneddin et plus tard complète son éducation à Alep et Dam as. A son retour, il ensei­ gne à Konya et en 1244 il fait la connaissance de Tobrizli §em- seddin. A près cette ren co n tre, il arrête l’enseignem ent et se consacre à des discussions où il explore avec §em les profondeurs du mysticisme.

Cette amitié, entre Mevlana et §em, crée des jalousies parmi ceux qui aiment Mevlana et se voient privés de son enseignement. Quelque temps après, §em est contraint de quitter Konya. L orsqu’il revient, il est tué par ceux qui lui étaient opposés.

La douleur de la perte de §em se traduit chez Mevlana par une écriture sensible et passionée. Ses poèmes sont rassemblés dans une oeuvre magistrale: le Divan-i Kebir.

Après la m ort de §em, un derviche du nom de Kuyumcu, devient l’ami le plus proche de M evlana. Après la m ort de Kuyumcu, Çelebi H üsam eddin entre dans le cercle de ses inti­ mes et disciples. Inspiré par Çelebi, Mevlana écrit l’ouvrage appelé le Mesnevi.

M evlana, respecté et admiré tous ses contem porains, meurt à Konya le 17 décembre 1273. Une foule de disciples enthousiastes assistent à ses funérailles. Sa dépouille fut déposé dans le m au­ solée que l’on peut voir actuellement à Konya.

“ Trois m o ts seulem ent,

Toute ma vie tient dans ces trois m ots: j ’étais vert, j ’ai m ûri et j ’ai brûlé!”

M evlana

LES OEUVRES DE MEVLANA

Les disciples de Mevlana en Occident et en Orient

Grand philosophe, mystique et penseur turc, Mevlana rédigea ses oeuvres en persan, langue littéraire et scientifique de son époque, et quelque fo is en arabe. Il rédigea aussi des poèmes en turc.

Ses oeuvres sont les suivantes:

1. MESNEVI: Nommé ainsi car il fu t écrit en persan suivant la forme “mesnevi” de la poésie orientale classique. Le plus ancien manuscrit de cet ouvrage comporte 25.618 dis­ tiques. Composé de six volumes, le Mesnevi exprime, sous la form e de récits joints les uns aux autres, les pensées, le mysticisme et l ’amour brûlant de Mevlana.

2. DİVAN-I KEBİR: Cette oeu­ vre est composée de 44.834 distiques et comprend 21 divan (recueils) de poèmes mystiques écris par Mev­ lana en état d ’extase et d ’amour ardent. Elle comporte aussi 1.700 quatrains. Sa traduction en turc fu t publiée par Abdülbaki Gölpınarlı.

3. FİHİ-MA’FİH: C ’est une oeu­ vre en prose écrite en persan,

com-prenant les sermons et les conseils de Mevlana. La morale, la prière, la philosophie mystique de ta vie et de la mort, l ’initiation à une vie mysti­ que et l ’Am our sont traités au moyen de contes et d ’exemples. Cette oeuvres est composée de 76 chapitres.

4. MECALiS-l SAB’A- Ecrit en prose et en vers, c ’est la réunion de sept sermons dits en arabe et en per­ san par Mevlana. Chaque sermon commence par une prière faite à Dieu.

5. MEKTUBAT: C ’est un recueil de 145 lettres écrites, en diverses occasions, aux sultans seld- joukides et à des hommes d ’Etat. Ce recueil comporte des conseils reli­ gieux et moraux.

R U B A ’I

Mon secret est caché dans mon cri mais tous ne peuvent le comprendre Car cette lumière n ’existe pas dans tous les yeux et dans toutes les oreilles.

