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Les maisons de la region orientale de la Mer Noire

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9 ja n vier 1987

CULTURE

Les maisons de la région

orientale de la Mer Noire

A cause de l’humidité, la préférence y est donnée à des mai­

sons en bois. Les habitants de cette région ont cette convic­

tion que des bâtiments en béton seraient nuisibles à la santé.

L’emplacement des maisons est également choisi en fonction

des conditions naturelles.

Le relief accidenté de la région de la Mer Noire donne lieu à un habitat dis­ persé. On ne rencontre des villages à habi­ tat dense que sur des terrains assez plats situés au pied des montagnes ou dans les régions intérieures et élevées où règne un climat très sévère.

Même en été, on voit de la neige sur les cimes et les hauts plateaux de la chaîne de montagnes de la région orientale de la

Les maîtres en construction des maisons ancien­ nes, ne se sont pas limités à construire les mai­ sons mais ils ont taillé et orné eux-même les auvents.les portes et les cadres de fenêtres.

Mer Noire. Des ruisseaux abondamment alimentés par les eaux de pluie et de neige coulent toujours avec fougue dans les val­ lées descendant à pic vers la mer. Le peu de terrains cultivables existant étant éga­ lement éparpillés, les villages, les commu­ nes sont formés en général de zones d’habitation dispersées.

Les conditions atmosphériques très dures ont obligé l’homme de cette contrée à mettre au point des techniques de cons­ truction appropriées.

A cause de l’humidité, la préférence y est donnée à des maisons en bois. Les habitants de cette région ont cette convic­ tion que des bâtiments en béton seraient nuisibles à la santé. L’emplacement des maisons est également choisi en tenant compte des conditions naturelles et de manière à parer à l’éventualité d’avalan­

che et de glissement de terrain.

Le type de construction le plus répandu dans la région est celui de “ gôz dolma” , technique qui consiste à entre­ croiser des pièces de bois et à remplir ensuite les vides entre ces pièces avec un mélange de pierres et de boue blanchi plus tard à la chaux. Cette technique permet de mettre les habitants à l’abri de l’humi­ dité et du vent. Les propriétaires plus favorisés préfèrent en général utiliser des blocs de pierres taillées pour le remplis­ sage des vides mais les dimensions de ces derniers restent les mêmes.

Autrefois, toutes les maisons étaient construites selon des critères bien déter­ minés; les dimensions des pièces et des fenêtres, la hauteur du plafond ainsi que le revêtement des parois intérieures et extérieures ne variaient jamais d’une mai­ son à l’autre.

Les habitants de la région orientale de la Mer Noire qui reçoit d’abondantes pré­ cipitations et qui est donc très humide ont utilisé, dans la construction de leurs habi­ tations, les deux matériaux qui s’avéraient les plus salubres: la pierre et le bois, D ’après les habitants de la région orien­ tale de la Mer Noire, les maisons en bois ont cette particularité qu’elles respirent comme les hommes et que donc elles n’altèrent pas la santé de leurs occupants.

Une autre particularité des maisons anciennes de la région est qu’elles com­ prennent toutes une pièce dite “ serender” ou “ serander” , une sorte de grenier par­ faitement aéré où l’on conserve divers produits tels que noisettes, maïs, farine, pommes de terre et haricots secs. Comme la plupart des maisons en bois où n’est utilisé aucun clou, ces greniers peuvent être démontés pour être réassemblés ail­ leurs en cas de besoin. Ils sont garnis de petites fenêtres grillagées qui empêchent les animaux nuisibles d’y pénétrer et qui permettent la circulation de l’air à l’inté­ rieur évitant ainsi l’altération des nour­ ritures entreposées.

Dans les parties intérieures de la région, ainsi que sur les hauts plateaux où on peut disposer de grumes plus grandes, on se rencontre un autre système de cons­

truction consistant à superposer les piè­ ces de bois. Dans ce système, on n’utilise

A cause de l’humidité la préférence est donnée dans la région aux maisons en bois.

La pierre et le bois sont les deux matériaux de construction auxquels recourt l’homme de la région orien­ tale de la Mer Noire.

pas de clous. Selon une technique locale dite “ karabogaz” , les pièces de bois superposées s’imbriquent à leurs extrémi­ tés. Pour cela, on utilise en général du bois de châtaigner ou de sapin.

A l’approche de l’été, les habitants commencent à transhumer vers les hau­ teurs pour échapper à l’humidité et à la chaleur écrasante de la côte, chercher des prairies pour leur bétail, se procurer des fourrages ainsi que pour y participer à des festivités organisées chaque année.

