3. LLC REZONANS TİPİ ÇEVİRİCİNİN DETAYLI ANALİZİ
3.1. Çalışma Kipleri
Il s’agit de générer des échantillons granulaires à distributions granulométriques uniformes ou non, sans cohésion entre les particules. Ces dernières sont sphériques et n’interagissent que par leurs contacts. Nous avons fait le choix de la forme cylindrique pour l’échantillon afin de simuler un état de contrainte in situ dans le sol qui est un état de contrainte triaxial avec une symétrie de révolution (2 = 3) Pour générer un échantillon cylindrique, un domaine cylindrique constitué de deux parois circulaires dont l’une à la base et l’autre au sommet et d’une paroi latérale, est rempli de façon aléatoire d’un matériau granulaire. Les parois n’interagissent pas avec les particules et ne présentent aucun frottement. La rigidité normale des parois est maintenue supérieure à celle des particules pour éviter le chevauchement entre particule et paroi, sauf pour appliquer une contrainte latérale dans le cas d’une simulation
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d’un essai triaxial où la rigidité normale de la paroi latérale est ramenée au 1/10 de celle des particules (Itasca 2008).
4.2.1. Les paramètres du modèle
Comme tout modèle DEM, un modèle PFC3D utilise aussi des paramètres intrinsèques aux particules dont le comportement d’un matériau granulaire dépend. Pour obtenir le modèle de comportement d’un milieu granulaire par la Méthode DEM, il convient de modéliser des milliers de particules. Les plus grosses de ces particules forment l’ossature qui supporte les contraintes extérieures agissant sur le matériau. La déformabilité de cette ossature du sol dépend des modules de déformation équivalent du matériau granulaire, qui sont le module de Young (𝐸), le coefficient de Poisson (𝜐) et le module de cisaillement (𝐺). Quant à la résistance du sol, elle est régie par la taille des particules, la distribution granulométrique et la densité de l’échantillon. Un bon ajustement de ces paramètres permet d’obtenir des résultats réalistes. Zhao (2014) considère par exemple que la distribution granulométrique (PSD) est l’un des paramètres le plus déterminant dans l’étude des glissements de terrain ou de la perméabilité. Le tableau 4.1 résume les paramètres d’entré utilisés pour le modèle DEM dans cette thèse. Ces paramètres concernent aussi bien des particules de sable que des particules en verre dont les caractéristiques sont du même ordre de grandeur. (Potyondy et Cundall, (2004) ; Itasca, (2008).
Paramètres Valeurs
Densité des grains 𝜌𝑠(kg/m3) 2650
Raideur normale des grains 𝑘𝑛(N/m) 108
Raideur transversale des grains 𝑘𝑠(N/m) 2*107 Distribution granulométrique (PSD) Figures 4.3; 4.5
Porosité de l’échantillon 𝑛 0.25 à 0.56
Coefficient de frottement µ 0.6
Gravité 𝑔 (m/s-2
) 9.81
Pas de temps ∆𝑡(s) 10-7
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4.2.2. Génération d’un matériau granulaire avec une granulométrie et une porosité cibles
PFC3D ne peut pas générer directement des échantillons dont la porosité est inférieure à 60%. Cette porosité est si élevée que le système est comme s’il n'y aurait pas de forces de contacts entre les particules et ne peut donc pas transmettre des contraintes (Shire et O’sullivan, 2012). Pour surmonter cette difficulté et générer des échantillons denses, une procédure originale permettant de générer un échantillon granulaire à partir d’une PSD et d’une porosité donnée a été développée dans le cadre de cette thèse. Le modèle de contact est de type Hertz-Mindlin (Mindlin et Deresiewicz, 1953). Cependant, des calculs comparatifs [52, 53] ont montré que l’utilisation des contacts linéaires qui sont moins coûteux, ont abouti à un comportement équivalent à celui des contacts non linéaires à l'échelle macroscopique. Cette procédure de génération de l’échantillon comprend les étapes suivantes :
L’échantillon est défini par sa distribution granulométrique (avec des diamètres (d(*))j 1<j<N+1) et sa porosité (𝑛∗).
En utilisant la méthode de la dichotomie, un échantillon provisoire est généré de manière aléatoire avec des diamètres (d(i))j1<j<N+1 et de la porosité ((𝑛𝑖), (𝑛𝑖) > (𝑛∗). (d(i)) et (𝑛𝑖) sont respectivement les diamètres et la porosité intermédiaires). A cette étape, le coefficient de frottement entre particules et leur rigidité transversale sont maintenus égaux à zéro.
Pour atteindre la taille réelle des particules et obtenir un échantillon plus dense et plus élastique, la technique d'expansion de rayon est utilisée (Potyondy et Cundall, 2004). Au cours de cette étape, le coefficient de frottement et la rigidité transversale des particules sont remis à leur valeur réelle. Les diamètres réels des particules et la porosité réelle de l’échantillon sont obtenus en multipliant les diamètres intermédiaires par un coefficient multiplicateur 𝛽𝑚 ((d(*))j= 𝛽𝑚. d(i))) qui est fonction de la porosité intermédiaire et de la porosité réelle tel que :
(n𝑖) = 1 − 𝛽𝑚 (1 − (n∗))1/3
(4.1) La figure 4.1 suivante résume les étapes de génération d’un échantillon granulaire à partir de sa PSD et de sa porosité cibles.
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Figure 4. 1 : Etapes de génération d’un échantillon granulaire.( 𝑛𝑗 = 𝑝𝑜𝑟𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑔é𝑛é𝑟é𝑒)
Au cours des cycles de calcul, la stabilité mécanique est atteinte si le rapport entre la moyenne des forces déstabilisantes et celle des forces de contact est inférieur à 10-4 ou si l’énergie cinétique moyenne des particules est inférieure à 10-6
joules.
La PSD (Particles Size Distribution) expérimentale a été discrétisée en dix intervalles avec une valeur en pourcentage de passant correspondant à chaque intervalle de diamètre. Afin d'éliminer l'influence de la dispersion de taille des particules sur les résultats de simulation, le diamètre moyen de chaque intervalle a été pris en compte dans la génération de particules. Par la méthode de dichotomie mentionnée ci-dessus, les particules ont été générées de façon aléatoire conformément aux proportions granulaires et à la porosité imposées pour obtenir un échantillon. Les échantillons considérés sont de forme cylindrique dont le rapport entre la hauteur et le diamètre est égal à 2 (figure 4.2). Pour vérifier l'hypothèse de continuité de la MMC, la plus petite dimension de l'échantillon (diamètre) est choisie au moins égale à 10 fois le diamètre de la plus grande particule (Biarez et Hicher, 1994).
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Figure 4. 2: Echantillon d’un milieu granulaire modélisé par PFC3D
4.2.3. Validation du modèle de génération
Pour valider cette procédure de génération, un échantillon de sable de Fontainebleau (Benahmed, 2001) a été modélisé à partir de sa PSD réelle et de sa porosité 𝑛 = 40%. La comparaison entre la PSD réelle et celle générée numériquement est donnée sur la figure 4.3.
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