MEVLANA ET LE SEMA

Il existe trois éléments qui transforment l’amour spirituel de Mevlana en enthousiasme, fièvre et extase: la musique, la poésie et le semâ (danse). Mev­ lana dit que la musique est le langage de ceux qui ont l’expérience de l’amour spirituel. Au sujet du luth, il dit la chose suivante: “ Le luth est la source de l'amour. Comme la pluie nourrit les roses du jardin, le luth nourrit le coeur.” La flûte est la voix qui murmure les mystères de Dieu, c'est un souffle. Selon Mevlana, la flûte est un roseau passioné, brûlant de l’amour de Dieu et qui s'engage envers Dieu. L'extase de l'amour arrive au travers du luth et du son de la flûte. De même que les planètes et les étoiles tournent autour du soleil, lors du semâ, le derviche en transe tourne autour de Dieu

Mevlana: “ Le but du semâ est d ’atteindre l'unité spirituelle avec Dieu L'amour qui résulte de cette union peut arrêter le temps et l’espace: dans la confiance en D ieu” . (Mesnevi, Volume:3, couplet: 3 152).

Mevlana: “ Le semâ est la nourriture des amoureux du spirituel. Ils se réjouissent de la vie parce qu’ils ont la vision d’être uni avec amour. Le semâ n'est pas une danse, c ’est une transe spirituelle.”

Extraits du proiogue du “ Mesnevi” “ Le son de la flûte n’est pas de la musique, c’est du feu.

Celui qui ne possède pas ce feu, qui n ’est pas dévoré par ce feu, ne vit pas, n’éxiste pas vraiment.

C’est le feu d ’Amour qui se trouve dans la flûte coupée du roseau, c’est l’enthou­ siasme de l'Am our qui se trouve dans ce vin enivrant.”

Après M evlana, surtout dans le Divan (recueil de textes sur les derviches) et dans la littérature des pays islamiques d ’Orient, les effets de l’idéologie de Mevlana et de son oeuvre ont été grands.

Cet am our et cette influence ont commencé de son vivant. Après sa m ort, comme son oeuvre pas­ sait de main en main et que des monastères Mevlevi étaient ouverts par ceux qui croyaient en son am our et en sa façon de penser, sa phisolophie s’est répen­ due de plus en plus.

Mevlana était un mystique connu et aimé de tous dans les pays d ’Orient et surtout en Iran, au Pakis­ tan, en Inde et en A fghanistan. Dans ces pays, dès le XlVème siècle, les Mesnevi (poèmes) étaient large­ ment lus, copiés et étudiés. Dans ces pays, aujourd’hui vous pouvez demander à n ’importe qui de vous p ar­ ler de Mevlana ou de réciter quelques uns de ses vers. Le poète national du Pakistan M ohammed Ikbal, adm irateur de Mevlana, s’est inspiré de son oeuvre. En Orient, des extraits de l ’oeuvre de Mevlana figu­ rent même dans les livres scolaires.

Le turbé et le musée de Mevlana

Après la mort de Mevlana, en 1274, un turbé fut édifié sur son tombeau. Appelé le “ Dôme vert” , le turbé s’élève sur quatre colon­ nes et a la forme classique des turbés seldjou- kides. Il est constitué extérieurement de seize cannelures, surmontées d ’une corniche de pierre et d’un dôme conique, la partie nord étant ouverte. Le dôme est recouvert de faïence émaillée vert-turquoise; c’est la raison pour laquelle le turbé est surtout connu sous le nom de “ Dôme vert’’.

Sous le “ Dôme vert’’, se trouvent les sar­ cophages de marbre de Mevlana et de son fils, Sultan Veled. Les sarcophages sont recouverts d ’un grand brocart de satin noir, brodé de fils d’or (puçide). Le sarcophage original de Mev­ lana, en bois sculpté, fut placé au 16ème siè­ cle à côté de la tombe de son père, Sultan’ül-Ulema (“ le Sultan des Savants’’).

Au fil des siècles, le turbé de Mevlana fut agrandi et devint un couvent (dergâh). Au 16ème siècle, une petite mosquée (mescit) et une salle de danse (semâhane), où se déroule la danse rituelle des derviches tourneurs, furent ajoutées au nord du turbé qui abrite 65 autres sarcophages appartenant aux descendants de Mevlana.