Au cours de ce déplacement, on fait halte à un arrêt intermédiaire que l’on appelle “mezire” où il y a de simples habi­ tations en bois tout comme sur les hau­ teurs. Les toits en sont recouverts de planches dites “ hartama” , qui sont de plus en plus remplacées par des tôles.

Une autre technique de construction utilisée dans la contrée est celle de “ muska” (amulette). Dans cette techni­

que, la charpente consiste en pièces de bois verticales, parallèles et reliées entre elles transversalement en oblique par d’autres pièces de bois de manière à for­ mer des cavités triangulaires que l’on rem­ plit ensuite avec un mélange de pierres et de boue. Ces cavités triangulaires faisant penser à une amulette, les maisons cons­ truites selon cette technique s’appellent “ muskah ev” (maison aux amulettes). Cette technique est très répandue dans la région. On utilise des clous pour fixer les pièces de bois obliques.

Les anciens maîtres en construction réalisaient leurs ouvrages en s’occupant eux-mêmes de tous les détails comme, par exemple, les fenêtres, les portes, les auvents et les ornements.

Dans les villes de la région orientale de la Mer Noire, les maisons étaient géné­ ralement construites selon une technique dite “ bağdadî” , qui veut dire en turc

suite page 7

Que dit la population de la région?

A li Rıza Usta, maître en construction, âgé de 92 ans, a dit qu ’il devait sa bonne santé et sa vigueur à la maison qu ’il avait construite lui-même et q u ’il habitait depuis 70 ans.

Ali Rıza Usta a connu une grande célébrité lorsqu’il a ajouté, il y a 50 ans, un étage à une maison à Sürmene. “Mais, dit-il, j ’ai ajouté cet étage non pas au-dessus mais sous la mai­ son. Pour ce faire, j ’ai soulevé la maison en l ’étayant de part et d ’autre. Tous les habitants de Sürmene s ’étaient rassemblés autour de moi. Même le sous-préfet était là; il m ’a averti: “Si quelqu’un est blessé, tu m ’en rendras des comptes. ” Mais moi, je ne m e suis pas décou­ ragé et j ’ai terminé ce travail avec succès, en deux jours. ”

Cette fameuse maison est toujours debout depuis 50 ans avec son étage ajouté par en dessous. Ömer Keleşoğlu, du village “Tulumpmar” de “Ikizdere”, a 81 ans... Il s ’est porté volon­ taire pour la construction d ’escaliers à l ’école du village. “Ilpleut beaucoup pendant la période scolaire, dit-il, et les enfants, se rendant à l'école, glissaient et tombaient. ” C ’est lui aussi qui s ’occupe des travaux de réparation des maisons du voisinage. Ömer Usta (Maître Ömer) utili­ sait la technique de construction dite “çakatura” qui consiste à réaliser les murs à l ’aide de pièces de bois verticales et à remplir ensuite les vides entre ces pièces avec un mélange de pier­ res et de boue.

Ömer Usta qui, jusqu’à présent, a construit également un grande nombre d ’écoles et de ponts dit: “Le plan de ces maisons villageoises est la tête du maître en construction. ”

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ZONE FRANCHE

9 ja n vier 1987

suite de la première page

Indiquant que, dans la zone franche de Mersin, ies exportations et les importations pourraient se faire plus facilement, le premier ministre, M.Ôzal, a fait remarquer que, lors­ que la zone franche aura atteint le stade où elle fonctionnera à pleine capacité, 9500 per­ sonnes y seront employées et que, dans deux ans environ, les firmes auront réalisé un inves­ tissement total de 79 milliards de livres tur­ ques. Il a ajouté que d ’im portantes possibilités avaient été offertes ainsi à ces firmes.

M.Ozal a poursuivi en ces termes: “ Dans les années à venir, les zones fran­ ches apporteront une importante contribution à notre politique d’ouverture à l’extérieur. Nous allons créer des zones franches à Antalya, Izmir et Adana, ce qui nous permet­ tra de développer nos exportations d’une part et de faire nos importations à meilleur mar­ ché de l’autre.”

Le président du conseil d’administration de la société anonyme de la zone franche de Mersin (MESAÇ) et le préfet d’Içel, M.Saba- hattin Çakmakoëlu, ont expliqué à leur tour que 124 firmes avaient été autorisées dans la zone en question et des baux avaient été con­ clus avec 110 sociétés.

M.Çakmakoglu a fait savoir en outre que l’infrastructure de la zone franche installée sur une superficie de 763.000 m2 avait été déjà mise en place.

Dans la zone franche de Mersin, 208 fir­ mes dont 33 à capital étranger opéreront dans les domaines de la production, du montage, de l’entretien et de la réparation, de la vente et de l’achat ainsi que du stockage.

POINT DE VUE

suite de la première page

dence l'orientation suivie par les Chyprio­ tes grecs. La visite effectuée à Athènes par le ministre de la défense de ¡’Administra­

tion chypriote grecque, en compagnie du commandant de la garde nationale chypriote grecque, pour y avoir des entre­ vues au sujet des besoins de défense de la partie chypriote grecque est significative. Le fait qu’il ait été déclaré, à la suite de ces entrevues, qu ’on avait étudié les pos­ sibilités de passer à l ’industrie grecque de la défense la commande nécessaire pour pourvoir aux besoins de ¡’administration chypriote grecque monte l ’ampleur de leurs efforts de militarisation. Le fait que des personnalités chypriotes grecques importantes déclarent ouvertement préco­ niser l ’envoi de troupes de la Grèce à Chypre attire particulièrement l’attention.

Tous ces développements démontrent que l'Administration chypriote grecque préfère se renforcer du point de vue mili­ taire plutôt que de rechercher les moyens de résoudre le problème par la voie paci­ fique et dévoilent également l ’objectif visé par cette administration. On comprend chaque jour davantage qu’outre les efforts qu ’ils déploient pour la militari­ sation de l ’Ue, iis jouent également un rôle dans l ’expédition d ’armes au Moyen- Orient. Quant à leur collaboration avec les groupes terroristes, elle est mise au jour grâce à de nouvelles données et de

nouvelles preuves.

L ’administration chypriote grecque ne gagnera rien par cette attitude. En accé­ lérant avec l ’appui de la Grèce ses efforts de militarisation, elle ne fait que nuire aux intérêts de son propre peuple et à l ’éta­ blissement d ’un climat de paix. L ’opi­ nion publique internationale peut maintenant identifier celui qui ne désire pas la solution du problème chypriote, tl est plus que temps pour l ’Administration chypriote grecque, qui s ’engage dans une voie dangereuse en accélérant ses efforts d ’armementfd ’adopter une attitude rai­ sonnable.

VISITES DE M.ÔZAL

M.Ôzal a participé par ailleurs aux céré­ monies de célébration organisées à l’occasion du 65ème anniversaire de la libération de Mer­ sin et d’Adana de l’occupation ennemie.Plus tard il a visité certaines sous-préfectures.

Dans les discours qu’il y a prononcés, M.Ôzal a noté que la Turquie était le pays le plus tranquille de l’Europe. Il a dit qu’il fal­ lait travailler beaucoup pour que le passé ne se répété pas. Il a noté que la Turquie pro­ gressait rapidement

Notant que, désormais, la Turquie avait de l’argent et du prestige, M.Ôzal a dit qu’en effet, plusieurs pays se portaient candidats pour la réalisation de projets dans le pays. Il a précisé en outre qu’on avait obtenu facile­ ment des crédits de l’étranger pour entrepren­ dre ainsi des projets de 6-7 milliards de dollars.

M.Ôzal a fait remarquer qu’aujourd’hui, la Turquie occupait le 51ème rang parmi 110 pays et qu’on n’y était arrivé qu’en travail­ lant. Il a fait savoir qu’en 3 ans, plus de 20 barrages avaient été achevés, 69 autres étant en cours de construction.

Soulignant qu’en se réunissant autour des principes posés par Atatürk, il était possible de créer la Turquie moderne et avancée, M.Ôzal a indiqué qu’en travaillant ensemble, nous pourrions atteindre le niveau de la civi­ lisation avancée contemporaine, but indiqué par Atatürk.

Dans la déclaration qu’il a faite à la revue “ Diplomacy” qui parait en Corée du sud, M.Ôzal a précisé que la Turquie avait porté en peu de temps son exportation totale de 2 milliards de dollars à 8 milliards de dollars et que la part des produits industriels dans cette exportation s’était élévée à 75%.

Le premier ministre, M.Ôzal, a fait remar­ quer également qu’ils étaient des précurseurs quant à l’accroissement basé sur les exporta­ tions, la libre entreprise, le marché libre et au passage à l’économie libérale.

MAISONS DE LA REGION

DE LA MER NOIRE

suite de la page 8

“réunir différentes pièces par imbrication” . Selon cette technique, les murs réalisés selon la méthode de “ muska” ou “ çaka- tura” sont recouverts de lattes avant d’être revêtus de mortier. Cette technique assure une isolation contre la chaleur et le bruit.

Comme la région orientale de la Mer Noire reçoit d’abondantes précipitations, les auvents des maisons y sont particuliè­ rement larges et réduisent ainsi au mini­ mum la mouillure des parois extérieures. La partie inférieure des auvents de cer­ taines maisons est laissée ouverte pour assurer l’aération de l’habitation mais il y en a d’autres qui sont recouvertes de planches en conformité avec le principe de P aéro-dynamique afin d ’empêcher l’envolée du toit par le vent.