Les cellules de vie des derviches bordent la cour du turbé de Mevlana. Les cuisines et la cellule de cheikh se situent au nord de la cour. En 1927, le couvent de Mevlana et toutes ses annexes, fut transformé en musée, consi­ déré actuellement comme l’un des plus riches de Turquie.

L ’Occident, n ’a découvert Mevlana qu’au début du XIXème siècle, grâce à la traduction de certains de ces poèmes en allemand par Josef von Hammer. Cet historien autrichien est à l’origine de l’intérêt de l’Europe pour l ’oeuvre de Mevlana. Un poète alle­ mand Friedrich Ruckert traduisit des extraits du Divan-i Kebir en vers. Plus tard, l ’orientaliste fran­ çais, Clément H uar, traduira en français le Monkib- name, le célèbre travail de Eflâkis sur la légende de Mevlana.

R .A Nicholson, de l’Université de Cam ­ bridge a traduit et annoté en anglais le Mesnevi dans sa totalité. Puis, le Professeur A. J A rberry, élève de j Nicholson, a poursuivi l’étude de M evlana. De nos jours, dans tous les pays occidentaux, dont les Etats- Unis, de nombreux professionnels mènent des recher­ ches sur M evlana. Parm i eux, le Professeur Anne- Marie Schimmel, de l’Université de H arvard étudie

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en détails Mevlana et son oeuvre depuis des années.

Tout ceci a fait que Mevlana est connu dans le monde entier. t e a * % fc*3s \ i -Si M*..«,:

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Hommage

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Page 8 13 December 1990

Mevlana commemorated

i :

The Works of Mevlana

The great thinker and mystic Mevlâna Celâleddin, wrote his works in the literary and scientific language o f the period, Persian and sometimes in Arabic. There are also Turkish poem s among his works.

A lm ost all o f the works o f Mevlana have been translated into Turkish and are as follows: 1- THE MESNEVI: M evlana’s greatest immortal work is the Mesnevi, a six-volume collection o f didactic poetry in Persian. The name came from a poetical style o f the same name in d iv a n literaturne . According to the oldest copy o f the Mesnevi in the Mevlana Museum, the work consists o f 25,618 couplets. The Mesnevi related Mevlana’s ideas about mysticism, religion and morals through a series o f anec­ dotes. This work has been translated into many different languages.

2-DÎVÂN-I KEBÎR: This great work o f Mevlâna’s mystical lyrics is composed o f twenty-one sections and has 44,834 couplets including 1700 quatrains (riiba i). The Divân- i Kebir was translated into Turkish by Abdulbaki Golptnarli.

Mevlâna and the Sema

There were three elements which transformed Mevlâna's spiritual love in­ to enthusiasm, excitement and ecstasy; Music, poetry and the semâ (the whirl­ ing dance). Mevlâna said that music was the language of those who experienced spiritual love. He said the following about the lute: “ The lute is the source of love. As rains are nourishment for the rose garden, the lute is the same for the heart". The reed is the voice that whispers the mysteries of God; It is a breath. According to Mevlâna. the reed is a pale, passionate, burning lover of God which pledged itself to God. Through the lute and the sound of the reed the rapture of love would come and thus one could enter into the semâ, However the planets and stars turn around the sun in rapture, it is in that way, in rap­ ture, that the dervish turns around God during the semâ

Mevlâna: "The purpose of the semâ is to reach spiritual unity with God. The love resulting from this union can stop time and space in the confidence of God” (Mesnevi, Volume:3 Couplet:3,152). Again Mevlâna says: "The semâ is the food of spiritual lovers, the enjoyment of life because there is the vision of being united with love. The semâ Is not a dance it is a spiritual trance.”