Dans les maisons anciennes, le foyer occupait une place importante. Il ne s’éteignait jamais. Il se trouvait en géné­ ral dans l’un des murs dans la grande pièce au sol en terre qui servait de salle de séjour ou à manger aussi bien à la famine qu’aux visiteurs. Les autres piè­ ces et le vestibule prenaient place autour de cet espace principal.

L’une des parties intégrantes des mai­ sons anciennes était la pièce réservée au stockage de fourrage et dite “ merek” .

L’esprit créateur de l’homme de cette contrée se démontre également dans les étals de tabac. Ces étals sont conçus de telle manière que, lorsque la pluie com­ mence à tomber, ils peuvent être glissés facilement dans des abris et resortis dès que le soleil brille. Des étals mobiles, fruits du même esprit, se voient également sur les balcons de certaines maisons.

PRESIDENT EVREN

suite de la première page

Le président de la République qui a fait remarquer que certains milieux déployaient des efforts pour détériorer le calme et la stabilité dans le pays et pour attirer la Turquie dans les conflits, a invité le peuple à ne pas le permettre.

TERRORISME

Evoquant dans son message le problè­ me du terrorisme, M.Evren a rappelé que ce dernier avait atteint ces dernières années de graves dimensions et a déclaré: “ Je tiens à réaffirmer à l’occasion du Nouvel An, que la meilleure voie pour lut­ ter contre le terrorisme est une coopéra­ tion entre tous les pays.”

“ Pour ce qui est des relations inter­ nationales de l’année 1986, a poursuivi M.Evren, la plus grande source de cha­ grin pour nous, c’est de constater que les conflits dans la région et dans le monde et les affrontements armés qui causent de grandes pertes en vie et en biens n’ont jusqu’à présent pu être résolus pacifi­ quement.

“ A une période où les pays industria­ lisés repoussent les limites de la science et de la technologie pour faire de nouveaux progrès dans ces domaines, l’écart sur le plan économique entre les pays n’est pas suffisamment comblé et les politiques

pro-DECLARATION

DU MINISTERE

suite de la première page

Soulignant que la Grèce cherchait à imposer une déclaration à la Cour inter­ nationale de justice, le porte-parole a indi­ qué qu’il était impossible de nier l’existence des problèmes entre la Turquie et la Grèce et que les nier ne ferait qu’empêcher leur solution.

“ Les problèmes sont nés des actions et des allégations grecques sans fonde­ ment” a déclaré le porte-parole qui a rap­ pelé que la Grèce avait unilatéralement proclamé les limites de son espace aérien, mais que personne n’avait reconnu la vali­ dité de ces limites.

“ Le Conseil de sécurité des Nations Unies, a poursuivi le porte-parole, a invité les deux parties à entamer des négocia­ tions afin de résoudre leurs problèmes, la Cour internationale de justice a de son côté fait remarquer que les limites du pla­ teau continental entre les deux pays n’étaient pas déterminées.” “ La Turquie et la Grèce ont ensuite décidé, par l’accord de Berne en 1976, de résoudre le problème du plateau continental par voie de négo­ ciation” . a ajouté le porte-parole.

Rappelant que même les pays voisins qui ont des problèmes n’interrompent pas les contacts et que les pays membres d’une même alliance s’obligent à entretenir des relations dans le domaine du tourisme, du commerce et de l’environnement malgré l’existence des problèmes entre eux, le porte-parole a poursuivi:

“ Aucune politique ne peut se baser seule sur l’hostilité. La politique de pré­ senter la Turquie comme une chimère au peuple grec ne peut être suivie indéfini­ ment. Le mensonge ne mène pas bien loin. Le grand nombre de touristes grecs qui visitent la Turquie montre que la poli­ tique grecque de présenter la Turquie comme une chimère n’est plus convain­ cante. La Grèce pratique une discrimina­ tion entre ses propres citoyens. Les Turcs de la Thrace occidentale ne peuvent pas voter dans les mêmes urnes avec les citoyens grecs d’origine hellène. Un, tel pays doit avoir vraiment de l’audace pour critiquer un autre pays au sujet de la démocratie.

tectionnistes sont toujours en vigueur. C’est une autre source d ’inquiétude pour nous. Nous nous réjourions de voir dis­ paraître ces contradictions et utiliser quel­ ques ressources au service de l’humanité. Par contre, nous pouvons dire que des progrès prometteurs si faibles qu’ils soient, ont été enregistrés en 1986 dans le domaine du désarmement qui intéresse de près le sort de l’humanité” .

“ DIALOGUE ET NEGOCIATIONS”

M.Evren qui a rappelé que la Turquie préconisait foujours la solution des pro­ blèmes entre les pays par voie du dialo­ gue et de la négociation, a poursuivi:

“ Il est certain que le respect des droits de l’homme constitue un élément impor­ tant dans le développement des relations internationales. Nous espérons que notre voisine la Bulgarie respectera également le principe du respect des droits de l’homme, principe exprimé par l’acte final d’Helsinki. Nous espérons qu’elle respec­ tera les droits et les libertés de la mino­ rité turque dont le statut est garanti par les accords bilatéraux et multilatéraux et permettra à nos frères de race d’émigrer en Turquie. La ranimation de l’ancienne amitié entre les deux pays ne pourra être possible que si la Bulgarie renonce à sa position actuelle et fait des pas positifs dans le sens de l’amélioration de cçs rela­ tions.”

MESSAGE AUX OUVRIERS

S’adressant aux ouvriers dans la der­ nière partie de son message, le président de la République a déclaré:

“ La Turquie est actuellement un pays qui compte dans le monde et dont l’ami­ tié est recherchée. La Turquie est un des rares pays vivant dans le calme et la sécu­ rité dans un milieu où soufflent les vents de guerres chaude et froide. Continuez à travailler et croyez qu’un avenir brillant nous reviendra.”

MESSAGE DE M.KARADUMAN

Dans son message du Nouvel An, le président de la Grande Assemblée Natio­ nale, M.Necmettin Karaduman, a déclaré que si l’unité nationale est maintenue et tant qu’on aura confiance dans le régime démocratique parlementaire, on aura rai­ son de tous les problèmes.

Soulignant que la Nation turque est fidèle au principe de la souveraineté natio­ nale, M.Karaduman a poursuivi: “ Notre foi dans le principe de la souveraineté nationale ne doit jamais être ébranlée. Nous devons adopter une philosophie de vie et une règle politique nous permettant de résoudre les problèmes les plus ardus et les plus complexes.”

MESSAGE DE M.ÔZAL

Dans son message du Nouvel An, le premier ministre, M.Turgut Ozal, a indi­ qué que 1986 était une année au cours de laquelle d’importantes décisions avaient été prises pour renforcer l’Etat turc.

Rappelant que d’importants progrès avaient été réalisés dans le domaine de la démocratie, M.Ôzal a déclaré qu’une acti­ vité intense en politique étrangère s’étaient poursuivie tout au long de l’année 1986. “ La Turquie a gagné en prestige et est devenue un pays pris comme modèle par les autres.” a-t-il déclaré.

Evoquant ensuite les projets que le gouvernement entendait réaliser, M.Ôzal a poursuivi:

“ Tout peut être réalisé, pourvu que l’atmosphère de paix et d’amitié que nous avons créée ne soit troublée. Je crois que ce sont ces sentiments qui donnent le plus de force à la nation turque. A la lumière de tout ce que je viens de dire, je demande à mes concitoyens de croire que 1987 sera mieux que 1986, car nous travaillerons avec toute notre force pour qu’il en soit ainsi.” 7 ,

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9 January 1987

CULTURE

Architecture: Houses in the

Eastern Black Sea

region of Anatolia

Because o f the humidity in the region, wooden construction is

common. The people o f the region believe that concrete buildings

are not good for the health. Buildings are constructed according

to natural conditions such as in places where there is no threat

o f avalanches or snowstorms.

The lack of plains in the Black Sea region resulted in scattered settlements. Densely populated villages are only found in the plains, the inland areas and high plateaux where the climate is severe.

There is snow even in August on the summits of the mountain ranges in the

The masters who made these old houses also designed the ornamental doors, windows, eaves and carvings.

Eastern Black Sea region or on the high plateaux. Melted snow and rain form streams which flow in all seasons into the valleys which descend perpendicularly in­ to the sea. Since the land is steep and not very tillable settlements became scat­ tered. There are isolated settlements in some villages, small towns and sub­ districts.

The inhabitants of this region with its harsh natural conditions are people who like to struggle and are creative. The con­ struction techniques used in this region vary according to the climatic conditions.

Because of the humidity in the region, wooden buildings are common. The peo­ ple of the region believe that concrete buildings are not good for one’s health. Buildings are constructed according to the natural conditions such as in places where

there is no threat of avalanches or snowstorms.

One of the most popular forms of construction in the region is the “ Göz dolma” type. Squared spaces “ Göz” (Eye) are left between the horizontal and perpendicular wooden columns filled in with stones and mud, then covered with lime. If these spaces are left empty, rain and wind penetrate the building. The rich prefer the “ cut stone” technique to the “ Göz dolma” construction of the Eastern Black Sea region. Here the spaces are either in the shape of a square or a rec­ tangle and are filled in with cut stones or with a mixture of mud and stone.