RUBA'I

With one glance he stole everyone’s hearts, So that even doctors could not medicate, them... Because once doctors saw his smiting face, Other physicians would be needed to ameliorate them

Come come again and again... Whoever you are, come again.

Come, be you infidel, idolator or worshipper o f fire,

Our door is not the threshold o f despair,

Even i f yo u have broken y o u r vows a hundred

times.

Come, ju st as yo u are, come... Mevlana

The “Şeb-i Arûs”

ceremonies for the

anniversary o f

Mevlâna’s death

Death for Mevlâna was the day he became united with God. “ On this side there is death but on the other side there is birth” , he said. In a poem he wrote: “ when you see my funeral do not say separation, separation; that will be the time that I will meet and talk with my maker. You either saw the sinking or wat­ ched the birth.” He considered death to be a union and that is why the night Mevlâna died is celebrated as the Şeb-i Arûs or the wedding night in which he was

united with the one he loved.

Mevlâna in another poem said: “ Don't come to my grave without cymbals. It is not suitable to come In sorrow to the presence of God” and added that the night of his death the semâ should be per­ formed and advised that the happiness of

union, not mourning, should be felt. For

this reason, ice centıries Mevlâna's death anniversaries have been celebrated with

Şeb-i Arûs ceremonies including the organization of special semâ’s during the day and night.

Every year between the 10-17 of December there are Mevlâna Memorial Weeks held in Konya. The day and even­ ing of December 17th. the Şeb-i Arûs

ceremony is conducted and the week ends.

RUBA’i

On Ihis sea there in neither death nor sorrow , Nor troubles nor grief

On this sea there is as much love as you wish This is a sea made of goodness and generosity.

Mevlana Celaleddin

One of the most famous Turkish mystics and poets, Mevlâna Celâleddin , was born at the beginning of the 13th century in the city o f Balkh, in Asian Türkistan. Owing to the Mogol invasions Mevlâna Celâleddin emigrated to Anatolia in 1228 with his scholar father, Bahaüddin Veled and settled in Konya, capital o f the Anatolian Seljuk State.

In 1231, after the death of his father in Konya, Mevlâna was trained and taught by Tirmizli Seyyid Burhaneddin and later com­ pleted his education in Aleppo and Damascus. As an experienced scholar, Mevlâna began to teach students in Konya and in 1244 made the acquaintance of a dervish, Tabrizli Şemseddin. After this meeting, Mevlâna stopped teaching to begin divine discussions and explore together with “Şem s” the depts o f the science o f mysticism.

Since this friendship between Şems and Mevlâna created jealous feelings among those who loved Mevlâna and who could no longer attend his lessons, a while later, Şems was forced to leave Konya. When Şems returned to Konya the second time, he became a martyr when he was slain by those who were opposed to him.

As a result of the grief he felt for the loss of Şems, Mevlâna wrote sensitive, passionate lyrics which were collected in the great work, the Divan-i Kebir.

After Şems’ death, a dervish by the name of Kuyumcu Selâhad- din became Mevlâna’s close friend. After Kuyumcu Selâhaddin pass­ ed away, Çelebi, Hüsameddin became part of Mevlâna’s intimate circle o f associates. Inspired by Çelebi Hüsameddin, Mevlâna wrote the great work called the Mesnevi.

Mevlâna, who was respected and loved by everyone o f the period in which he lived, died in Konya on December 17, 1273. His funeral was attended by a large crowd o f enthusiastic followers and Mevlâna was put to rest in the mausoleum currently located in Konya.

Not more than three words, My whole life is these three words: I was raw, then roasted, then burnt.

Mevlâna’s Followers in the East and West

3- FiH i-M A ’FIH: This prose work

in Persian is comprised o f Mev/ana’s conversations and has seventy-six sections. The work expounds M evla n a ’s m ystical views on religious belief, love, achievement, morals and worship in a flowing style through anecdotes. There are Turkish translations o f this work.