The walls, windows and the height of the ceiling of these old houses were all built according to definite plans which re­ mained the same from generation to generation.

People of the Eastern Black Sea region used both stones and wood in con­ struction which is the best for human health in humid and rainy regions. Peo­ ple of the Black Sea region believe that houses made of timber breathe like humans Thus, they say the people who live in them do not “ deteriorate” but re­ main in good health.

One of the most important features of these old houses of this region is the storehouse called “ Serender” or “ Seren- dar which means “ airy place” where nuts, corn, flour, potatoes and beans are stored. These wooden storehouses are constructed without nails and additions are added on as needed. Many measures are taken in these storehouses such as to prevent harmful insects from entering and grilles were installed for air ventilation so that the stored food is protected against mold and spoilage.

In inland areas where large tree stumps are found and on the plateaux the “ timber-mass” construction technique is frequent. An interlock technique called “ Karaboğaz” is also seen in buildings in the Black Sea. This technique which makes use of timber from pine and chestnut trees requires no nailing.

In summer there is migration from the

Stone and wood are the main building materials for the people of the Eastern Black Sea region

coastal parts to the plateaux because of the warm weather and humidity, to search for new pastures for their animals, to harvest the crops for the winter and to participate in the festivals held on the mountain peaks.

During the migration to the plateaux, the people stop at places known as “ Mezire” . The houses are made of wood and all have simple construction. The roofs are covered with wooden shingles called “ Hartama” . Nowadays the damaged shingles are replaced by sheet-iron roofing.

One of the construction techniques us­ ed in this region is called “ Muska” (amulet). Diagonal planks are placed bet­ ween parallel planks and the spaces in the shape of triangles are filled in with mud and stones. Since the triangular spaces resemble amulets these houses are called- “ amulet houses” . The diagonal planks are nailed together. This technique is

widespread in the Eastern Black Sea region.

The masters who made these old houses also designed the ornamental doors, windows eaves and fine carvings.

The general housing construction seen in the cities of the Eastern Black Sea region is called the “ Bağdadi” technique, which means in Turkish “ to join several things together” . In the Bağdadi techni­ que, long narrow strips of timber are fix­ ed on amulet or “ çakatura” type walls and then plastered. This type of construc­ tion is very healthy and ensured sound in­ sulation.

The eaves of the wooden, stone and other houses are wide which protect the walls against the rain.

Some of these builders did not use any insulation under the eaves of the houses so that air ventilation would not be obstructed.Others used insulation under

C ontinued on Page 7

Local inhabitants on housing

of the region

92-year old A li Rıza,a master o f village construction,says that he owes his health and vigor to the house he constructed and lived in for 70 years.

A li Rıza became famous when he constructed an additional storey to a building in Sürmene SO years ago. A li Rıza said “I did not construct the additional storey on the top o f the building but beneath it. I proped the building temporarily on both sides. Everybody in Sürmene even the head official o f the district fa m e and told m e ” i f an accident occurs you will pay for it. “But l did not give up and finished the construction in two days”.

The famous building ¡with its additional storey ¡has been intact for SO years. Ömer Keleşoğlu is from Tulumpinar village in Ikizdere. He is 81 years-old... He volunteered to construct the stairs o f a school. Ömer Keleşoğlu says “Since it rained a lot students would slip and fall. ’’Keleşoğlu does the repair work for the neighbouring houses. Ömer Keleşoğlu used the “Çakatura” technique in his constructions... The technique con­ sists o f the filling in o f spaces between perpendicular wooden columns with a mixture o f stones and mud.

Ömer Keleşoğlu who constructed schools and bridges says, “The plans o f these village houses are recorded in the minds o f these master builders”...

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President Evren

( o ntinuedfrom Page /

“ Looking at international relations in 1986, the greatest source of anxiety and regret for us was that no peaceful solu­ tions have yet been found to the armed clashes which cause significant loss of life and material damage in our region and in the world.

“ Another source of concern is that at a time when industrialised countries are trying to stretch the dimensions of science and technology, the progress expected towards eliminating the economic gap between countries has not been achieved and protectionist policies are being main­ tained. It will be satisfying to see these fundamental conflicts ended without fur­ ther delay and the scarce resources available diverted to benefit humanity.

“ Despite these negative attitudes, we can say that certain hope-inspiring developments have taken place in 1986 in

Mersin Free Zone

C ontinuedfrom Page /

Ozal's Tour

Prime Minister Ozal attended ceremonies held for the 65th anniversary of the libera­ tion of Mersin and Adana from enemy oc­ cupation and toured a number of counties in those provinces where he addressed the peo­ ple. In his speeches, Ozal noted that Turkey was the calmest country in Europe, but Turks had to work hard so that the past would not be re-experienced. He also said that Turkey was rapidly progressing, the country now had both money and prestige and people came from many parts of the world for many pro­ jects. Furthermore, credits were easily obtain­ ed from other countries and some $ 6-7 million projects had been started^ie added.

Turkey had now risen to 51st place among

110 countries and that had been achieved sole­

ly by working hard, Ozal noted, recalling that in three years more than 20 dams had been completed and construction of 69 others was continuing.

It was possible to create an advanced, modern Turkey by rallying under Ataturk’s principles. By working in unity, Ataturk’s goal of rising to the level of contemporary civilisation could be achieved, Ozal added.

Interview

In an interview to a South Korean magazine, DIPLOMACY, Ozal noted that Turkish exports had risen to $ 8 billion from around $ 2 million in a short time and the share of industrial goods in exports was 75%. The Government had pioneered growth based on exports, free enterprise, a free market and transition to a liberal economy, he added.

Black Sea houses

Continued from Page 8

the eaves to prevent the wind from enter­ ing the house .This type of insulation was made according to aero-dynam ic calculations.

In old houses, fireplaces had a special importance. Fires were always kept bur­ ning and the area near the fire was a place where the members of the family or visiters gathered to eat, chat and amuse themselves. The rooms and ante-rooms were constructed a round it.

Another part of these houses was the warehouse called “ Merek” where plants and straw were stored.

The creativity of these people can be observed in the way tobacco is kept. When it rains, the tobacco,on wooden frames; is slid into the warehouses in a perpendicular position and when the sun returns they are put outside again.

The same creativity is observed on the balconies of some houses where there are portable racks for drying.

an area that concerns the future of mankind most closely, that is, in disarma­ ment negotiations between East and West.”

Dialogue and Negotiations- Turks in Bulgaria

Resolution, through dialogue and negotiations, of disputes which arise from time to time between countries was an im­ portant point Turkey had always stress­ ed, President Evren said and continued: “ Respect for human rights by all na­ tions is an important factor in the development of international relations. We expect our neighbour Bulgaria too to abide by that view,which was adopted as the fundamental principle in the Helsinki Final Act, and respect the fundamental freedoms and rights of the Turkish minority guaranteed by bilateral and multilateral agreements and permit fellow Turks who want to do so to migrate to Turkey. Re-activation of the old friend­ ship between the two countries will be possible if Bulgaria abandons her present attitude and takes positive steps.”

Message to Expatriate Workers In the final part of his message, Presi­ dent Evren addressed Turkish workers abroad, saying:

“ Today, Turkey is a country which carries a certain weight in the world, a country whose friendship is sought after, and one of the few countries which en­ joys a climate of peace and security in a region where the winds of hot and cold war blow at full force. Continue to work in peace with the belief that better and more brilliant tomorrows will be ours.”

Karaduman’s Message

Speaker of the TGNA Necmettin Karaduman, noted in his message, that the problems awaiting solution would be overcome as long as unity and togetherness and belief in the democratic parliamentary system were preserved.

The Turkish nation had unshakeable devotion to the principle of national sovereignty, he indicated and said: “ This faith in the principle of national sovereignty should not be shaken even slightly. The country’s problems, even those which seem the most difficult, even insoluble/nust be resolved in the context of this lofty principle which must be turn­ ed into a political rule, a philosophy.”

Prime Minister Ozal’s Message In his New Year message, Prime Minister Turgut Ozal said that 1986 had witnessed numerous important decisions aimed at making the Turkish State stronger and the nation happier.

In democracy too significant developments had been achieved and in­ tense foreign policy activities throughout the year had bolstered Turkey’s image as a strong country, he said, noting that Turkey had reached the level “ where she has prestige and is being taken as an ex­ ample by others.”

Many other projects would be im­ plemented for the happiness of the nation and the strength of the State, Ozal said and continued:

“ The important thing is, that the climate of affection and peace we have created should not be disrupted, because I believe that there is no sentiment which gives so much strength to the Turkish na­ tion as our affection for each other and keeping our ranks very close. With these thoughts, I want my citizens to believe that 1987 will be a better and happier year than 1986 and that we will do our best to make it so, I give my best wishes to them for the New Year affectionately and respectfully.

Foreign Ministry

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the habit of clinging to the role o f ar­ bitrator in matters in which she is a par­ ty.” Athens was trying to dictate a decision to the Court, he noted. It was not possible to deny the existence of problems between the two countries but these would remain unsolved as long as negotiations were avoided on grounds that there are no problems, he said. Turco-Greek pro­ blems stemmed from the unjust actions and claims of Greece, the spokesman in­ dicated, citing as an example the unilateral Greek declaration on the limits of their airspace, limits no-one else recognised because the declaration was not in line with international practice.