4- MECALiS-i SAB’A: This is a prose work in Persian and Arabic which is a written account o f Mevlana’s seven sermons. Every ser­ mon begins with a religious oration. It has been translated into Turkish. 5- MEKTUBAT: This prose work contains 145 letters written by Mevlana on various topics to leaders in the Seljuk state. It also contains religious and moral advice. It has been translated into Turkish. RUBAI'i

If you turned to a page in a work of mine,

You would be suddenly impressed with what you saw,

Teachers would run to your side for lessons,

If you listened a little bit to this lesson of the heart.

A fter M evlâna especially in our d i v a n literatu re an d the literatu re o f E astern Islamic countries, the effect o f M evlâna’s ideology, and M evlâna’s w ork was great. This love and this in­ fluence began while M evlâna was still alive. A fter he died, as his works passed from h an d to hand, and Mevlevi monasteries were opened by those who believed in his love and ways o f thinking, this

regard becam e even m ore w idespread.

M evlâna was a m ystic w ell-know n and loved by everyone in Eastern countries, especially in İran, P ak istan , In d ia and A fghanistan. From the 14th century on in these countries, the Mesnevi was widely read; copied and studied. In these countries to d ay you can ask anyone to tell you about M evlâna or to recite som e o f his lyrics. The n a ­ tional poet o f Pakistan, M uham m ed İkbal is an ad­ m irer o f M evlâna who has been an inspiration for m any o f his w orks In the E ast, sections o f M evlâna’s w orks have even been published in school books.

The tom b of M evlâna

and M evlana M useum

After Mevlâna died in 1274 a monument was constructed over his grave. The Green Dome known as Mevlâna’s Tomb is a building situated on four thick columns having Seljuk cupolas with iwans facing north. This conical dome is decorated with sixteen lobes or­ namented with turquoise colored tiles.

Under the Green Dome are the caskets of Mevlâna and his son, Sultan Veled, which are covered with quilts embroidered with metaiic thread. After the death of Mevlâna the wooden casket put over his grave was later transferred to the burial place of his father.

After the completion of the Tomb of Mevlâna, over a period of time, annexes were added which transformed the area into a der­ vish monastery. In the 16th century, a se m â h a n e (dervish meeting house for the whirling dance) and a small mosque were built north of the tomb. In the Mevlâna Mausoleum there are 65 other graves which belong to Mevlâna’s close friends and members of his line, the Çelebis.

Surrouding the courtyard of Mevlâna’s tomb are domed rooms, the dervish cells Ex­ cept for a few most of these rooms have become receiving rooms. The Mevlevi Kitchen and Sheyh room are to the south of the cour­ tyard. In 1927, the Mevlâna monastery with

its Seljuk and Ottoman period artefacts became a museum; one of the richest museums in Turkey.

T he W estern w orld how ever, could only discover M evlana at the beginning o f the 19th cen­ tury. W ith the tran slatio n o f som e lyrics from M evlana’s w orks into G erm an by Jo se f von H am ­ m er, an A u strian histo rian , began the interest in M evlana and started a period in E urope in which th ere was an inclination to w ard s M evlana and his w orks. A G erm an poet by the nam e o f Friedrich R uckert translated selections o f the D iv a n -i K e b ir as verse into G erm an. L ater the French orientalist, C lem ent H u a r t tra n sla te d the M enkibnam e, E flak i’s fam ous work on the legend o f M evlana in­ to French, R .A . N icholson o f C am bridge U ni­ versity tra n s la te d a n d a n n o ta te d th e en tire M esnevi. T hen P ro f. A .J . A rb erry , a student o f N icholson, continued studies o f M evlana. T oday, in every W estern country including A m erica there are m any professionals conducting research on M evlana. Especially P ro f. D r. A nnem arie Schim- mel o f H arv ard U niversity has studied M evlana an d his w orks fo r years: th u s m aking M evlana know n the w orld over.

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Mevlana Museum

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