The spokesman recalled that the U.N. Security Council had called on Ankara ahd Athens to start negotiations to solve their problems and that the International Court of Justice had stated that the limits of the continental shelf between the two countries had not been delineated. With the Berne Agreement in 1976 Turkey and Greece decided to solve the continental shelf dispute though negotiations, he stressed.

Even neighbouring countries with pro­ blems in relations with each other held talks. Especially for allies with such pro­ blems, it was an obligation to cooperate in such areas as tourism, trade and en­ vironmental protection, the Spokesman said and continued:

“ No policy can be formed and im­ plemented on the basis of hostility. The policy of portraying Turkey to the Greek people as the bogey man can not be main­ tained for ever.” The old saying that the truth will out explained the situa­ tion better, he added, noting that visits to Turkey by Greek tourists was evidence that the Greek Government policy of por­ traying Turkey as a bogey man was becoming less and less plausible.

The Greek Government, which discriminated between Greek nationals and Turks of Western Thrace, making them cast their votes into a separate box from that of ethnic Greeks in elections really had to be very arrogant to be able to talk about democracy in another coun­ try the spokesman stressed.

Richard Balfe

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and the EEC, Turkey was making preparations for full membership noting his conviction that talks would help solve the problems.

Chairman of the TGNA Turkey-EEC P arliam entary Commission Aycan Çakirogullari said during Balfe’s visit that Turkish workers should not be prevented from using their free circula­ tion right. Richard Balfe noted that Europe had failed to fulfil some of its commitments to Turkey and the most im­ portant example was the failure to permit Turkish workers to circulate freely in the Community.

Chairman of the TGNA Foreign Af­ fairs Commission Fethi Çelikbaj noted, during his meeting with Balfe, that Turkey was a guarantor state and not a party in the Cyprus issue and that Greece maintained her negative approach to resolution of the Cyprus problem.

Press Conference

Addressing a press conference after his talks in Ankara, Mr. Balfe called for establishment of the “ Turkey-EEC Joint Parliamentary Committee” as soon as possible and said an atmosphere of understanding would thus be created in which problems could be mutually discussed.

Viewpoint

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defence requirements o f the Greek Cypriot side. A t the end of those talks, it was stated that they had studied pro­ spects for placing orders with the Greek armaments industry to meet the re­ quirements o f the Greek Cypriot A d­ ministration, a statement which shows the dimensions of their armament effort. In addition, another point worthy o f atten­ tion is that certain leading Greek Cypriot dignitaries have explicidy voiced their opi­ nions concerning sending troops from Greece to Cyprus.

All these developments show that the Greek Cypriot Administration prefers to increase their military strength rather than seek peaceful paths for the resolution of the Cyprus problem and reveal their real goals. In addition to their efforts to arm themselves, it is increasingly better understood that Greek Cypriots play a role in arms deliveries to the Middle East. New information and evidence are also coming to light concerning their coopera­ tion with terrorist groups.

There is nothing the Greek Cypriot Administration can gain by such acts and attitudes. The Greek Cypriot Administra­ tion, supported by Greece, has speeded up its armament efforts, and this harms the interests o f their own people and prevents creation o f a climate o f peace. International public opinion now understands which side does not want the Cyprus problem to be solved. It is high time that the Greek Cypriot Administra­ tion whiéh has resorted to such danger­ ous measures came to its senses.

Chancellor Kohl

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of our countries too is closely linked within the North Atlantic Pact. Apart from that, Turkey is a most important partner for Europe.

“ We Germans know well how impor­ tant you Turks are for our economy and society. The fact that 1.4 million Turks are living in Federal Germany is very im­ portant for furthering Turco-German friendship. We will continue our efforts to establish good social relations between Turks living in Germany and the Ger­ mans. This also requires better mutual understanding in the political, cultural, economic and social fields. I express my heartfelt wish that through cooperation and mutual tolerance, progress will be made in this too in 1987” .

Crude oil

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ed that the oil prices determined by OPEC would be implemented for all countries and that this situation would provide stability in international relations.

In a press meeting Agazade held in Tehran after leaving Turkey, the Iranian Minister gave information about the agreement and said that they were ready to meet the whole natural gas demand of Turkey in the future. He added that there were continuing studies on projects regar­ ding the transportation of Iranian natural gas by pipelines via Turkey to European countries.

World Housing Year

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During the “ Turkey in World Hous­ ing Year” symposium, the Head of the Mass Housing and Public Partnership Fund, Vahit Erdem, the Mayor of Istan­ bul Bedrettin Dalan and many scientists will submit papers.

Referanslar

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